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Un premier roman sous forme épistolaire, mélange de thriller psychologique et de nature writing. Un huis-clos inoubliable dans lequel l'océan et la faune marine créent une atmosphère angoissante et mystérieuse. Un coup de coeur !

L'histoire se déroule au XVIIIème siècle. On suit le parcours de Danaé Berrubé-Portanguen, dite Poussin, enfant dans les premières pages. Née sur l'île d'Ys, au large de l'Atlantique Nord, on ne sait presque rien de cette petite orpheline, à part qu'elle possède un don rare, celui de savoir nager. L'un des points forts de ce récit est la qualité de la narration. L'écriture de cette jeune romancière québécoise est tout simplement magnifique, élégante, empreinte de pigmentations contrastées et d'infusions sensorielles : le gris acier de l'océan, le bleu profond du ciel et la blancheur crémeuse des crêtes des vagues ; le bruit des vagues, des oiseaux marins, des assauts du vent qui souffle en rafales et devient meurtrier ; l'éclat d'une bonne pêche, le timbre de la peur, la tonalité du deuil. De cette façon, sa plume devient tour à tour, douce, cotonneuse, indigente, glaciale, ou poisseuse. Elle se gorge de tempêtes balayées de bourrasques violentes, brise les navires pour n'en laisser que des carcasses, s'imprègne d'embruns salés, s'évapore dans des brumes épaisses, se noie dans ses profondeurs, plongeant les lecteurs dans des nuits glacées et vides, emplies de drames humains, de tristesse et de larmes.

Deux hommes, seuls face à l'océan en furie. La nature se révèle hostile et impitoyable et les dénude, explorant leurs silences, leurs erreurs passées, sondant leur âme. Un magnifique roman d'atmosphère, à lire absolument.

Un petit roman qui a pour décor une petite île isolée et l'immensité de l'océan. Au loin, sur le continent, l'oppression et la dictature. Une histoire profondément humaine, un texte qui ne peut que séduire par ses thèmes : la liberté, la solidarité, l'amour. Une écriture sobre, délicate, touchante et poétique. Un roman solaire.

Coup de coeur de Bichonbichette : Selon Mariette Navarro, les marins se classent dans une catégorie bien spécifique : « Il y a les vivants, les morts, et les marins ». (p.35). Moi, je classe Mariette Navarro dans la catégorie des poétesses, des enchanteresses, des magiciennes et des sirènes … Sa mélodie harmonieuse m'a envoutée, happée, entraînée par le fond. J'ai risqué la noyade les yeux grands ouverts, prête à découvrir les abysses, le triangle des Bermudes, ceinte d'un brouillard de coton opaque et oppressant. Quelle plume magnifique qui nous entraîne dans un autre univers, celui de la mer, de la solitude, mais aussi de la folie, un univers où il n'y a pas d'explications, on dérive, on subit, on vit au rythme du coeur du bateau, car oui, si vous ne le saviez pas, les bateaux ont un coeur et aussi une âme …

Evie attend avec inquiétude le retour de son fiancé Liam, parti en mer alors qu’une tempête s’est levée. Comme un mauvais présage, la houle a ramené le corps d’une baleine en décomposition dans la baie. Tout le roman s’articule autour de cette attente. A partir de là, ses souvenirs se mélangent, son attrait pour l’océan, l’attirance pour cette île malgré sa rudesse, sa famille, sa vie de couple. A cette intrigue très intimiste, l’auteure crée un cadre mystérieux, oppressant où l’île ajoute au sentiment d’isolement et où l’océan, sa faune et ses tempêtes prennent une large place, comme des protagonistes à part entière. Un premier roman ambitieux et réussi sur les fractures familiales où l’océan, en perpétuel mouvement, sonde la complexité, la contradiction des sentiments et révèle les désirs, les fragilités, la solitude et le besoin de recevoir de la tendresse et de l’amour.

L'océan est au coeur de ce conte cruel. "Naufrages" 'est un beau récit emprunt de violence et de tristesse, une histoire de survie d'une petite communauté de pêcheurs isolée entre mer et montagnes, qui doit sa survie au naufrage de bateaux. L'écriture est envoûtante, à la fois sobre et épurée. A lire absolument.

Proposé par HordeduContrevent : Un recueil de nouvelles poétiques et tendres dans lequel le lecteur retrouve l'univers rêveur de Yoko Ogawa. La mer est ici une métaphore de la vie. L'écriture de l'auteure a la douceur du ressac, la caresse salée des embruns.

