AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Snow et Winter, tome 4 : Le mystère des Ossements (8)

Calvin était le Watson de mon Sherlock. La confiture de mon beurre de cacahuète. Le chevalier de mon prince.
Commenter  J’apprécie          20
Neil leva son appareil et commença à appuyer sur les boutons du menu. Après un moment, il retira la sangle de son cou et tourna l’écran pour que je puisse le voir.
— Qu’est-ce que tu en penses ?
— Millett, aboya Calvin.
— C’est une oreille.
J’avais devant moi la photo d’un dessin sur une feuille de papier. Style ancien. Similaire à la reproduction de l’œil laissée sur mon message.
— Sans déc’, Sherlock, ironisa Neil.
— Désolé, rétorquai-je froidement. Étais-je censé déceler un sens plus profond dans cette lettre d’amour de Van Gogh ?
— Tu pourrais essayer. Je suis bon pour me faire passer un savon maintenant, fais en sorte que ça en vaille la peine.
Je levai les yeux au ciel et lui pris l’appareil photo. En rapprochant l’écran pour l’étudier avec attention, je vis que c’était un très beau dessin, pour autant que je pouvais en juger. Fait par un professionnel. Ou un amateur très doué. Mais cela allait plus loin que la compréhension et le respect de la réalité. C’était presque… médical. Ce n’était pas le dessin d’une oreille, mais l’étude anatomique d’une oreille.
Commenter  J’apprécie          10
— Tu es malade ? demanda-t-il en posant une main sur mon front comme le font tous les parents.
— Non, je vais bien.
Il fronçait toujours les sourcils. Puis, il comprit et ses traits s’illuminèrent avant qu’il ne soupire en secouant la tête.
— Oh Sebastian…
— J’ai rien fait.
Mon père posa une main sur une hanche, l’autre tapotant sur le plan de travail.
— C’est vrai.
— Où est Calvin ?
— Il travaille, insistai-je.
— À l’Emporium ?
— Euh…
— Je n’arrive pas à comprendre comment il peut arriver autant d’ennuis à une seule personne, souffla-t-il en allumant la cafetière.
— Apparemment j’ai une réputation dans le coin.
— Quel genre de réputation ?
— Je ne sais pas, répondis-je en haussant les épaules.
— De découvreur de cadavres compulsif.
Difficile de nier.
Commenter  J’apprécie          10
— Respire profondément, murmura Calvin.
Puis le bout de son sexe entra en moi, forçant un passage au centre de l’anneau de muscles.
— Nom de Dieu, jurai-je.
Calvin maintint mes hanches d’une main et me caressa tendrement le long de la colonne vertébrale de l’autre. Cela n’avait jamais été ainsi avec mes autres partenaires. Calvin était si différent d’eux. Rien que ces minuscules preuves d’affection marquaient mon corps et ma mémoire au fer rouge. Et sur ma peau, chaque caresse de ses mains calleuses me rappelait que Calvin se souciait de mon bien-être physique, qu’il me respectait et qu’il m’aimait.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne voulais pas sauter sur des conclusions paranoïaques, même s’il me sembla que personne ne m’en aurait voulu, alors, sans lâcher l’enveloppe, je demandai à Calvin :
— Tu veux que je l’ouvre ?
— Attends
Calvin alla jusqu’à la porte d’entrée, tourna dans la cuisine, à gauche au bout du couloir, et ramena peu après un petit couteau. Avec soin, il coupa le haut de l’enveloppe tandis que je la tenais du bout des doigts.
Une fois que Calvin eut fini, je laissai tomber son contenu sur la table. Il en sortit un sac de congélation contenant une sorte de purée, suivi d’une feuille de papier. Je posai l’enveloppe à côté, pris le sac en plastique et le levai pour qu’on puisse l’examiner à deux.
— C’est un œil, affirma Calvin.
Commenter  J’apprécie          10
Calvin s’assit lentement sur le bord du lit.
— La guerre des os ?
— Une période de chasse au fossile effrénée aux États-Unis entre… mmh… entre les années 1870 et 1900. Je vais te retrouver les dates précises, proposai-je en posant l’ordinateur sur mes cuisses.
— Ça peut attendre, insista Calvin. Mais ce n’était pas une véritable guerre.
— Non, enfin, techniquement non. C’est une rivalité entre Cope et un autre paléontologue, Othniel Charles Marsh. Ils ont littéralement investi toute leur carrière et leur fortune dans le sabotage, l’humiliation et le dépassement de l’autre.
— Pour des dinosaures, commenta froidement Calvin en buvant une autre gorgée.
— Des gens tuent pour moins que ça.
— C’est vrai, admit-il en avalant le café, un sourcil relevé. Donc tu crois que c’est ça la guerre d’intellects à laquelle les messages font référence ?
Commenter  J’apprécie          10
Bien sûr que j'exigerais la mise en place de toutes sortes de protections si j'avais le plus infime doute que la vie de Calvin était menacée comme dans cette situation. Il était mon compagnon. Mon âme sœur. L'amour de ma vie. Et... Je devais parfois me rappeler que j'étais toutes ces choses pour lui aussi.
Commenter  J’apprécie          00
-Je n'arrive pas à comprendre comment il peut arriver autant d'embrouilles à une seule personne, souffla-t-il en allumant la cafetière.
-Apparemment, j'ai une réputation dans le coin.
-Quel genre de réputation ?
-De fouineur et de monsieur je-sais-tout, faut croire, répondis-je en haussant les épaules.
Commenter  J’apprécie          00


    Acheter ce livre sur
    Fnac
    Amazon
    Decitre
    Cultura
    Rakuten


    Lecteurs (11) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Amants de la Littérature

    Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

    Hercule Poirot & Miss Marple
    Pyrame & Thisbé
    Roméo & Juliette
    Sherlock Holmes & John Watson

    10 questions
    5269 lecteurs ont répondu
    Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

    {* *}