C'est l'histoire d'un amour improbable, celui de Laure et Clément.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer, ni se plaire, tant ils sont dissemblables, mais lorsque l'amour s'en mêle…
Elle, prof de fac, mariée et mère de famille s'accommode du ronron de sa vie avec Anton le père d'Anna. On ne sait rien du géniteur de Véra, son ainée « Une fillette née sans trace. Pas même d'un amour, pas même d'une rencontre. D'un coup de vent. »
Lui, travaille dans la finance, il vit avec un Bouvier bernois qui pue et qu'il a appelé Papa, pour emmerder sa mère. Des aventures sans lendemain, parfois tarifées lui paraissent amplement suffisantes.
Ils vont s'aimer passionnément, souffrir terriblement, pleurer amèrement, mais vivre enfin, malgré le prix à payer.
On comprend très vite, à travers l'écriture brutale et minimaliste de
Maria Pourchet que nous n'allons pas lire une bluette pour midinette romantique.
Je ne connaissais pas
Maria Pourchet, grâce à ce roman, j'ai adoré la découvrir.
Ces personnages ne sont pas franchement sympathiques, mais je les ai aimés avec leurs défauts, leurs doutes, leur passion. Ils sont minutieusement décrits. L'auteure a dû beaucoup les aimer pour leur donner une telle incandescence.
«
Feu » est un roman tout à fait original, non pas par l'histoire ô combien banale, mais par ce que l'auteur en fait. «
Feu » est à lire pour l'audace de l'écriture qui peut déplaire, tant elle est brute, mais pour ma part, j'ai totalement adhéré.