Comme à mon habitude pour commencer cette chronique je tiens à remercier Babelio et les éditions Robert Laffont de m'avoir fait parvenir ce titre dans le cadre de la Masse Critique.
Je suis étonnée de ne pas avoir vu beaucoup passer ce titre sur bookstagram. Pourtant on avait assez bien entendu parler du premier titre de
Rory Power «
Wilder girls ». Ne l'ayant pas lu je n'ai pas de point de comparaison (style, construction de l'histoire, etc.). La seule chose qui me frappe, c'est que dans les deux cas on a affaire à une couverture superbe et intrigante, je trouve qu'elles donnent déjà le ton pour la suite.
Un point que j'ai apprécié c'est que le la quatrième de couverture est également intrigante, assez pour nous donner envie de le lire mais qui n'en dévoile pas trop. Je dois dire qu'avant de le lire je ne savais pas à quel style j'avais affaire : thriller ? fantastique ? autre chose ou un mélange des deux ?
Dès les premières pages on est dans l'ambiance. Une ambiance lourde, étouffante avec des secrets et des non-dits. On sent qu'on a affaire à une famille « déséquilibrée », voire marginale. On comprends que l'on n'est pas dans une relation très saine.
Et c'est peut-être ça qui marque avec ce titre, l'ambiance qui justement prend de l'ampleur, devient encore plus lourde au fur et à mesure que l'héroïne cherche à découvrir ce qui se trame.
Il faut préciser aussi que l'on n'est pas dans un roman où l'action est très présente. On accompagne principalement Margot dans sa recherche, on suit le fil de ses pensées. Malgré ce manque d'action et, pour moi, l'effacement de certains personnages secondaires, ce n'est au final pas dérangeant.
Bien que cette lecture n'a pas été un coup de coeur, je me souviendrai un moment à cause de la fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout malgré toutes les théories que j'ai pu échafauder.
En vérité la fin m'a laissé un petit peu (beaucoup) perplexe, j'étais un peu en mode « WTF?! » 😅