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Critique de fanfanouche24


Après avoir découvert par des babéliens Jacques Poulin, avec un texte qui m'a enchanté "La tournée d'automne"... Je me suis empressée de faire des recherches à ma médiathèque, et j'ai emprunté "les yeux bleus de Mistassini"...

J'écris ces impressions de lecture, bien que la critique de "Marionquebec" m'a enchantée et correspond très bien à la plus grande partie de mon ressenti...

J'ai aimé ce texte, mais je me suis moins fondue dans l'histoire que celle de "la tournée d'automne". Il y a toujours la complicité, la réunion de gens autour du Livre et de l'écriture...Le travail de l'écrivain y est plus présent. Jack, écrivain-libraire (reflet des interrogations de l'auteur ?), perd ses moyens, est atteint de la "maladie d'Eisenhower", se soucie de passer le flambeau, de transmettre... il le fera avec son protégé, Jimmy, à qui il laissera, l'air de rien, des livres qui l'ont marqué lui-même, lui passera tout ce qui lui est cher: l'amour des livres, l'écriture, la traduction, l'amour des mots, dans leur totalité.

Un roman attachant...mais où je suis restée quelque peu extérieure ...

Ce roman reste très riche; en plus de l'écriture, de l'amour des livres omniprésent dans l'univers de Jacques Poulin, il y a la peur de la perte intellectuelle, le souhait de partir avant de perdre toutes ses facultés, la panique de ne pas pouvoir transmettre ce qui a construit toute une vie.... restent l'amour des Livres, de l'écrit et de nos semblables...

Subsiste envers et contre tout la fascination de l'auteur pour Hemingway . Notre libraire-écrivain conseille à son protégé, Jimmy: "Je t'apprendrai les trucs utilisés par Hemingway. Je te montrerai comment, si on veut mettre une histoire en marche, il suffit d'écrire la phrase la plus vraie que l'on connaisse; comment on doit s'efforcer d'écrire uniquement sur les choses que l'on connaît le mieux; comment il faut laisser une phrase en suspens quand on termine sa journée, pour avoir un élan, le lendemain, au moment de se remettre au travail..." (p. 186)

Et le bonheur de la liberté que procure les livres, qui n'ont pas , surtout à être le reflet ni de conventions ni d'un ordre quelconque :

- " Vos livres sont classés d'après quel principe , demandai-je
-Le principe du désordre absolu, dit-il "
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