Coup de coeur de HordeduContrevent : Ce roman évoque une époque révolue, celle de la Norvège avant la découverte du pétrole. Nous suivons le quotidien d'une famille de pêcheurs sur une île tout au nord de la Norvège, une île proche du cercle polaire, dans l'archipel dit aux milles îles qui porte le nom des familles qui y vivent. Un livre qui m'a apporté du calme, a épousé ma solitude de lectrice. La trame narrative y est lente mais aussi toujours en mouvement. Je m'y suis sentie comme en mer : bercée par les vagues, ballotée par moment, et en même temps ancrée en mon moi intérieur. Je m'y suis sentie bien.

Coup de coeur de HordeduContrevent : Entre ciel et terre, entre vie et mort, entre montagne et mer, entre sommeil et réalité, l'Islande, île rude, sauvage, cruelle, présentée et honorée dans toute sa rigueur, dans toute son âpreté, dans toute sa beauté glaciale, dans ce majestueux livre poétique et ensorcelant. Premier tome de la trilogie, il est des livres dont on ressort émue et marquée.

Coup de coeur de Sachka : Bernard Giraudeau nous raconte l'histoire de ces hommes et de ces femmes qui ont voué leur vie à la mer : des marins, des mères de famille, leurs filles, leurs fils, des femmes chagrines qui attendent à quai le retour de leur homme et qui rêvent d'une vie meilleure, d'un ailleurs. L'écriture de Bernard Giraudeau est libérée, sauvage. C'est violent et c'est doux à la fois. Ses mots sont semblables aux flots de la mer, la mer dont il nous parle si bien ; ils glissent, ils claquent, ils éclaboussent pour finalement nous envelopper, sensuels et voluptueux comme une caresse. Une écriture qui nous prend aux tripes, qui nous ébranle.

Coup de coeur de Zazaboum : Un récit documentaire aux allures de roman d'aventures ! En plein coeur de l'hiver, Frédéric Brunnquell va embarquer sur le plus grand chalutier français, le Joseph Roty pour une campagne de pêche du merlan bleu en Atlantique nord. II va vivre au rythme de l'équipage, va subir les odeurs, les bruits, la promiscuité, les dissensions, le gros temps et surtout la tempête ! Pour le commun des mortels c'est franchement horrible mais il faut lire ce livre, il n'y en a pas tant que ça à témoigner de ce métier.

"Le ciel était gris, il neigeait légèrement et paisiblement, il n'y avait pas un bateau en mer, mais sans cesse le bruit des oiseaux et les cris qui venaient de l'intérieur d'elle-même."Novembre 1944. Le MS Rigel, qui transporte des troupes allemandes et des prisonniers russes, est coulé au nord de la Norvège. L'un des naufragés échoue sur les rives de Barrøy, une petite île déserte où vit Ingrid. Cachant sa présence à l'occupant, la jeune femme le soigne et l'arrache à la mort. Tous deux vont s'aimer dans l'intimité des longs mois d'hiver. Mais la guerre finit par les rattraper...Après le succès des Invisibles, Roy Jacobsen met en scène, avec une force et une poésie rares, une histoire d'amour et de survie dans ce lieu hors du temps que vient troubler l'Histoire.

Coup de coeur de Berni_29 : La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. Un livre plein de secrets, de silences, de regards qui valent parfois plus que mille mots. Entre romance, policier et roman d'ambiance, Claudie Gallay signe un livre touchant et étrange. Son écriture nous plonge dans l'atmosphère tempétueuse et brutale.

Dans les années 1920, des hommes embarquaient sur ces immenses bateaux-usines pour de longs mois de pêche dans les eaux glaciales de la Mer du Kamtchaka. Ce roman décrit et dénonce les conditions de vie misérables, inhumaines, intolérables de ces hommes employés à mettre en conserve du crabe, produit de luxe destiné à l'exportation pour un salaire de misère. Le style est très descriptif, direct, froid. Mais aussi, contrairement à ce que l'on pourrait penser, j'y ai trouvé une écriture poétique. Chaque page s'imprègne de colère, de ressentiment face à l'exploitation humaine. Il s'en dégage beaucoup de force et d'authenticité.

Coup de coeur de HordeduContrevent : Quand des témoignages, réunis et structurés, permettent de faire exploser la vérité, de dégoupiller les rumeurs et de tuer toute forme d'indifférence et d'oubli. Quand un livre permet de réhabiliter des personnes, de leur offrir dignité et honneur. Oui, mon coeur déborde et se serre, ma tête s'indigne, après lecture de ce livre engagé et vibrant, véritable hommage, défendant des plongeurs coréens qui, au péril de leur vie, sont allés repêchés les cadavres de personnes après le naufrage du Sewol, ferry sud-coréen assurant la liaison entre Incheon et l'île de Jeju, le 6 avril 2014. Au-delà de la dénonciation, ce livre est très émouvant. L'auteur a magistralement réussi à ce que l'on n'oublie jamais et les défunts et les plongeurs.

