La fille du pêcheur de perles

La fille du pêcheur de perles, de Lizzie Pook, est un premier roman, qui nous emmène en voyage et qui nous fait découvrir un dur métier. Très intéressant et dépaysant.

C'est l'histoire de la famille Brightwell, qui quitte leur Angleterre natale en 1886 pour s'expatrier en Australie occidentale.
Un bateau à vapeur fait son entrée dans la petite ville de Bannin Bay, sur le pont, Eliza Brightwell, dix ans, observe avec attention ce nouveau monde.
"Eliza n'a jamais vu de contrée qui ressemble autant à du sang.
Devant elle, des nuages de poussière rouge s'agitent dans la chaleur, et la mer est d'un vert tumultueux, torride. Il y a quelque chose de troublant dans la lassitude de la brise, chaude et lourde de la puanteur minérale des algues marines."

Eliza est accompagnée de son père, sa mère, son frère Thomas, son oncle Willem et sa tante Martha.
Les deux frères vont réussir à créer une flotte de lougres pour pêcher des coquilles d'huîtres en espérant faire fortune grâce aux perles. Un travail très éreintant.
"Pendant qu'ils travaillent dur, les plongeurs demeurent au fond de l'océan grâce à des bottes lestées de plomb, ainsi qu'un lourd plastron et un corselet de cuivre sur les épaules"

Dix ans plus tard, Charles Brightwell, son père devenu un grand perlier, disparaît subitement de son bateau en pleine mer.
Leur relation étant très forte, seule Eliza mettra tout en oeuvre pour essayer de le rechercher, malgré les avis contraires.
Le mystère demeure entier, personne ne veut parler.
"En ces temps reculés, Bannin paradait comme un animal, décharnée et grouillant de toutes sortes d'hommes - des Britanniques, des Allemands, des Américains et des Hollandais ; des habitants des zones-frontières, des pêcheurs de baleine, des colons, et des forçats, tous attirés par la ville comme des asticots par la viande. Beaucoup étaient venus pour chercher fortune dans les huîtres perlières."

Dans une ville où règnent la corruption, le racisme et le chantage, la vérité coûte bien plus cher que des perles. Donc personne ne dit mot.
Mais Eliza poussé par l'amour filial, ne baissera pas les bras, elle a pour l'aider que le journal intime de son père.
De très belles descriptions de la faune marine qui ne la rassure pas.
"Le naturaliste doué de discernement saura que les eaux aux larges de la côte ouest de l'Australie regorgent d'une vie marine, comprenant une profusion de poissons, de dauphins, de dugongs, de baleines, de tortues, et quelque chose comme deux cents espèces de requins.
Bannin Bay est un endroit redoutable en ce qui concerne les requins. Les eaux peu profondes grouillent de requins mako, de requins bordés et de requins tigres, alors que des énormes requins-marteaux aux têtes de gargouille patrouillent dans les eaux profondes."

Eliza est d'un courage exemplaire, mais par moments elle fonce tête baissée sans réfléchir.
Eliza est très sensible et tenace dans ces décisions.
Un très agréable moment de lecture, de l'aventure, des paysages luxuriants. Un peu d'histoire sur les aborigènes très exploités à cette époque et qui ont beaucoup soufferts.

« La fille du pêcheur de perles » de Lizzie Pook, ou une plongée délicieuse en territoire australien !

Côte Nord-Ouest de l'Australie, fin du XIXè siècle, Eliza a quitté son Angleterre natale avec sa famille pour s'établir là-bas, son père est devenu perlier. Un jour, la flotte revient sans lui, il a disparu pendant la nuit. Eliza va alors se lancer dans une folle enquête pour le retrouver, agissant au mépris du danger. Ne pouvant compter que sur la certitude qu'il est vivant et un carnet de notes qu'il lui a laissé, elle va affronter faune et flore locales.

Bienvenue dans un nouveau Far West, où tous les codes du western sont respectés et détournés en même temps. Point d'Indiens, mais des aborigènes ; point de chercheurs d'or, mais des pêcheurs de perles ; des saloons locaux et des méchants pas beaux !

J'ai adoré ces aventures en territoire hostile avec des bêtes féroces, dans des mers infestées de requins et de crocodiles marins, avec des hommes pas forcément plus sympathiques. J'ai aimé le personnage d'Eliza dont l'amour pour son père guide chacun de ses pas. Une belle découverte !

