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Citations sur Les points communs (3)

Thomas Giraud écrit ce magnifique passage au sujet d’Élisée Reclus, imaginant – ou non – de son enfance, qu’il transporte dans ses poches des cailloux. Cela me semblait important de rencontrer Thomas Giraud à cause de son très beau livre : Élisée. Avant les ruisseaux et les montagnes, aux éditions La Contre Allée. Je l’ai offert trois fois. Je l’ai même recommandé en lecture à une libraire.
Je suis touchée de boire un verre – un sirop de citron – avec lui.
Je lui pose des questions sur son travail d’écriture, la liberté qu’il prend avec la biographie, cette invention dans son texte pour donner un accès direct aux pensées mélangées du jeune Élisée Reclus, ces Bouts de pensées qui au fur et à mesure qu’Élisée grandit se complexifient. On voit apparaître une maturité, une façon de regarder. Et aussi la relation poétique entre l’enfant et sa mère, sorte de pionnière de l’école maternelle, qui lui chuchote au lieu de parler. (…)
Je lui raconte la suite de mon périple. Il connaît Charleville-Mézières, parce qu’il est juge et qu’il y était à l’occasion d’une affaire. Il me parle du sentiment d’illégitimité, du prochain livre déjà écrit et du troisième en cours. À ma demande, il cite des librairies, dont la librairie Charybde.
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Avant de devenir Le Gang de la Clef à Molette, Anne et Xavier étaient déjà libraires, mais chacun de leur côté. Elle, depuis 26 ans. J’ai toujours été vendeuse. À Bordeaux. Puis au chômage. Elle arrive à Marmande. Douze ans dans la grande distribution, à l’Espace culturel.
J’y avais une certaine liberté et peu à peu, une clientèle fidèle.
Un client lui avait indiqué : Il y a un libraire à Casteljaloux qui a les mêmes goûts que vous.
La vie fait ses histoires de vie, et Anne, alors en arrêt de travail, repense à cette phrase au sujet de Xavier, ce libraire qu’elle ne connait pas : Il lit comme toi.
Je suis allée le voir, à Casteljaloux où il travaillait. Quand j’ai fait le tour de sa librairie, je suis tombée sur son rayon Jack London et, à part moi, personne n’en avait autant ! Le signe ! Chez Jack London, on n’aime pas exactement la même chose. Cette année, ce sont les cent ans de sa mort, on en parle tous les jours, une aubaine !
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J’ai rendez-vous sur une île, avec une libraire. Depuis quelques mois, c’est fréquent, j’ai des destinations de librairies.
Là, en correspondance gare Montparnasse, je fais semblant de croire que j’attends mon train dans l’atmosphère feutrée d’une bibliothèque.
Pour l’Espace Attente, presque en bord de quais, sous les panneaux Départs et Arrivées que tout le monde scrute, les designers de la SNCF ont choisi ce décor de rayonnages de livres, de lampes individuelles et de chaises confortables, sans doute avec des raisons louables : une évocation du calme…
La situation – assise dans cette fausse bibliothèque au milieu d’un hall de gare – me rappelle ces maisons qu’on inventait, enfants, en construisant des murs imaginaires représentés par de minuscules barrières de sable ou de feuilles mortes, et qui délimitaient peu à peu des pièces dans lesquelles on jouait des vies d’adulte.
J’arrive de Bordeaux. Et je repars vers le sud-ouest. Je vais à Lorient, et de cette seule façon, avec ce trajet illogique Bordeaux-Paris-Lorient, je pourrai prendre le dernier bateau du soir et rejoindre l’île de Groix. D’habitude, les auteurs rencontrent les libraires après avoir écrit les livres. Quand c’est fini, édité, imprimé, diffusé, lu par quelques-uns ou nombreux, les dédicaces dans les librairies donnent de bien jolis rendez-vous. Moi, je fais le contraire.
Le projet de ce livre, ce que l’éditrice m’avait proposé, c’était parler du métier de libraire à travers des portraits, raconter les conversations.
J’avais ajouté : Et le chemin que je ferai pour les rejoindre.
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