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Critique de Bonheur_Lecture


J'ai lu ce livre, bien après avoir vu le film « Intouchables » et j'avoue avoir été vraiment déçue. C'est bien la première fois, parce que d'habitude, je préfère toujours le livre au film.

Effectivement, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de livre, enfin, à ce genre d'histoire. J'ai lu « Tu as changé ma vie » d'Abdel Sellou et je pensais retrouver dans « le Second Souffle » la version de Philippe Pozzo di Borgo sur cette magnifique relation qu'il entretient avec Abdel et ce n'a vraiment pas été le cas.

Cependant, malgré tout, cette histoire m'a énormément touchée. Philippe Pozzo di Borgo nous transporte avec son écriture, ses mots, tel un poète. Vraiment.

Ici, il nous raconte donc son enfance, son adolescence, sa famille, sa femme, que le cancer a emporté, sa « sorte de dépression », sans jamais mettre le véritable mot dessus, sa passion qui lui aura coûté sa liberté, sa vie quoi… Tous ces sujets sont abordés sans que l'on ressente la moindre gêne, la moindre pitié…

A aucun moment tout au long de son récit, si magnifiquement bien écrit, je n'ai eu le sentiment d'être une jeune femme qui cherche la pitié de cet homme si courageux. Pas une seule fois je me suis sentie mal à l'aise, même dans les moments les plus intimes qu'il nous fait partager. C'est la force de cet homme, sa puissance même, ce qui lui donne tout son charme…

A la suite de le Second Souffle, on retrouve un récit, écrit à la suite de la sortie d'Intouchable, dont le titre est di able Gardien. Ici, nous retrouvons quelques passages de sa vie avec Abdel, cet homme qui en quelque sorte, a réussi à garder Philippe en vie. C'est quelque chose que je peux comprendre, connaissant le monde du handicap. C'est quelque chose d'inexplicable. En relatant quelques faits avec Abdel, j'ai en quelque sorte imaginé la complicité de ces deux merveilleuses personnes. Cela me touche, au plus profond de moi. Mais cela reste tout de même trop court à mon goût pour avoir les deux points de vue, c'est dommage.

En bref, je termine cette petite critique en disant aux voyeurs de tracer leur chemin, il n'y a rien à voir, mais aussi :
« Puisqu'il faut vivre, autant l'faire avec le sourire » - Soprano.
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