1886, Bannin Bay, Australie occidentale. C'est ici que la famille Brightwell débarque d'un bateau à vapeur en provenance de Londres dans l'espoir de faire fortune grâce à la pêche à la perle. Dix ans plus tard, le père de famille Charles, devenu le maître perlier le plus prospère de la baie, disparaît mystérieusement en pleine mer. Sa fille Eliza, solitaire mais courageuse, doit faire face à cette nouvelle épreuve et se montre très déterminée à découvrir toute la vérité.

J'ai peut-être trouvé le rythme un peu lent dans la première moitié du roman, la traduction pas toujours au service de la fluidité de la lecture et quelques personnages secondaires fades ou trop peu décrits ; cependant, le sujet traité dans ce livre n'en reste pas moins très intéressant. J'y ai appris beaucoup sur la sinistre industrie perlière du nord-ouest australien de la fin du XIXème siècle, un univers qui m'était totalement méconnu.

J'ai adoré les notes personnelles tirées du journal du père d'Eliza qui ponctuent les pages de ce roman et qui permettent de découvrir la faune et la flore locales par de très jolies descriptions.

Une belle immersion le long des côtes australiennes, une première chez Gallmeister !

La fille du pêcheur de perles c'est Eliza Brightwell, venue d'Angleterre avec ses parents, installés en Australie depuis la fin du XIXème siècle.
Dans la petite communauté de Bannin Bay, Charles Brightwell possède la flotte la plus en vue : la petite cité balnéaire vit de la pêche des huitres perlières.
Mais un jour, alors qu'Eliza attend le retour de son père en même temps que les autres pêcheurs, le bateau revient sans son capitaine. Alors que tout le monde le pense noyé, Eliza décide de mener l'enquête pour comprendre ce qui est arrivé à son père adoré, quel qu'en soit le prix...
Le suspense est bien présent dans ce roman sous forme de quête qui est bien plus que cela : c'est d'abord le portrait d'une jeune femme libre et courageuse, qui s'affranchit des conventions de l'époque. C'est aussi une étude passionnante de la faune (ô combien féroce, à part les oiseaux !) et de la flore de cette région d'Australie. le roman dénonce également les mauvais traitements subis par les aborigènes, enlevés et réduits en esclavage.
Tout ça s'articule avec beaucoup de finesse et je salue le talent de l'autrice déjà au top dans ce premier roman.

🐚La fille du pêcheur de perles🐚
De Lizzie Pook


Voici là le premier (et bon) roman de Lizzie Pook qui va nous entraîner sur la côte ouest de l'Australie en 1896 à la rencontre d'Eliza Brightwell.

Eliza est londonienne et expatriée en Australie à l'âge de 10 ans pour suivre ses parents dans le nouvel eldorado de l'époque: la pêche aux perles.
Son père ayant mystérieusement disparu au cours d'une de ses pêches, Eliza va se lancer à sa recherche, explorant ainsi le monde cruel et corrompu des pêcheurs, furetant les indices dans les faubourgs crasseux des esclaves aborigènes, et se glissant dans un monde définitivement fermé aux femmes.

Un bel ouvrage qui m'a fait voyager dans des contrées sauvages inhospitalières, où les requins, crocodiles marins et autres pieuvres venimeuses sont le quotidien de ses pionniers.

A découvrir !

Une plongée dans l'Australie de la fin du 19ème siècle.
Nous suivons Eliza, fille d'un colon établi avec sa famille pour faire fortune dans la récolte des perles.
Lorsque son père disparaît à la suite d'une des expéditions, Eliza va mener l'enquête pour comprendre ce qu'il est devenu.
Parcourez avec elle ces contrées dépaysantes, colorées à la faune et la flore luxuriantes. Un coin de terre où il ne faut se fier à personne...

En 1886, la famille Brightwell, originaire de Londres, débarque en Australie occidentale en espérant y faire fortune grâce à la pêche à la perle. 10 ans plus tard, le père, Charles, devenu le perlier le plus prolifique de la région, disparaît subitement de son bateau en pleine mer. Aucune trace de sang, de lutte, l'équipage tout entier n'a vraisemblablement rien vu. Qu'est-il véritablement arrivé à Charles ?
Eliza, la fille Brightwell, décide coûte que coûte de découvrir ce qui est véritablement arrivé à son père sur ce bateau. Mais dans cette petite ville de Bannin Bay où règnent la corruption et le racisme, les langues ne se délient pas facilement…
Le fait que le roman se passe en Australie - et qui plus est au XIXe - change de ce qu'on peut avoir l'habitude de lire. En somme, une belle lecture dépaysante teintée d'exotisme avec une nature luxuriante, du mystère, de l'aventure et un peu d'Histoire (liée notamment aux aborigènes et souvent méconnue). Une chouette découverte et une actrice à suivre !

