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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une étudiante originaire de Buenos Aires part à Londres pour y faire des études et, avec un peu de chance, y trouver un emploi stable. Elle pensait fuir la misère mais c'est une autre misère à laquelle elle va être confrontée dans cette Angleterre de l'après Brexit où les étrangers ne sont pas forcément les bienvenus. Un pitch prometteur donc, d'autant que les éditions Notabilia nous ont confectionné, comme à leur habitude, une magnifique couverture, très graphique, très épurée, très réussie. J'ai le regret de vous annoncer que ce livre n'est pas à la hauteur de sa parure. On y tourne en rond, comme cette pauvre étudiante, entre des scènes de « l'auberge espagnole » en plus trash ou de « Ken Park » en plus soft, à la limite de l'incongru (« ah oui, tiens, si on baisait »). C'est selon. Dommage, parce que le thème du prolétariat international est un thème intéressant, à l'heure de la globalisation et des horizons nationalistes et bouchés. L'héroïne argentine se mutile pour oublier ses frustrations, ses déceptions, les pressions qu'elle subit, à distance, de la part de sa mère qui a mis en elle toutes ses vaines espérances et qui l'espionne par débit de carte de crédit interposé (basique). Mais là encore, l'auteur ne va pas au bout de ces plaies, de leur signification. Rien de spécial donc dans ce petit roman qui a le mérite de se lire vite. Et moi qui me réjouissais de découvrir une écrivaine argentine. Zéro pointé, comme sur la couv'.

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Bonne élève Paula Porroni Noir sur blanc Notabila, janvier 2019, #Bonneélève #NetGalleyFrance
"On ne peut lâcher ce premier roman optimiste et désespéré" nous dit l'éditeur et pourtant ce n'est pas l'envie qui m'a manquée! Seule la brièveté du roman m'a incitée à aller jusqu'au bout de cette descente aux enfers. Une jeune femme argentine, diplômée d'une bonne université anglaise , décide de revenir en Angleterre après quelques années passées en Argentine. La crise économique en Argentine ne lui permet pas de trouver un travail correct donc elle décide de tenter un doctorat , pour cela elle ponctionne les réserves familiales , et repart en Europe. Mais les choses ne se présentent pas comme elle le souhaite et c'est la spirale infernale... Voilà au départ une trame malheureusement classique mais cette "bonne élève" est aussi d'un égocentrisme démesuré et victime d'une addiction , elle se sait perdante, elle se voit perdante et s'autodétruit , automutilation, sévices corporels, alcoolisme , sexe tout est bon pour se punir et se déconsidérer... Un roman troublant, perturbant. Je n'ai apprécié ni le sujet ni l'écriture. J'ai trouvé que ces phrases verbe, sujet, complément autour d'un JE omniprésent d'un ennui incommensurable Quelle déception! Je vais finir par penser que la littérature latino-américaine ne me convient pas et cela ne sera pas faute d'avoir essayé ..
Merci aux éditions Notabila pour cette découverte.
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Ne trouvant pas de travail à Buenos Aires, la narratrice, une jeune fille argentine, revient en Angleterre où elle a obtenu un diplôme en histoire de l'art. Sa mère subvient seulement à ses besoins pour un temps, son père décédé ayant laissé un petit héritage. Elle espère sortir la tête de l'eau et raccrocher avec les petits boulots qu'elle exerce. Mais les offres d'emploi sont rares et quand il y en a une, elle doit s'arranger pour faire disparaître quelques années de son CV. Mais, elle parvient à décrocher une bourse pour une thèse. Certes, l'université n'est pas prestigieuse mais c'est déjà ça.

La narratrice vit dans la peur d'échouer et celle engendrée par sa mère qui surveille à la loupe ses dépenses. Constamment sous pression, elle va d' hébergements temporaires en sous-locations minables. Enfermée dans une spirale avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, elle inflige à son corps des mutilations et des privations.

Ce court roman est assez anxiogène et je suis très partagée car j'ai trouvé l'ensemble très inégal. Il y a des passages assez crus ou sans intérêt et j'ai souvent eu l'impression de tourner un peu en rond sans comprendre où l'auteure voulait en venir. Avec une écriture sans artifices, cette lecture n'a pas su me convaincre. Dommage...
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La narratrice, originaire de Buenos Aires, a toujours été une bonne élève. Elle a fait des études d'Histoire de l'Art dans une excellente université en Angleterre. Lorsqu'elle retourne en Argentine, impossible de trouver un travail à la hauteur de ses espérances. Elle repart en Angleterre, mais ne décroche pas le genre de métier qu'elle vise. Elle finit par obtenir une bourse de doctorat, mais cette fois-ci elle est dans une université de second choix. Peu à peu, elle décroche et dépense tout l'argent que sa mère lui envoie pour poursuivre ses études un an de plus.
Déchéance, désillusions, isolement, mal être de la jeune femme rendent cette lecture pénible. On tourne et on retourne les mêmes problèmes dans tous les sens sans aucune lueur d'espoir. Vraiment désespérant !
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