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Critique de colimasson


On sait qu'Ezra Pound considérait que notre société ne méritait que la mort à cause de l'usure qu'elle nourrissait. C'est sans doute pour cette raison que son anthologie imagiste comporte si peu de poèmes. Sait-on jamais, faudrait pas qu'ils pourrissent trop vite eux aussi, comme tout le reste, les salauds.


Cette mince anthologie regroupe donc des poètes anglo-saxons du début du 20e siècle. Ezra les a sélectionnés parce qu'ils répondent aux critères du mouvement de l'Imaginisme (intérêt le plus strict pour la poésie et sa forme). Bordel, si je l'avais su, j'aurais peut-être veillé à deux fois avant de me jeter dedans, mais que voulez-vous, Ezra me suffisait comme argument publicitaire.


Au programme de l'imaginisme, des aspects positifs (liquidation de l'héritage victorien et du romantisme de l'époque edwardienne, disparition des adjectifs ornementaux, traitement direct de la chose), mais aussi des aspects un peu plus barbants (défense du mot juste, inspiration bucolique, élitisme genre private jokes avec le monde de l'antiquité).


Les aspects positifs n'apparaissent pas forcément dans les poèmes de cette anthologie. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant des aspects chiants.

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