Coup de coeur de HordeduContrevent : "En quelques mots, c'est un texte poétique à la fraicheur d'eau de rose sur du coton, une petite chaleur mauve qui parfois se fait ardente et féline. Un texte d'une féminité élégante et délicate. Un parfum, telle une infusion d'iris. Ou un endroit, celui du petit creux tendre sous les clavicules. Un trésor de peu de choses." "En arrière-plan, la mer. Son ressac, comme un crissement de taffetas, agressif et apaisant à la fois ».

"Le cartographe des Indes Boréales" est un roman captivant et instructif, fleuretant avec plusieurs genres littéraires, à la fois roman historique, roman d'aventure et d'espionnage. L'histoire commence en 1628 à Stockholm. Le narrateur, Izko, alors âgé de treize ans, assiste médusé, au naufrage du Vasa, fierté des hollandais. Pendant que le navire sombre, Izko est témoin de l'assassinat d'un lapon sur le pont du navire et de la fuite de sa jeune compagne portant dans ses bras son nouveau né. Projeté au coeur de l'intrigue, Izko n'aura de cesse de retrouver la jeune femme et son enfant, de comprendre les intérêts de cette affaire. Un roman dense, instructif, formidablement documenté et dépaysant sur le grand nord suédois du 17ème siècle.

Coup de coeur de Selias : Quand Lili Colt arrive à Kodiak, un port de l'Alaska, elle sait qu'elle va enfin réaliser son rêve : s'embarquer sur un de ces bateaux qui partent pêcher au loin. Pour la jeune femme, une véritable aventure commence. Mais le choc est brutal. Il lui faut dormir à même le pont dans le froid insupportable, l'humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, les blessures...Seule femme au milieu de ces hommes rudes, au verbe rare et au geste précis qui finiront par l'adopter. A terre, Lili partage la vie des marins -les bars, les clubs de strip-tease, les motels miteux. Quand elle tombe amoureuse du " Grand marin " , elle sait qu'il lui faudra choisir entre sa propre liberté et son attirance pour cet homme dont la fragilité la bouleverse. Entre Jack London et Marguerite Duras, Catherine Poulain fait entendre une voix unique dans le paysage littéraire français, avec ce magnifique premier roman qu'on devine très autobiographique.

Coup de coeur de Pascaline80 : Dans ce petit village de la pointe du Finistère, c'est une véritable lutte contre les éléments que doivent mener ces hommes qu'on appelle "les goémorniers". Orpheline à douze ans, Madeleine en sait quelque chose. Très vite, elle rejoint les hommes sur la grève :pour récolter les algues et les vendre une fois séchées. Heureusement, il y a Yves, l'homme que Madeleine a choisi. Ensemble ils se battent pour offrir à leurs enfants un avenir moins sombre. Le jour où leur fille aînée épouse un quartiermaître, ils voient enfin naître l'espoir de jours meilleurs... Un magnifique tableau de la fin du XIXe siècle d'une communauté de pêcheurs bretons où le drame, la fierté et le courage font partie intégrante de la vie quotidienne.

Avec 'Une longue impatience', Gaëlle Josse signe un roman d’une grande retenue et d’une humanité rare, et un bouleversant portrait de femme, secrète, généreuse et fière. Anne incarne toutes les mères qui tiennent debout contre vents et marées. « C’est une nuit interminable. En mer le vent s’est levé, il secoue les volets jusqu’ici, il mugit sous les portes, on croirait entendre une voix humaine, une longue plainte, et je m’efforce de ne pas penser aux vieilles légendes de mer de mon enfance, qui me font encore frémir. Je suis seule, au milieu de la nuit, au milieu du vent. Je devine que désormais, ce sera chaque jour tempête. »

Proposé par Selias : Un couple de trentenaires partis faire le tour du monde. Une île déserte en plein Atlantique Sud, très au large de la Terre de Feu. Une nature rêvée, sauvage, qui vire au cauchemar. Un homme et une femme amoureux, qui se retrouvent, soudain, seuls. Leurs nouveaux compagnons : des manchots, des otaries, des éléphants de mer et des rats. Comment lutter contre la faim et l'épuisement ? Et si on survit, comment revenir chez les hommes ? Un roman où l'on voyage dans des conditions extrêmes, où l'on frissonne pour ces deux Robinson modernes. Une histoire bouleversante.

Coup de coeur de HordeduContrevent : Sur une plage, quelque part en France, une baleine blanche s'est échouée. Une baleine échouée qui fait naitre rumeurs, suspicions et devient le centre de toutes les conversations, au point que le narrateur décide avec son amie Odile, d'aller la voir de ses propres yeux. Quintessence de la beauté, de la pureté de l'écriture, du pouvoir de la littérature, ce tout petit texte de Paul Gadenne. Court et magistral.

