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EAN : 9782915368086
Ana Editions (27/07/2009)
3.25/5   4 notes
Résumé :
Dans les archives de son père, Marianne découvre des avis de recherche de filles perdues découpés dans des journaux. Elle fait appel à Marc, un détective privé, pour les retrouver et y voir plus clair sur la personnalité de son père.
Que lire après Mon père n'est pas mort à VeniseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
"Entre le jour où Marianne trouva le carnet rangé au milieu des livres dans la cave de son père et la décision d'engager un détective privé, elle fit quatre mille cinq cent vingt cinq kilomètres dans les trains à travers la France, vérifia consciencieusement que les contrôleurs contrôlaient, eut trois amants dont un qui faillit se transformer en amour (...) , elle dormit dans vingt-trois hôtels différents, et lut de nombreux romans policiers."

Marianne a la quarantaine, elle est contrôleuse qualité à la SNCF, son père, né durant le baby boom, est en fauteuil roulant et le carnet retrouvé contient des avis de recherches de filles disparues. Quel rapport avec son père? Elle engage donc Marc Devin, détective privé, pour tenter de savoir ce que sont devenues ces jeunes filles...

Après La libraire a aimé, j'ai retrouvé ici avec plaisir l'écriture subtile et douce de Sophie Poirier, des personnages aux vies feutrées, pas bien réussies, aux pères étouffants.
Car le père du titre, égoïste, jouisseur... est plutôt antipathique.
"Il aimait aussi la chair fraîche. Les jeunes filles. Il lisait Matzneff et justifiait avec l'auteur la philosophie du Carpe diem, les amours incompris(es?) entre l'homme qui mûrit et l'enfant qui grandit". Un thème qui revient dans le roman et qui m'a gênée... Mais c'est le seul bémol. le livre se termine par des bribes de phrases sur les pères "d'après 68" je crois, comme des chuchotements.

J'ai aimé ces titres de chapitres en langage ferroviaire ("ne jamais descendre avant l'arrêt complet", "ouverture de secours", ...), la plongée au coeur des existences, l'ambiance décrite efficacement en peu de phrases, les petites phrases "comme ça", au détour de l'histoire, l'épisode à Venise...

"Parce qu'on ne choisit pas ce qui s'oublie."
"Il y avait sur les murs de grandes teintures bariolées de violet, des morceaux de bois délavés par la mer, et des bouquets de fleurs séchées un peu poussiéreux."

Lire la suite: http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-mon-pere-n-est-pas-mort-a-venise-39788004.html#ixzz0ZUnxF2V1

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Tout ce que j'ai aimé se trouve dans le prologue ! Ensuite nous suivons l'enquête de Marc Devin, lui-même père divorcé avec deux enfants qu'il voit peu et qui s'interroge à son tour sur les liens familiaux et le rôle des pères.

Sa recherche aboutira mais je m'en serai déjà désintéressée ! J'en suis désolée !

J'ai aimé le point de départ, la remise en question de l'éducation soixante-huitarde, les questions posées par la réalité sordide de la pédophilie, et les oeuvres d'art qu'elle inspire ainsi que la liberté d'expression de l'écrivain, « l'art et sa liberté face à la réalité » écrit l'auteur dans un commentaire.

J'ai aimé le titre, référence au superbe film de Visconti où le héros vieillissant meurt, sur la plage, dans son fauteuil, seul, dans la beauté du Lido de Venise où il a cherché l'amour des jeunes corps comme une bouée pour se retenir en vie.

« En réalité, il n'y avait ni plage, ni ville italienne, ni beauté. Beaucoup mouraient à l'hôpital, dans une chambre blanche, avec autour des enfants perdus. »

J'ai aimé l'écriture efficace et précise qui va droit à l'essentiel, sans fioritures.

J'ai moins aimé le côté trop résumé du récit ! Tout est allé trop vite : la connaissance du père, de la fille, leurs rapports réels et passés, l'enquête enfin qui parle surtout du détective mais à la va vite aussi et enfin ces jeunes filles et leurs histoires presque toutes semblables mais traitée aussi en accéléré !

