AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,71

sur 28 notes
5
14 avis
4
2 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La lutte n'est jamais finie

«  Moi, Julia » nous racontait l'histoire de Julia Domna et son rôle crucial dans l'accession de son mari, Septime Sévère, au pouvoir impérial.

Cette lutte pour le pouvoir suprême nous était racontée par le médecin Galien, qui avait divisé son récit en fonction des ennemis de la syrienne devenue impératrice de Rome.

Le récit se poursuit de la même façon dans ce second tome car comme on le sait, s'il est difficile d'accéder aux fonctions suprêmes, il est encore plus ardu de s'y maintenir. Surtout si les dieux décident de s'affronter par votre intermédiaire…

C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la plume de Santiago Posteguillo, toujours aussi efficace et entraînante que ce soit pour traiter de scènes de batailles ou de disputes familiales.

Les neuf cent pages du récit défilent à toute vitesse et sans temps mort comme dans le précédent tome.

L'immersion est totale dans cet empire romain, entre luttes d'influence entre le Sénat et l'empereur et rôle de l'armée qui peut faire et défaire des dynasties, où la science se heurte à l'obscurantisme.

Cependant, ici le ton est beaucoup plus sombre qu'auparavant car les épreuves se succèdent pour Julia : trahison, conflits familiaux, maladie, meurtre…l'histoire romaine n'a rien à envier à Game of Thrones.

On retrouve aussi un hommage aux récits mythologiques, avec l'intervention des dieux, où les hommes ne sont que les jouets des dieux malgré leur intelligence ou leur force.

J'ai aimé retrouvé cette femme intelligente, ambitieuse et déterminée, même si elle finit par tout sacrifier pour le pouvoir suprême. Il est intéressant de noter comment elle utilise sa condition de femme, donc forcément négligeable pour les romains, pour se défaire d'ennemis qui ont eut le tort de la sous-estimer.

Ce roman, est divertissant, très bien documenté et offre un portrait d'une femme qui a su se hisser par la force de son caractère jusqu'à la divinité. Une plongée dans la Rome, pleine de bruit et de fureur.
Commenter  J’apprécie          60
Ce livre est la suite de Moi, Julia, et c'est encore une lecture très agréable, intéressante, palpitante même, autour de cette femme qui fût Julia Domna Augusta, impératrice de la Rome Antique (c.197 dC).
Le livre a 786 pages et pesait, dans cette édition, 1 kilo 200 grammes à soutenir, mais cela vaut la peine.

Julia est Impératrice, mère des armées, épouse de Septime Sévère et sa vie nous est racontée par le médecin impérial, Galien de Pergame.
Les chapitres sont courts, avec un texte si visuel et dynamique que l'imagination s'envole et l'on se retrouve dans un bon péplum en technicolor.

Julia a constitué une nouvelle dynastie avec son époux, l'Empereur Septime Sévère, grand militaire et stratège, et ses deux fils Antonino et Geta.
Julia esta ambitieuse, intrigante, très intelligente. A Rome tous veulent le pouvoir et ils sont disposés à tout pour l'avoir : intrigues, assassinats, empoisonnements, rapts, viols, incendies, inceste, trahisons, mensonges. Tout peut servir, il n'y a pas d'éthique.
Les deux fils de Julia sont destinés à régner, mais ils ne veulent pas partager le pouvoir.

Les situations les plus incroyables surviendront avec des solutions qui ne sont pas toujours justes, mais c'est la couleur locale en 197 dC. Garder le pouvoir ou mourir, telle est la devise.
Dans ces conditions, il est difficile de juger les actes de Julia car étant femme, et de plus étrangère (syrienne), elle n'aurait pas du accéder au pouvoir le plus haut de l'État.

Les cohortes romaines, si impressionnantes, si parfaites, étaient constituées en grande partie de mercenaires recrutés aux quatre coins de l'Antiquité. Ces hommes étaient très vénaux, réclamant toujours plus aux Généraux, refusant le combat en cas d'impayés. Et il est vrai que les chances de rester en vie étaient infimes… le Sénat était indépendant de l'Armée et le Cesar avait besoin de ce Sénat pour régner. Un Sénat corrompu qui survivait avec des intrigues sordides.

L'attitude de Julia, indomptable, ambitieuse, rétive, va indisposer les dieux de l'Olympe qui vont se diviser en deux groupes irréconciliables. Les dieux, aussi peu conciliants que les simples mortels. C'est le côté fantastique dans le récit de Posteguillo.

Julia a eu la main sur l'Empire Romain, une tâche de titans, elle, la manipulatrice implacable, mais toujours cérébrale.
Il y a d'autres profils de femmes magnifiques dans ce beau roman : la soeur de Julia, Maesa, celui de sa nièce Sohemias, celui de l'esclave Lucia.
Quelques hommes m'ont paru remarquables : Septime Sévère le mari ,son amant Quinto Mecio, le médecin Galien.
Un très bon roman.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (115) Voir plus



Quiz Voir plus

Devenez très fort en citations latines en 10 questions

Que signifie Vox populi, vox Dei ?

Il y a des embouteillages partout.
Pourquoi ne viendrais-tu pas au cinéma ?
J'ai un compte à la Banque Populaire.
Voix du peuple, voix de Dieu.

10 questions
543 lecteurs ont répondu
Thèmes : latin , Citations latines , antiquitéCréer un quiz sur ce livre

{* *}