Proposé par Zazaboum : Une île bretonne, un bar-tabac-journaux-articles de plage, lieu de rassemblement incontournable au pied de la falaise et tenu par Scarlette au franc-parler débonnaire mais meurtrie ! Autour du juke-box rescapé des années 60, la vie, la musique, l'amour, l'amitié, l'humour et l'entraide vont devenir de précieux alliés face aux éléments qui se déchaînent ! Des personnalités vont se dévoiler et c'est un régal d'empathie, sans concession pour les défauts, que Hervé Bellec délivre comme une ordonnance de vie à croquer à pleine dent ! Ses portraits de femmes sont fabuleux ! Un délice de caramel aux cristaux de beurre salé qui croquent sous la dent ! Un coup de coeur !

Au début des années 1930, un jeune chercheur en géographie humaine se rend dans une île isolée au sud de Kyûshû. Une île petite et dense comme un bonsaï où, entre mer et montagne, il chemine dans la forêt de brume ou les villages accrochés aux pentes abruptes, attentif à la moindre rencontre, animaux, fleurs ou humains. Il cherche les ruines d'un immense monastère bouddhiste, recueille les croyances anciennes, mène de longues conversations avec un ancien marin retiré au milieu de la forêt. C'est un monde où le temps semble s'être arrêté, dont la sérénité est cependant rompue par les traces des violentes destructions qui l'ont jadis traversé. Ce roman à l'écriture limpide nous transmet une forme de tranquillité, à la recherche de l'accord secret entre une terre et la vie qui l'anime, du lien spirituel qui nous unit à la nature et à la mémoire.

Coup de coeur de Selias : David Vann a l'art de créer le malaise dans ses romans et les histoires de famille sont le socle de son imaginaire. Les histoires de famille avec lui finissent mal en général… Dans ce roman, là encore, c'est une histoire de famille, plus précisément un règlement de compte entre frère et soeur. La deuxième spécificité de David Vann c'est son amour de la nature qui est omniprésente dans ses romans . La, en particulier, nous assistons à de magnifiques descriptions de la faune sous marine, raies, requins... dans des paysages grandioses, un rien inquiétant parfois. J' ai beaucoup aimé ce dernier roman de David Vann, fidèle à ses thèmes de prédilection, les problèmes familiaux et une belle et âpre nature.

Coup de coeur de Selias : Est-ce vraiment une bonne idée pour régler des problèmes de couple que de partir en mer sur un voilier pendant plusieurs mois avec femme et enfants ? C'est presque gagné jusqu'à ce que l'histoire bascule dans le drame. Dans ce roman à deux voix, Juliet raconte sa version et le journal de bord de Michael est l'autre voix , les deux alternent et se complètent.

Elle vit seule avec ses deux petits garçons et pour la première fois les emmène en vacances. Cette escapade doit être une fête, elle le veut, elle le dit, elle essaie de le dire. Ensemble ils vont donc prendre le car, en pleine nuit, sous la pluie. Les enfants sont inquiets : partir en période scolaire, partir en pleine semaine, partir en hiver à la mer les dérange. Et se taire, et se taire, surtout ne pas pleurer, surtout ne pas se faire remarquer, emporter toute ses affaires pour se rassurer, juste pour se rassurer, pour ne plus avoir peur de la nuit. Car demain tout ira bien, demain ils seront heureux. Au soleil, ils iront voir la mer. Dans une langue âpre, empreinte de poésie, de tendresse et de révolte, Véronique Olmi compose une histoire simple et bouleversante. Car ce roman est aussi un cri,- dérangeant, terrifiant comme une lame de fond, un miroir...

Proposé par NathalieFerron ; La trilogie de Roxanne Bouchard : 1. "Nous étions le sel de la mer" / 2. "La Mariée de Corail" / 3. " Le murmure des hakapiks " // Polars poétiques !

Proposé par NathalieFerron Second tome de la trilogie de Roxanne Bouchard

Proposé par NathalieFerron : Troisième tome de la trilogie de Roxanne Bouchard

Coup de coeur d'Afriqueah : Avec beaucoup de justesse, Gaudé nous fait vivre le drame de la Louisianne et de la Nouvelle-Orléans lors du cyclone Katrina, la fureur du ciel, la violence du vent, la nature se déchaîne. Le style de l'auteur est puissant, émouvant, bouleversant, très sombre.

Coup de coeur de HordeduContrevent : À travers une chronique familiale, ce roman dresse le portrait d'une famille de pêcheur. L'écriture de Grégory Nicolas est simple mais va droit au coeur. Un récit touchant, généreux et lumineux.