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Avec ce petit condensé de quatrième de couverture, déjà l'interrogation s'impose, le roman serait-il plus policier que psychologique ? je dirais ni l'un ni l'autre mais tout simplement des vies qui se révèlent au fil des pages, par ce petit carnet, déclencheur d'interrogations sur ce père que Marianne tente de savoir qui est-il réellement. Serait-il un sérial thriller ? C'est tout un cheminement que l'auteur nous invite en filigrane à partager entre la vie de ces filles disparues, Marc père de famille et divorcé, et Marianne sans enfant, son père …


Avec ces histoires de disparition, Marc découvre tout le long de ses recherches que ces fameuses disparitions sont le plus souvent des tableaux simulés pour fuir un mal être relationnel entre parents-enfants- selon les filles vous pourrez aborder différentes situations qui les ont poussées à prendre un jour la poudre d'escampette, de claquer la porte et vivre leur vie comme elles l'entendaient…

C'est avec beaucoup de simplicité et de charme que Sophie Poirier nous peint ces décors humains dont les soupçons sont à peine visibles aux primes abords du roman.
***
Un petit roman, certes mais pourtant il est riche de questionnement, c'est comme à la croisée des chemins, l'auteur vous suggère un tas de direction à explorer, à vous de suivre le chemin qui vous séduit, à vous de les découvrir un à un à votre guise…

Ce livre est la promesse d'un voyage au tréfonds de l'humain…


Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
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C'est Marianne qui initie l'histoire en trouvant un carnet dans les affaires de son père. Mais ensuite c'est Marc qu'on suit à la recherche de toutes ces filles dont les avis de recherche sont dans ce fameux carnet.

C'est une histoire de père, Marc divorcé qui a deux filles, Marianne qui a un père mourant et toutes ces filles disparues dont on découvre un pan de vie en même temps que Marc.

C'est agréable à lire, mais je n'ai pas spécialement accroché à l'histoire. C'est surtout une histoire qui fait réfléchir sur le rôle et la place du père dans la vie de ses filles essentiellement.

C'est un peu dérangeant de se dire que tant de choses peuvent se passer en fonction de ce qui se vit dans les familles.

C'est un peu décousu, entre des bouts de la vie de Marianne et son métier qui la fait voyager en train, la vie de Marc et la vie des filles disparues.

Je me suis posée des questions : où se situe le père de mes enfants dans tous ces pères différents qui peuvent exister, où se situe mon père et quelle influence a-t-il eu sur ma vie ? Il y a de nombreuses façons d'être père, et nous sommes chacune influencée par ce que nous avons vécu avec le nôtre.

J'ai une impression mitigée sur ce livre et je n'arrive pas trop à déterminer pourquoi.


Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Un grand bonheur, quand on est blogueur, est de recevoir des livres dans sa boite aux lettres. Livres voyageurs dont on a entendu parler sur des blog-amis et qui viennent faire un court séjour chez nous, afin de continuer le partage, livres offerts par les éditeurs, livres gagnés au fil de concours ou de jeux, et parfois aussi livres envoyés directement par l'auteur lui-même, avec lequel on a eu quelques contacts et qui veut nous faire plaisir et nous faire découvrir son nouvel ouvrage.


Alors, bien sûr, oui, ça fait plaisir....

Suite sur Les lectures de Lili

Lien : http://liliba.canalblog.com
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Au commencement, il y a toujours nos pères.
En choisissant ce métier de contrôleuse qui va et qui vient, elle organisait sa fuite permanente.’

« Marianne comprenait comment on coince une génération entière entre deux injonctions : sois libre et tais-toi. »

« Ils n’ont pas voulu nous laisser la place, au fond ils n’ont pas voulu devenir les vieux, les sérieux, les matérialistes, alors ils nous ont fait peur. En s’évanouissant, avec leurs maladies, leurs trois mariages, leur dernière femme de l’âge de leur fille. Leurs grosses voitures les ont plantés dans les arbres, leurs cartes bleues achetant des cadeaux plus gros que ceux de maman, leurs voix graves tonnant les principes. Tout ça pour nous laisser là dans un monde foutu. »

Dernière phrase : « Nous vivons tous dans un train fantôme. »
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Parce que certaines découvertes, certaines expériences, des détails parfois, s’étirent jusqu’à devenir des immensités dans la tête, indéboulonnables.

Parce qu’on ne choisit pas ce qui s’oublie.

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Videos de Sophie Poirier (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sophie Poirier
Sophie Poirier vous présente son ouvrage "La femme domino" aux éditions Inculte-Dernière marge.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3041275/sophie-poirier-la-femme-domino
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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