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Citations sur Comment les économistes réchauffent la planète (95)

… une baisse de 4°C de la température globale correspond à une période de glaciation, qui régnait il y a plus d’une dizaine de millénaires : une grande partie de l’Europe était alors sous les glaces.
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En revanche, pour deux climatologues comme Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel, « il serait très difficile, voire impossible de faire face aux conséquences d’un réchauffement global supérieur à 1,5°C ou 2°C tant pour la biodiversité que pour les sociétés humaines
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Un économiste comme Richard Tol, en pointe sur l’évaluation des dommages, peut ainsi écrire : « un siècle de changement climatique ne sera pas pire que de perdre une décennie de croissance. Ce n’est donc pas un problème important pour le XXIè siècle ».
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… la croissance de long terme est généralement estimée autour de 2% par an. […] si le changement climatique engendre des pertes annuelles de 1% en 2100, alors que la croissance de long terme est de 2%, les pertes du changement climatique ne représentent qu’une demi-année de croissance. Le niveau de richesse qui aurait dû être atteint au 1er janvier 2100 sans changement climatique ne le sera qu’au 1er juillet 2100 à cause du changement climatique.
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Selon plusieurs études, le changement climatique est bénéfique pour des réchauffements faibles, jusque entre 1°C et 2°C.
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… les 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑐𝑡𝑠, c’est-à-dire les dégâts physiques et biologiques engendrés par le réchauffement : hausse du niveau des mers, augmentation des canicules, disparition de certaines espèces végétales ou animales… Mais l’Économiste, lui, s’intéresse à autre chose, aux dommages du réchauffement qui sont la conséquence pour les sociétés humaines des impacts. Un impact, par exemple la disparition d’une fleur de montagne, ne représente pas forcément une perte pour la société. De la même manière, une canicule n’est pas en elle-même un dommage : elle le devient lorsqu’elle provoque des pertes de bien-être, des dépenses de protection (climatisation) ou des décès. Comment les impacts se répercutent en dommages est incertain, comme le reste. Un même impact physique, par exemple une hausse du niveau des mers, peut donner lieu à des dommages très différents, selon que le pays concerné a beaucoup d’installations côtières ou non, selon qu’il engage des actions de protection ou non. Les impacts, aussi importants ou spectaculaires soient-ils, ne disent par eux-mêmes rien sur les dommages du changement climatique pour les sociétés humaines : aux yeux de l’Économiste, telle est la distinction que de nombreuses personnes oublient.
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Comment l’Économiste parvient-il à évaluer monétairement un objet si difficilement saisissable comme les dommages évités ? Ce chapitre présentera les trois méthodes utilisées et les difficultés qui leur sont inhérentes. Les évaluations selon ces méthodes donnent une image inoffensive des dommages liés au changement climatique, dont la gravité est loin d’égaler les crises économiques.
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… ce nouveau type d’évaluation [coût-bénéfice] donne à l’Économiste une position centrale. Dans l’approche coût-efficacité, c’est le consensus scientifique ou politique qui détermine les objectifs, et l’Économiste ne pouvait que conseiller sur les moyens de la politique climatique. Le savoir de l’Économiste est encore subordonné à d’autres savoirs, notamment géophysiques, et à d’autres décisions, notamment politiques. L’analyste coût-bénéfice et la recherche d’un réchauffement optimal étendent au maximum le rôle de l’Économiste, jusqu’au point où elles renversent leurs rapports de force entre les avoirs d’une part, et la prise de décision d’autre part. L’Économiste devient le référent central du calcul […]
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Le calcul économique se fait fort de déterminer le niveau de richesse à transmettre au futur et la part précise qui revient à chacun des moyens : épargne pour investir dans le capital manufacturé ou réduction démissions pour investir dans le « capital climatique ».
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Le problème du changement climatique devient alors un problème entièrement économique : la réduction des émissions entraîne des investissements supplémentaires et diminue la consommation d’aujourd’hui mais elle augment celle du futur, car elle diminue les dommages climatiques. La politique climatique n’est alors qu’un aspect d’une question plus générale : à quel moment fait-il disposer de plus de consommation ? Faut-il épargner plus aujourd’hui pour consommer plus demain, ou le contraire ? Quelle richesse transmettre dans le futur ? Réduire les émissions limiter le réchauffement climatique, est ainsi vu comme un investissement pour le futur, qui doit avoir le même taux de rendement que les autres investissements réalisé.
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