"Les petits cons de la corniche. La bande. On ne sait les nommer autrement. Leur corps est incisif, leur âge dilaté entre treize et dix-sept, et c'est un seul et même âge, celui de la conquête : on détourne la joue du baiser maternel, on crache dans la soupe, on déserte la maison." Le temps d'un été, quelques adolescents désœuvrés défient les lois de la gravitation en plongeant le long de la corniche Kennedy. Derrière ses jumelles, un commissaire, chargé de la surveillance de cette zone du littoral, les observe. Entre tolérance zéro et goût de l'interdit, les choses vont s'envenimer... Âpre et sensuelle, la magie de ce roman ne tient qu'à un fil, le fil d'une écriture sans temps morts, cristallisant tous les vertiges.

« Magellan » est un superbe roman. Eloquent, merveilleusement documenté, dramatique, émouvant, il nous fait revivre les premiers voyages de ces intrépides aventuriers partant à la découverte de nouveaux territoires, voyageant sur d'immenses mers inconnues, endurant de grandes privations, affrontant de nombreux dangers pour tracer de nouvelles routes commerciales. Ce roman raconte l'obsession d'un homme, Magellan, prêt à risquer sa vie et son honneur pour trouver une nouvelle voie maritime qui permettra de rejoindre par l'ouest, les îles aux épices. Les enjeux de ces voyages périlleux, les motivations de Magellan ainsi que les nombreux obstacles auquel il devra faire face, font de ce récit un roman plein de rebondissements, un récit captivant.

Un très grand classique qui nous immerge dans le XIXeme siècle. "Pêcheur d'Islande" est un roman qui met à l'honneur la mer et le courage des pêcheurs bretons qui partaient pour plusieurs mois sur les côtes islandaises afin de pêcher la morue. L'écriture est belle, poétique, chargée en émotions. Un très beau roman, à découvrir ou redécouvrir.

Ian Manook nous emmène en Islande, à la pêche à la morue au début des années du vingtième siècle. S'inspirant de faits réels, on suit l'histoire tragique des bretons de Paimpol. Leurs conditions de vie sont particulièrement éprouvantes et inhumaines.

Coup de coeur d'Afriqueah : Mon coup de coeur définitif : Les Travailleurs de la mer. "D'ordinaire la mer cache ses coups. Elle reste volontairement obscure. Cette ombre incommensurable garde tout pour elle. Il est très rare que le mystère renonce au secret. Certes, il y du monstre dans la catastrophe, "... entre autres le combat de Gilliatt avec la pieuvre...

L'océan est l'épicentre du plus mythique des Voyages de Jules Verne. Qui n'a pas été captivé par les aventures du capitaine Nemo à bord de l'extraordinaire Nautilus ?

Combat de l’homme et de la nature, roman du courage et de l’espoir, Le vieil homme et la mer est un des plus grands livres de la littérature américaine.

Coup de coeur de Berni_29 : Moby Dick, roman emblématique de Herman Melville, est un océan à lui seul, une lame de fond, un tsunami qui emporte tout, les éléments et les hommes avec. C'est une épopée, une tragédie antique, des forces souterraines et invisibles sont réunies ici pour conduire les personnages de ce récit dans une longue descente en enfer. Les héros sont beaux, sont fiers, déjà abîmés par des siècles de misère et de fatalité. J'y ai vu un livre intemporel, traversant les âges, les mers, les rivages, les ports et les pontons. J'y ai vu un récit capable d'atteindre nos rivages. Lire, relire Moby Dick aujourd'hui me semble plein de sens, une nouvelle manière de regarder cette oeuvre d'une autre manière, regarder la mer et l'humanité, proposer une approche forte sur le respect de l'environnement. Protéger les baleines et l'océan qui les berce.

Coup de coeur de Pascaline80 : "le phare des sanguinaires" est une des nouvelles publiées dans "Les lettres de mon moulin" : « Figurez-vous une île rougeâtre et d’aspect farouche ; le phare à une pointe, à l’autre une vieille tour génoise où, de mon temps, logeait un aigle. En bas, au bord de l’eau, un lazaret en ruine, envahi de partout par les herbes ; puis, des ravins, des maquis, de grandes roches, quelques chèvres sauvages, de petits chevaux corses gambadant la crinière au vent ; enfin, là-haut, tout en haut, dans un tourbillon d’oiseaux de mer, la maison du phare, avec sa plate-forme de maçonnerie blanche, où les gardiens se promènent de long en large, la porte verte en ogive, la petite tour de fonte et au-dessus la grosse lanterne à facettes qui flambe au soleil et fait de la lumière même pendant le jour… Voilà l’île des Sanguinaires, comme je l’ai revue cette nuit, en entendant ronfler mes pins. C’était dans cette île enchantée qu’avant d’avoir un moulin j’allais m’enfermer quelquefois, lorsque j’avais besoin de grand air et de solitude ».

Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l'admiration, un journaliste norvégien s'embarque sur l'Arrowhead avec une poignée de militants s'opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. Alors que l'homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de "cette Terre que nous empruntons à nos enfants" et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.

Luis Sepúlveda nous raconte l'histoire de la baleine blanche Mocha Dick, non pas du point de vue des hommes, mais de celui de cette baleine couleur de lune. Protectrice des eaux proches de l'île de Mocha, au large de la Patagonie, Mocha Dick nous parle de son monde, à la fois beau et cruel, de son combat contre les baleiniers. Un conte écologique dont le message peut aussi bien s'adresser aux plus grands qu'aux plus petits, car cette histoire est racontée avec simplicité, force, poésie, et tendresse.

Proposé par NathalieFerron : un baleinier du Yorkshire en route pour les eaux riches du Grand Nord.

Coup de coeur d'Afriqueah : Le vapeur Nan-Shan vogue sur la mer de Chine lorsqu'il doit affronter un typhon. L'auteur décrit avec beaucoup de réalisme la fureur de la tempête, les membres d'équipage malmenés, le navire qui souffre de l'assaut des vagues.

Proposé par NathalieFerron : Années 30, moussaillon, violence de la mer et des hommes sur le navire ...

Robert Merle nous raconte une mutinerie sur une frégate anglaise sillonnant les eaux polynésiennes à la fin du dix-huitième siècle. Pour éviter la pendaison, le reste de l'équipage se met d'accord pour ne pas retourner au pays et de chercher une île inoccupée afin de s'y installer.

Récit d'aventures maritimes, roman sur la piraterie au XVIIème siècle, roman de science-fiction, voyages temporels, le déchronologue est une oeuvre riche, complexe et originale. Le déchronologue est un navire dont les canons tirent du temps. Mais ces soubresauts dérèglent l'espace-temps. L'originalité de ce roman vient de l'histoire écrite sous la forme d'un journal, mais également de la narration qui mélange l'ordre des chapitres. Bien que que je ne sois pas amatrice de récits de piraterie, j'ai adoré ce roman.

Koro Apirana, le chef de la tribu de Whangara et descendant de Paikea, est très attaché aux coutumes ancestrales. Lorsque son arrière-petite-fille Kahu naît, il refuse l'idée qu'une femme lui succède un jour. La rejetant fermement, méprisant son sexe, il se met en quête d'un héritier mâle. Il y a beaucoup d'émotions et d'amour dans ce livre. L'écriture douce et apaisante, tragique et profonde de l'auteur m'a emportée. Un conte contemporain tendre et cruel, touchant et plein de sagesse, dont je suis ressortie à regret, le sourire aux lèvres, les yeux pleins de rêves et émue.

Solomon Rivers nous emmène au fin fond de l'océan, dans les abysses, créant une atmosphère de ténèbres, de froideur et d'oppression. Là vivent les Wajinrus, le peuple des sirènes. Qui sont-ils ? A la fois poétique et plein de rage, ce roman fantastique entrelace plusieurs thématiques contemporaines : celle de la mémoire, du poids des souvenirs, de l'importance de son histoire, de la quête d'identité, de la difficile transmission d'un passé traumatisant aux générations suivantes.

Mers et océans ont disparu. L'eau s'est évaporée, tous les animaux marins sont morts. Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines..., arrachent l'âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l'humanité, peuvent les détruire. Oural est l'un d'eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu'il protège depuis la catastrophe. Jusqu'au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme. Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes... De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaître son geôlier et l'objectif de ce dangereux périple.

Coup de coeur de Fanny1980 : Au loin, au large de l’île de Sein, Ar-Men émerge des flots. Il est le phare le plus exposé et le plus difficile d’accès de Bretagne, c’est-à-dire du monde. On le surnomme "l’Enfer des enfers". Germain en est l’un des gardiens. Il y a trouvé sa place exacte, emportant avec lui sa solitude et ses blessures. La porte du phare cède sous les coups de butoir de la mer en furie, et l’eau vient griffer le crépi de l’escalier. Sous le crépi, médusé, Germain découvre des mots, des phrases, une histoire. Un trésor. Le récit de Moïzez. Fortune de mer trouvée parmi les débris d’un bateau fracassé, Moïzez grandit à l’écart des autres sur l’île de Sein. Merlin, natif de l’île, est son compagnon d’aventure, Ys la magnifique, son royaume perdu. Sur la Chaussée de Sein glisse le Bag Noz, le bateau fantôme, piloté par l’Ankou, le valet de la mort, et Moïzez est aux premières loges. Plus tard il participera à la folle entreprise de la construction d’Ar-Men, quatorze ans durant, de 1867 à 1881. Fébrilement, Germain note tout sur un carnet. Après le travail quotidien, une fois répété les gestes précis et nécessaires à l’entretien du phare et de son feu, Germain raconte encore et encore. Blottie au fond de la salle de veille, une silhouette est tout ouïe…

Une superbe façon de rendre hommage à Stevenson et son "Ile au trésor". La série Long John Silver offre danger, action, suspens, mystère. Les dessins sont superbes, de quoi passer un très bon moment. Une BD de référence dans le domaine de l’aventure et de la piraterie. A découvrir !

