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Critique de Chroniqueuse


Carène Ponte a commencé à partie de mes auteures préférées avec “Tu as promis que tu vivrais pour moi” , un roman émouvant . Depuis , je guette ces nouvelles parutions sur Instagram. “La lumière était si parfaite” vient de sortir chez Fleuve éditions et il me tardait de le découvrir.
Le quotidien de Megg commence à ternir son estime . Femme au foyer , ses journées se ressemblent par l'accomplissement des taches hebdomadaires à un rythme effréné. le décès de sa mère rajoute à sa mélancolie. Des troubles dépressifs se pointent puisant son énergie .
L'image corporelle de Megg esquisse la sonnette d'alarme sans aucune prise de conscience de sa famille. Entre un mari aimant mais envahit par son travail , et des enfants capricieux , elle se console par le soutien de Romy , sa voisine . Il est clair que le cadre familial ne sera pas un remède pour ses nerfs à fleur de peau . L'espoir d'un changement à l'horizon de sa vie actuelle est minime voir impossible . La situation est démoralisante pour le moral , qui appelle au secours !
Megg baigne dans les souvenirs de sa mère ce qui lui rappelle que la maison maternelle nécessite un peu de rangement . Une charge qui lui réserve bien des surprises émouvantes , quelque peu surprenantes par la découverte d'une pellicule qui va chambouler ses croyances . Un secret inattendu se dévoile laissant Megg pantoise. Un voyage au loin entre filles serait profitable pour rassembler le puzzle de ce mystère .
En route pour un road-trip en compagnie de Romy , Megg et sa fille . Une occasion pour panser les blessures , entamer l'ouverture d'un dialogue harmonieux en vue d une réconciliation avec une adolescente en pleine crise identitaire .
Ce périple mouvementé se présente dans la bonne humeur avec un certain lâcher-prise . Les contraintes font place à la détente . Une bouffée d'oxygène se diffuse chez les personnages en mal-être évident. Carène Ponte installe une quête de soi en ressortant les maux de femmes qui baignent dans des incertitudes et des peurs illusoires.
La lumière était si parfaite” provoque une rencontre avec soi et procure un certain apaisement avec le passé dans une ambiance légère . Une lecture qui apporte un peu de réconfort en ces temps difficiles même si mon coeur balance toujours plus pour un autre livre de Carène Ponte
Un roman fluide qui vous fera passer un bon moment de lecture.

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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