Voici une critique de
Bernard Fauconnier dans le
Magazine Littéraire (je n'ai plus l'année) au sujet du livre de
Jean-Bertrand PONTALIS "
Un homme disparaît", éditions Gallimard :
Au café de l'oubli, peuplé de poètes qui savent que le secret d'une vie s'analyse moins qu'il ne s'abolit dans l'inavoué, dans l'éblouissement fugace de moments volatils... Car l'écriture, les mots, sont la matière qui donne forme à l'inconsistance de toute vie, à "la banalité de la souffrance, la banalité de nos plaintes, l'effroyable banalité au bout du compte de nos existences que nous voulons si singulières". Nous sommes tous des inconnus sur la passerelle d'un autobus.
"Le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard" disait
Aragon. Toujours la même histoire : "La vraie vie est absente".
Comme si toutes les vies étaient interchangeables dans ce récit unique, mélancolique, où la magie s'habille de l'ordinaire des jours.
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