Encore une fois, c'est grâce au Prix roman CSE Arquus organisé par mon entreprise que j'ai découvert ce roman. La fille du pêcheur de perles fait partie de la catégorie "Rentrée Littéraire 2022" et c'est un roman qui sait maintenir intact l'intérêt du lecteur !

La construction du récit est intéressante; alors qu'Eliza chercher à retrouver son père, elle se remémore des souvenirs passés. S'intercalent par moment un texte en italique, témoin d'une chasse à l'homme, et des extraits du journal de Charles, le père d'Eliza. Celui-ci nous expose de manière académique les découvertes qu'il fait sur la flore et la faune australienne. En effet, la famille Brightwell, origine d'Angleterre, s'est retrouvée contrainte d'émigrer afin de prendre un nouveau départ et le père, comme la fille, se passionnent pour la découverte d'espèces inconnues.

Tout est centré autour d'Eliza, qui a un caractère bien trempée, fait fi des bonnes manières anglaises (et se retrouve ainsi avec la peau un peu trop bronzée) et voue une admiration sans borne à son père. de même, elle semble très proche de son frère, malgré des relations parfois houleuses. Mme Brightwell est la grande absente, et nous n'apprendrons que plus tard ce qui lui est arrivé.

Lizzie Pook nous plonge dans l'Australie du XIXe siècle, et plus particulièrement dans l'univers des pêcheurs de perles. Je crois que c'est le première fois que je lis un roman qui ne se déroule pas dans l'outback, mais en zone côtière. le climat et les conditions de vie y sont pourtant tout aussi difficiles. le racisme vis-à-vis des aborigènes est monnaie courante et certains se font justice eux-mêmes. Ajoutez à cela des prédateurs tels que les crocodiles, les requins ou même les méduses et vous comprendrez à quel point la vie y est risquée ! Les conditions de travail des perliers sont souvent épouvantables et nombreux sont ceux qui ne reviennent pas, ou un membre en moins. J'ai beaucoup aimé tout cet aspect documentaire du récit.

A la manière d'un jeu de piste, comme ceux que lui créait son papa lorsqu'elle était enfant, Eliza remonte le fil des évènements pour tenter de comprendre comment son père a disparu, où il peut être, si il est toujours en vie. Comme je le disais plus tôt, l'intérêt du lecteur est éveillé en permanence car, au même titre que la jeune-fille, il chercher à obtenir des réponses. de plus, en dévoilant des morceaux du passé de la famille Brightwell, l'autrice nous permet de mieux comprendre Eliza et le lien qui l'unit aux siens.

Malgré cela, la narration est assez lente, monotone. Eliza n'est pas réellement parvenue à me toucher, d'autant plus qu'elle est intransigeante avec les autres. L'arrivée impromptue d'un "chevalier servant" semble un peu trop pratique, les femmes ne pouvant pas avoir accès à certains lieux seules, et l'opportun un peu trop bien disposé, annonçant un début de romance un peu trop facile.

Toutefois, même si certaines choses ne m'ont pas convaincue, j'ai pris plaisir à découvrir le fin mot de l'histoire et à suivre Eliza dans son périple.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..

En librairie depuis le 6 octobre, c'est à mon tour de vous parler de ce roman paru aux éditions Gallmeister. Je suis sous le charme de la couverture que je trouve magnifique et remplie de poésie. Les nuances bleutées attirent avec douceur. Elle me fait penser aux contes pour enfants ! J'ai beaucoup aimé ce roman et de partir en expédition dans la ville de Bannin Bay grâce à Eliza, notre héroïne principale. Entre la terre rouge et l'immensité de la mer, j'ai fait une belle plongée entre 1886 et 1896. J'ai apprécié en apprendre plus sur les pêcheurs de perles et totalement conquise par la façon dont Lizzie Pook décrit la faune et la flore. Concernant Eliza, le courage dont elle fait preuve pour l'époque. Sa détermination, pour obtenir la vérité et ses convictions sont une véritable force. Abordant l'immigration en Australie et la maltraitance, il y a beaucoup de profondeur dans ce roman. L'intrigue autour de la mort du père d'Eliza est très bien menée malgré selon moi certains passages un peu lents. Les animaux féroces de la mer ne sont pas si différents de certains hommes dans ce roman !