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Critique de Ghiblitotoro
J'ai passé une partie de mon après-midi, au soleil, dégustant et tisane et le Vent dans les Saules, du moins, les 3 premiers tomes. Moment fort agréable et tout à fait cohérent : chaleur du soleil, douceur de la pelouse, petite brise, animaux qui vadrouillent autour du moi tandis que dans les bandes dessinées, les saisons défilent à la fois de manière poétique et philosophique.
N'ayant pas lu le livre de Kenneth Grahame, je ne peux dire ce qui appartient à l'auteur britannique et ce qui relève des choix de Michel Plessix.
J'ai toutefois apprécié énormément de choses.
Tout d'abord, si le dessin ressemble beaucoup à l'adaptation de Disney (Le crapaud et le Maître d'école), il a néanmoins la précision d'une magnifique illustration. La nature est montrée sous toutes ses coutures, à toutes les saisons, avec sa faune et sa flore spécifique : une vraie ode !
Ensuite, les personnages sont tout à fait sympathiques : le timide et maladroit Taupe, l'amical Rat, l'accueillant Blaireau et le farfelu Crapaud ! le narrateur lui-même est une sorte de personnage : son style est tantôt délicat, tantôt amusé, tantôt poétique ; son vocabulaire est particulièrement choisi, précis.
L'image soutient la narration. J'ai notamment apprécié l'illustration des machines et des intérieurs : la roulotte, les voitures, la maison de Taupe, Rat, Blaireau et Crapaud. Chaque maison représente son propriétaire et suscite l'émerveillement. Les carnets de croquis de Taupe viennent créer une mise en abîme du travail même de l'auteur, qui retranscrit en petites scènettes imagées l'histoire de Kenneth Grahame.
Enfin, derrière l'histoire enfantine de rencontres et d'amitiés qui se nouent (Avez-vous remarqué qu'il n'y a quasiment que des personnages masculins ?), certaines réflexions affleurent : la nécessité d'apprécier les moments et les saisons que la vie nous offre, l'importance d'être bien chez soi, la tolérance à avoir envers les petites particularités de chacun, le sens de l'accueil et enfin, un vrai regard sur le monde des humains avec ses inventions technologiques qui changent son environnement et celui des petits animaux qui y habitent et sa justice lourdement punitive.
Un très agréable voyage. Dommage que je n'aie pas eu le 4e tome sous la main !
N'ayant pas lu le livre de Kenneth Grahame, je ne peux dire ce qui appartient à l'auteur britannique et ce qui relève des choix de Michel Plessix.
J'ai toutefois apprécié énormément de choses.
Tout d'abord, si le dessin ressemble beaucoup à l'adaptation de Disney (Le crapaud et le Maître d'école), il a néanmoins la précision d'une magnifique illustration. La nature est montrée sous toutes ses coutures, à toutes les saisons, avec sa faune et sa flore spécifique : une vraie ode !
Ensuite, les personnages sont tout à fait sympathiques : le timide et maladroit Taupe, l'amical Rat, l'accueillant Blaireau et le farfelu Crapaud ! le narrateur lui-même est une sorte de personnage : son style est tantôt délicat, tantôt amusé, tantôt poétique ; son vocabulaire est particulièrement choisi, précis.
L'image soutient la narration. J'ai notamment apprécié l'illustration des machines et des intérieurs : la roulotte, les voitures, la maison de Taupe, Rat, Blaireau et Crapaud. Chaque maison représente son propriétaire et suscite l'émerveillement. Les carnets de croquis de Taupe viennent créer une mise en abîme du travail même de l'auteur, qui retranscrit en petites scènettes imagées l'histoire de Kenneth Grahame.
Enfin, derrière l'histoire enfantine de rencontres et d'amitiés qui se nouent (Avez-vous remarqué qu'il n'y a quasiment que des personnages masculins ?), certaines réflexions affleurent : la nécessité d'apprécier les moments et les saisons que la vie nous offre, l'importance d'être bien chez soi, la tolérance à avoir envers les petites particularités de chacun, le sens de l'accueil et enfin, un vrai regard sur le monde des humains avec ses inventions technologiques qui changent son environnement et celui des petits animaux qui y habitent et sa justice lourdement punitive.
Un très agréable voyage. Dommage que je n'aie pas eu le 4e tome sous la main !
