Le Grand Marin

Une jeune fille debarque dans l'aventure, en baladant vers Alaska. Malheureusement ca finit en travaillant sur un navire a pêche dont pas grand chose se passe.
Quelqu'un est blessé, une canne à pêche perdu, le meteo est mauvaise, elle perds son emplacement pout dormir, bla bla.
Désolé, je n'ai pas finit plus que 50 pages de cette oeuvre.

Le grand frisson ! L'héroïne Lili largue sa vie tranquille dans le Sud de la France pour vivre son rêve : partir à l'aventure et devenir pêcheur en Alaska. A ses côtés on brave les vents, les tempêtes, les paquets de mer nous fouettent le visage, le froid cinglant nous broie les os. Une vie quotidienne impossible sans cette belle aventure humaine, la solidarité.

Lili décide de tout quitter pour vivre son rêve : partir en Alaska et vivre de la pêche en haure mer...
Dans cet univers typiquement masculin, malgré la fatigue,les blessures, elle se bat chaque jour de toutes ses forces pour y gagne sa place...
Une belle leçon de courage !!!

Voila un roman que je n'aurais pas acheté et qu'on m'a offert.
Je n'ai pas l'habitude de lire les critiques de Babélio avant de terminer un livre; je le fais habituellement à la fin pour confronter votre ressenti au mien.
Je n'y suis pas arrivé, loin de là.
Il m'est arrivé sur des livres de 370 pages de "rentrer dedans" à la cinquantième page et malgré le fait que je n'accrochais pas du tout ni à l'aventure de cette femme, ni à sa façon de la raconter, j'ai essayé de persévérer jusqu'à la page 7( et puis j'ai fait des sauts de pages, 5 d'un coup, 1à d'un coup et puis j'ai arrêté.
J'ai voulu savoir ce que d'autres , (vous) en pensaient et je tombe ici sur des louanges dithyrambiques qui me sidèrent. Certains sont émerveillés par son style que je trouve vraiment indigent:
des phrases parfois ni faites ni à faire:
" je n'y arrive pas, ..., je bredouille"
" Me voici sur le grand océan... il murmure"
" Ils m'ont pris ma couchette, je dis"
"oui, je murmure"
"ça viendra, il me dit"

Pourquoi répéter les mêmes choses 36 fois?
Pourquoi maudire son passé , le dire , le redire, si elle ne veut pas en parler.
En égrenant les pages J'ai lu qu'elle "lui avait fait l'amour avec sa bouche" dans une bagnole à son pêcheur. et bien franchement je m'en contrefiche.

C'est une bonne idée de préciser le sens des mots techniques, mais au lieu, ou en plus du glossaire qu'il faut aller chercher à la page 373, ne serait-il pas judicieux de mettre aussi et avant tout ces informations en bas de page pour en faciliter l'accès ou de mettre ce glossaire sur un marque page?
Bref, tant mieux si elle a trouvé son public, mais je n'en fais pas partie .
Pour la vie difficile des pêcheurs, je préfère relire Pierre Loti et pour l'aspect économique et historique, je recommande le passionnant " Un poisson à la conquête du monde ou la fabuleuse histoire de la morue " de Marc Kurlansky chez JC Lattès dont le style n'est pas des plus brillants, mais tellement instructif sur la géopolitique depuis le 15ème siècle

Une femme aux prises avec les flots et le monde de pêche en Alaska. Pour pénétrer un univers âpre et méconnu

J'ai failli abandonner à plusieurs reprises. Mais, malgré cette lecture difficile et parfois ennuyeuse, Je suis allé au bout, fasciné par la vie hors norme de cette femme, plongée dans l'univers violent des pêcheurs dans ce coin paumé d'Alaska.

Pour les scènes de pêche au féminin d'une incroyable violence, pour l'appel de la mer et de l'Alaska, à ne pas manquer, attention avis de tempête solitaire et d'âpres rencontres...

Je suis très partagée sur ce livre. A la fois très intriguée et attachée à ce petit bout de femme et à cet univers de la pêche dont je ne connaissais rien et à la fois en attente que quelque chose se passe et qui n'arrive jamais. le style n'est pas toujours facile à suivre, un scène de nuit, puis sans s'en rendre compte c'est le matin. Les gens sont là et en 2 lignes ils n'y sont plus. Beaucoup de personnages qui viennent et repartent, on s'y perd.
Mitigée donc, mais complètement dépaysée

Livre offert par mon Grand Amour, marin à ses heures, sous marin plutôt, mais aussi terrien, un peu berger, un peu paysan, et poète, comme l auteur du Grand Marin, profondément enraciné, et céleste ô combien, par sa plume, par son âme.
Il m a offert ce livre, pas vraiment convaincu, il ne connaissait ni l ouvrage, ni son auteur. Mais il savait que moi aussi, j avais vécu quelques mois sur une petite île de l Atlantique Nord, et que j avais passé un moment à bord d un chalutier de pêche à la morue. Expérience scientifique, mais surtout très forte physiquement et humainement parlant. Il souhaitait savoir si je retrouverais quelques souvenirs de cette aventure, bien modeste au regard de celle vécue par Catherine Poulain.
En effet, ce fut le cas, l impression d avoir tracé au fusain une esquisse, légère, que Catherine Poulain aurait transformée en fresque aux tonalités bleu d encre comme la mer, la nuit et rouge sang.
Par, conséquent, je ressens une certaine proximité avec l auteur peut-être davantage du fait de son Grand Amour de marin et de la sensualité désespérée, à fleur de peau qui se dégage de ses mots, qu elle parle de la mer, des bateaux, des poissons ou des hommes et des femmes, que de l aspect parfois un peu documentaire de l aventure elle même.
Manosque des Plateaux, c est aussi le titre du premier chapitre du deuxième livre de mon Grand Amour...

Une femme dans un monde d'hommes, dans la violence de l'océan.