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Critique de chardonette


Ouvrir un roman écrit par Carène Ponte c'est accepter de plonger dans un récit qu'il va être difficile de quitter.
Roxane Galland travaille avec sa meilleure amie Sam chez Voyag'Elles, ce sont des guides de voyage plus personnalisés, moins touristiques.
Roxane est responsable du blog et elle souhaite faire découvrir des villes et lieux français. Elle part souvent en déplacement et on sent qu'elle culpabilise. Elle a vécu un drame et il n'est pas encore temps pour elle d'en parler et lorsqu'elle va atterrir en Camargue pour le travail et faire la connaissance de Albane, Frédéric et Gwenole, elle va être obligée de s'ouvrir et petit à petit on va découvrir la tragédie qui la hante.

Roxane a un double visage, celle d'une femme vivante, heureuse de vivre lorsqu'elle partage ces découvertes sur son blog, il y a des détails tellement drôles dans ces billets comme l'adresse des lieux... Et son second visage, celle d'une femme triste notamment avec ses proches.

Elle est loin de s'imaginer qu'en poussant la porte de l'hôtel “Au Meilleur Ami de l'Homme”, elle va être obligée de se reconnecter avec la vie et de faire face à ses nombreuses émotions dont la culpabilité et la colère.

À noter que cet hôtel propose un concept original puisqu'un panier se trouve à côté de chaque porte où un chien attend patiemment l'adoption et évidemment, il va contribuer au bien-être de la clientèle de l'hôtel.

Ce que j'apprécie avec la plume de Carène Ponte c'est la fluidité du récit et les nombreuses émotions qui s'emparent de nous lors de la lecture. J'ai beaucoup aimé la façon de l'autrice parle de la colère, c'est un thème pas assez abordé à mon goût.
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