Ajout de HundredDreams : Une saga fantastique en 6 tomes. Si vous aimez la magie, les histoires de vaisseaux vivants, de serpents de mer, de pirates, alors vous devez absolument découvrir cette série. Le décor est merveilleusement bien planté. La psychologie des personnages et de leurs vaisseaux est bien travaillée. Robin Hobb figure régulièrement sur les listes des best-sellers en France, aux États-Unis, en Angleterre et en Allemagne. Si vous ne la connaissez pas encore et que vous aimez la Fantasy, alors ce premier tome vous tend les mains !

Proposé par Domm33 : Un gros coup de cœur pour cette BD de Lupano et Panaccione ! Sans texte ni bulles, ce roman graphique est une pépite d'amour et d'humour. Un marin breton part tous les matins à la pêche pendant que sa bigoudène de femme l'attend. Mais un jour, il ne revient pas. Sa femme part à sa recherche traversant les mers polluées. Ils vont vivre des aventures drôles, extraordinaires, parfois invraisemblables. Un album plein de poésie, avec beaucoup d'émotions, rempli d'humour et d'humanité. A savourer sans modération !

La nature dans toute sa splendeur et sa délicatesse, une plongée fascinante dans l'univers sous-marin avec Laurent Ballesta, biologiste, plongeur et photographe. Il est le premier Français à remporter le prestigieux prix du Wildlife Photographer of the Year. Tous ses livres sont des moments uniques, je m'émerveille à chaque fois de la beauté et de la poésie qui se dégagent de ses photos. Mais elles sont aussi porteuses d'un message fort. Car, si le monde marin est fascinant, il est également fragile. “On est là pour dire la beauté de la nature, son harmonie et son mystère. Après c’est chacun avec sa conscience”. A découvrir, offrir.

Coup de coeur de Ileauxtresors : Torben Kuhlmann, illustrateur allemand incontournable, rend hommage à l'inventeur Thomas Edison à sa manière particulière : en imaginant que ses avancées aient en réalité été initiées par... des souris. Deux petits rongeurs se mettent en tête de construire un engin capable de sonder les profondeurs sous-marines, à la recherche d'un hypothétique trésor. Expérimentations physiques, études de cartes et préparation de l'expédition sont menés avec rigueur et l'ivresse de la conscience de repousser les frontières de la connaissance. Les illustrations, notamment celles des fonds marins, sont à couper le souffle et l'aventure palpitante.

Coup de coeur de Ileauxtresors : Un roman jeunesse épatant qui nous entraîne « au beau milieu du grand ventre bleu de la mer, loin, très loin de toute terre, loin, très loin de toute île ou de tout atoll ». Entre la terreur semée par un prédateur dont le seul nom suffirait à vous glacer le sang, la pluie d'objets hétéroclites qui s'abat continuellement sur l'océan et la joyeuse pagaille qui ondule et glougloute à l'abri des coraux, ce n'est pas vraiment le calme plat. Alors le jour où surgit une chose pas comme les autres qui flotte mystérieusement à la surface, c'est la goutte qui fait déborder le vase. Beaucoup de fantaisie et de péripéties, des personnages désopilants, un texte espiègle qui joue avec les mots, les fait onduler et les entrechoque pour notre plus grand plaisir. Le tout est sublimé par les illustrations de Jeanne Macaigne qui fourmillent de détails fascinants.

Coup de coeur de Ileauxtresors : Dorures à l'ancienne, format à la verticale, on croit tenir un carnet d'observations datant de l'époque de Jules Verne? Dans le mille : nous voilà embarqués avec la capitaine Bullitt et sa famille à bord d'une prodigieuse boule d'acier pour une mission d'exploration à 2000 mètres sous les mers. Dépliez (littéralement !) votre carte et c'est parti ! Le voyage sera évidemment placé sous le signe de la science ? avec force données chiffrées, microscopes, termes en latin et autres schémas délicieusement alambiqués à l'appui. Une science un peu fantaisiste, certes, mais cela n'enlève rien à l'exaltation de battre des records et d'explorer des territoires inconnus. Dans toute cette effervescence, la petite Lilly semble bien immobile, devant son hublot : mais que fait-elle ? Un album original où science, aventure et fantaisie ne semblent faire qu'un.

