Le Grand Marin

Une ode à la déchéance humaine. . .
(Qui valait bien tous ces prix)
On crache, on picole jusqu'à se saouler la gueule et on se mouche dans ses doigts tout en fumant un nombre incalculable de cigarettes. ..
Et ça tout au long de ce livre.
A peine croyable !

On se laisse embarquer (c'est le cas de le dire !) dès les premières pages avec Lili, la narratrice et alter égo de l'auteure et on vogue avec elle de page en page. On a peur, on vibre avec elle, on souffre avec elle, on a presque le mal de mer (contrairement à elle, qui ne semble pas en souffrir),... Une fois à terre, on fait avec elle le tour des bars, on se saoule, et on n'espère plus qu'une chose : repartir, encore et encore, se mesurer encore une fois à l'océan déchaîné, à la morsure du froid, à la fatigue, au désespoir…tout ça dans le seul but de se sentir vivre. le style sobre, l'écriture parfois hachée, presque haletante, participe de la grande facilité avec laquelle on plonge dans ce roman.

En bref, un roman époustouflant dont je ne peux que conseiller la lecture.

La fuite en Alaska d'une femme frêle qui apprend la dureté du métier de marin. Et qui s'entiche de l'un d'eux, le fameux grand marin, majestueux sur les flots, rattrapé par ces démons sur la terre ferme. Une plongée passionnante dans une profession atypique, au coeur d'un pays sauvage. Mais les 100 dernières pages sont superflues. Quant à la fin, elle est illogique et d'une niaiserie navrante.

Très mitigée sur cette lecture! L'histoire est belle globalement mais assez violente dans ses détails et puis j'ai trouvé certains passages trop longs et sans intérêt ! Et la fin... il me manquait quelque chose, un rebondissement?!

un vrai roman d'aventures. Une jeune femme débarque pour la saison de pêche en Alaska. Elle va s'immerger complètement dans ce monde, marin parmi les marins, partageant avec eux le hissage des calangres ou le dépecage des poissons, la fatigue des nuits sans sommeil mais aussi la camaraderie et peut-être un peu plus..

J'ai lu ce livre parce qu'on me l'a offert. J'ai eu du mal à y rentrer : au fil des pages, les mêmes petits bouts de vie qui se répètent, lili, enfant sauvage, est parachutée par choix (mais on ne sait pas pourquoi) au bout du monde, face à la mer, sur la mer, dans un monde de pêcheurs rudes, et veut vivre cette vie. Jusque là rien de très exaltant, des phrases bizarrement construites, beaucoup de monde qui se croise, s'entraide, se co-alcoolise.. et puis il s'est passé quelque chose, en moi, en même temps que rien n'avançait dans l'intrigue, et que se répétaient inlassablement les mêmes scènes, je me suis sentie littéralement bercée par le sac et le ressac du récit, portée par le tempo des vagues, agitée par la houle, apaisée par les virées au calme sur les quais. C'est ce rythme qui m'a poussée à reprendre le bouquin, à tout moment, dès que j'avais un instant de libre, pour le plaisir de retrouver en moi l'écho des mouvements primitifs de l'eau profonde

froid, humide, salé, tempétueux, violemment humain

Ce livre m'a fait découvrir le monde de la pêche en Alaska.
Les images suggérées par ce beau poème sont terribles et magnifiques.
Cependant il y a beaucoup de longueurs et de répétions.

Découverte d'un monde d'hommes, celui des pécheurs, par la présence et la force de cette femme qui finit par y trouver sa place... Très intéressant à découvrir !

Une merveille ...