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Critique de AlexianeTh


Fred a une vie dite « merdique. » Ancien pompier sorti de prison pour un crime dont il est accusé aussi étrange qu'invraisemblable, il subit son quotidien, esseulé, enchainant les déboires et les déceptions. Mais tout est pire encore lorsqu'il décide de mettre fin à ses jours. L'existence dans son ironie entière termine de se jouer de lui : le voilà immortel ! Et plongé jusqu'au cou dans une sordide affaire de mafias.
Jean Renault est officier de police proche de la retraite. Il pensait avoir tout vu et tout vécu… mais un mort qui disparait avant l'arrivée de son équipage ? Jamais. Troublé, piqué par la curiosité et avide de comprendre, « le vieux » décide d'enquêter pour retrouver ce macchabée qui, pour lui, est trop désireux de vivre pour rester mort.


Immortel Ad Vitam est un petit ovni qui entremêle plusieurs genres en un seul roman. Est-ce que nous avons un polard ou un récit fantastique ? Un feel-good ou un ouvrage initiatique aux reliefs philosophiques ? Il est un peu de tout cela, intégrant même une romance discrète. Il faut croire que chaque lecteur est susceptible d'y trouver son compte, à condition d'apprécier l'humour noir et le cynisme des protagonistes qui ont une langue bien acérée et peu avares de répliques acerbes.

Il est question de plus de deux cents pages d'humour (qui confirme le métier de Cécile Pommereau en soi !) et de plusieurs quêtes entre deux personnages forts : Jean et Fred. Chacun a ses chapitres, narrés à la première personne du singulier et au passé. La construction de ces parties est d'ailleurs quelque peu atypique ou, du moins, rarement vue. Elles ne connaissent pas de réelle régularité dans leur longueur. Coupées en fonction des besoins de la narration, ce sont de petites montagnes russes jouant à l'effet ping-pong. Deux narrations qui se renvoient la balle, comme si elles communiquaient entre elles ou qu'en une seule scène, nous passions d'un côté du miroir pour basculer de l'autre en moins d'une minute. Peut-être est-ce une bonne métaphore de la relation qu'entretiennent Jean et Fred ; l'on peut retrouver cette impression dans leurs dialogues. Cet aspect présenté agrémente une rythmique non pas soutenue, mais dynamique. Difficile alors de s'ennuyer.

Les pages défilent et s'enchainent, nous restons happés par ce rythme et par ce que vivent les deux héros. En quelques heures à peine, il est possible de terminer notre lecture.

[pour lire toute la chronique : http://marmiteauxplumes.com/immortel-ad-vitam-de-cecile-pommereau/]
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