Ce petit album jeunesse est une condensé de rêve et de poésie. Chris van Allsburg raconte la légende d'un bateau, le Zéphyr, voguant au-dessus de la mer. L'histoire entre songe et la réalité nous plonge dans un univers étrange. L'écriture de l'auteur baigne dans une mystérieuse réalité.

Un magnifique album jeunesse sans texte. Les planches de David Wiesner mettent en scène un petit garçon qui trouve, sur une plage, un vieil appareil-photo rejeté par la mer. Curieux, il fait développer la pellicule et découvre des photos stupéfiantes dévoilant les secrets de l'océan. Entre rêve et réalité, cet album joue avec l'imaginaire du lecteur. Superbe !

Encore un album jeunesse porteur d'un message écologique, un tour du monde pour prendre conscience de la beauté et de la fragilité des océans. Gros coup de coeur pour ce livre pop up !

« Là-bas » est un album jeunesse simple, doux, qui va droit au coeur. Le texte lumineux cache une grande part d'ombre. A mots couverts, il dévoile ce qui n'a pas besoin d'être dit, mais que le lecteur devine aisément. L'exil, la perte de sa famille, la solitude dans l'immensité du monde qui l'entoure. L'océan a plusieurs visages : parfois rassurante, lorsque les reflets du soleil éclaire la surface limpide et calme de l'eau qui se pare de couleurs turquoise ou émeraude ; parfois inquiétante, lorsqu'elle est démontée et qu'elle s'assombrit, se teintant de couleur noire comme l'encre. Un beau moment de poésie, un appel à la tolérance.

Ce bel album coloré sur un vieux marin qui a la fâcheuse habitude de jurer en utilisant le nom des animaux marins. Son juron préféré est « mille méduses ». La mer va alors lui donner une bonne leçon.

Bulle est un coquillage rare de l'océan indien, qui, après avoir apprécié la beauté des fonds marins, rêve de découvrir la terre et le monde des hommes. Magique, cette petite bulle aux couleurs arc-en-ciel. Merveilleux, ce petit roman pour enfants plein de charme, de douceur et de poésie dans la profonde humanité qu'il distille. Une histoire pour petits et grands, pour rêver et écouter la voix de l'océan.

Imaginez un monde dépouillé, noyé, quasiment recouvert par les océans. Les rescapés survivent en mangeant leurs compagnons morts. Câline vient de mourir et son fils, Petit-Roux, est bien décidé à ne pas leur livrer son corps. Il décide de laisser la mer décider de son destin et s'enfuit. « Etraves » est une quête, un récit initiatique, mais aussi un véritable huis-clos à ciel ouvert. La plume de Sylvain Coher est sans aucun doute ce qui fait l'originalité de ce roman maritime : l'auteur joue avec les mots empruntés à l'argot, aux proverbes, au langage familier des vieux marins, au vocabulaire de la navigation et de la mer. C'est un récit où il faut se laisser emporter par les mots pour ressentir les vents marins et les embruns, les sonorités et les relents nauséabonds, les images et les couleurs, les sens et les sensations. Alors vous serez séduit par la musicalité du texte, l'atmosphère maritime déshumanisée, étrangement onirique et enveloppante.

La magie des livres permet aux lecteurs de remonter les aiguilles du temps dans un mouvement si rapide qu'il en donnerait presque le tournis et de s'arrêter sur l'année 1740, date à laquelle l'Angleterre et l'Espagne sont en guerre depuis peu. Avec une escadre de plusieurs bâtiments, le vaisseau de ligne anglais HMS Wager se voit chargé quant à lui, d'une mission secrète consistant à prendre possession de la cargaison chargée d'or d'un galion espagnol qui croisait sur la côte pacifique de l'Amérique du Sud. Mais pendant la traversée du Cap Horn, le Wager s'échoue sur une île désolée des côtes chiliennes. Pourquoi si peu d'hommes sont-ils revenus de cette expédition ? Que s'est-il réellement passé après le naufrage ? Pourquoi les témoignages diffèrent ? Si David Grann relate avec beauté les dangers de l'océan, il restitue aussi à merveille le quotidien à bord de ces navires de guerre, décrivant leurs conditions de vie déplorables à bord. L'auteur tisse également une véritable intrigue marquée par des drames humains et qui s'achèvera par un procès en cour martiale. Un récit captivant, addictif que je vous encourage à découvrir si vous aimez les récits maritimes et historiques.

Proposition de tessy2 : La passion dévorante d'une femme pour les requins et l'océan.