Citations sur Nouvelles Peaux : Autres histoires extraordinaires (8)
Il parait que je suis fou , je veux bien le croire, j'ai déjà entendu mes livres me le murmurer avec leur haleine de moisissure. C’était souvent le premier mot qu'ils me disaient, ....Parfois je comprenais leurs reproches ? car il est vrai que ce que j'ai fait aux deux australiens de Cracovie n’était pas très galant .Ce n'est pas digne de nous_me disait les livres_......Tu aurais pu au moins les recoudre............
Quentin Foureau
Bien sûr, je pourrais lire ou écrire, entamer une nouvelle carrière, profiter de ces heures perdues pour me mettre au solfège, créer, innover, tenter de rendre le monde un peu meilleur grâce à de formidables inventions. Mais je préfère rester là, vautré sur mon canapé, l'esprit anesthésié par un défilement ininterrompu d'images sans intérêt.
Jean-Pierre Favard, "Insomniaque"
De Jean-Charles Flamion
J'avais trop longtemps bu à la fontaine de la solitude et il me tardait de rattraper le temps perdu, loin de ces eaux troubles. c'est un truisme ; un homme existe par le biais de ce qu'il possède.Nous sommes le sexe du "dehors" alors que la femme est le sexe du "dedans". Un homme existe qu'à travers ce qui n'est qu'un prolongement que lui même; son argent, sa voiture et sa femme; autrement dit, des représentations métaphoriques de sa voyante anatomie.......
Les eighties : les hostos se remplissent de pédales fatiguées, maigrelettes, agonisantes.
Un mouroir pour tantes.
Ils sont par milliers à être infectés. Trop de partouzes, trop de drogues, trop de jouissances, trop de bites fourrées dans les culs, trop de bites fourrées partout.
Morgane Caussarieu, "Le masque de la mort lente"
Barbara Cordier alias Unity Eiden , dans Nouvelles Peaux
Six milliards, bientôt sept,puis huit, toujours plus, et la médecine qui progresse. ça piétine, ça s’étouffe, ça braille, ça L’ÉPUISE !
Pas assez de catastrophes.
Il voudrait que la terre s'ouvre un peu chaque jour.Il faudrait plus d'eau, des vagues pour avaler tout ça. Des citées noyées, des cadavres partout, qui flottent, des coquillages, des pierres accrochées aux immeubles ou du feu, du feu partout, des têtes en FEU.
Oui il aimerait tellement voir tout cela s'effondrer. Ne plus les supporter, ne plus les entendre derrière ses murs, ne plus se faire bousculer dans la rue .
PARCE QU'ILS GROUILLENT ! ils piétinent ! Il y en a TROP.
Trop, trop, TROP ! Trop de bouches, trop d'yeux. Ça continue. Ils ne veulent pas s’arrêter. Il ne veulent pas le laisser tout seul. Seul dans la ville. DANS LE SILENCE. Avec les mouches, les vers. Ils n'y aurait plus jamais de fêtes. Plus d'enseignes lumineuses, plus d’existences à raconter. Ce serait calme. Ce serait bien.
Dans son bleu, dans le bleu de l'école, il n'y avait pas de quoi s'aimer. Ou alors, s'aimer comme la nuit précédente, s'aimer par la bouche, s'aimer par les doigts et par l'obscurité. Mais ça ne pouvait pas nous mener à une vie comme dans le livre. Décidément, il fallait une maison qui nous protégerait, qui nous comprendrait, parce qu'il paraît que je suis fou.
De Morgane Caussarieu
Les seventies; le top du top pour les homos !
les types s'assument, osent se montrer tels qu'ils sont, imposent leur culture et leur image androgyne au monde entier. La bisexualité devient in ...
Mais tout age d'or à une fin...
De Jean Pierre Favard ;
...Et n’était-ce pas mon devoir d’être humain de porter assistance à mon prochain, même si celui ci était mort depuis des siècles ?