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Critique de chocoladdict


// L'ENVIE D'AVOIR ENVIE ⚓// Si Flaubert avait été un contemporain de Johnny, il aurait probablement chanté L'envie ou alors Noir c'est noir, comme le nuage qui plane sur sa vie en 1873.

Flaubert a 53 ans, il a déjà écrit les romans qui passeront à la postérité (Madame Bovary, L'éducation sentimentale, salammbô) et il traverse un épisode dépressif. Non seulement il craint la ruine financière mais l'inspiration semble l'avoir définitivement quitté, sa main tremble dès qu'il l'approche d'une feuille de papier. ⚓
Il n'a envie de rien mais se décide tout de même à partir passer l'automne à Concarneau. Est-ce les descriptions des sardinières, de la ville close, des marins rentrant au port, de l'atmosphère du bord de mer mais c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à apprécier ce roman.

Au contact de deux hommes de science qui n'ont rien à voir avec la littérature, Flaubert sort peu à peu de sa léthargie. Les passages les plus intéressants pour moi sont ceux où il se remet enfin à écrire et où l'on assiste à la naissance d'une phrase, modelée, taillée, recoupée, retravaillée jusqu'à ce qu'elle glisse sans accrocher dans la bouche de celui qui la prononce.

Si la lecture d'Un automne de Flaubert n'a pas été déplaisante, elle a pâti du fait de passer juste derrière la lecture d'Une machine comme moi d'Ian McEwan. C'est injuste mais c'est ainsi. Est ce que cela vous arrive ou est ce qu'aucune de vos lectures ne déteint sur les autres ? ⚓
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