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Critique de Winter


Oyé oyé, voici venir le 26ème tome des Annales du Disque-Monde alias La Vérité !
Petit rappel pour les inconscients qui n'auraient rien lu des 25 premiers volumes : n'ayez pas peur, on les ingurgite à vitesse excessive. Pratchett est tellement facile à lire que c'est votre portefeuille qui souffrira le plus.

Le Disque-Monde, c'est un univers de Fantasy burlesque où se côtoient tout les poncifs des genres (sorcières, mages, barbares, assassins, nains, elfes ...) et où le seul but de l'auteur est de les passer à la moulinette de son humour débridé.

Le Disque-Monde, c'est un monde qui à la forme d'un ... disque, juché sur quatre éléphants, eux-mêmes sur le dos d'une tortue qui parcourent l'univers. Voilà, c'est dit, c'est un univers déjanté au possible où la magie est omniprésente, totalement loufoque et instable, et où la science émerge peu à peu.

S'ensuit une galerie de personnages à l'avenant : Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg (les sorcières), La Mort (un mâle nécessaire *), le Guet, Rincevent, les mages de l'Université de l'Invisible et j'en passe et des plus loufoques.

Chaque tome est consacré à un groupe de personnages qui reviennent régulièrement, évoluent dans le même milieu (la fameuse et terrible ville d'Ankh-Morpork ou les montagnes du Bélier) mais se croisent rarement.

La vérité est consacrée à l'irruption du pouvoir de la presse dans ce petit monde pas si tranquille. Outre l'humour habituel, l'industrie journalistique est passée au crible dans ce qu'elle a de meilleur et de pire, le tout dans le cadre d'une affaire impliquant le Guet d'Ankh-Morpork (les flics locaux), le Seigneur Vétérini (exquis monstre de cynisme) et introduisant le premier journaliste du Disque-Monde alias Guillaume des Mots.

Dans l'ensemble des 26 tomes, celui-ci se situe dans la bonne moyenne, on passe un bon moment comme toujours avec Pratchett, on rit pas mal aussi. Restent les petits défauts de l'auteur, toujours les mêmes : cette incapacité à finir une histoire rapidement et ce besoin d'en rajouter une couche en guise de conclusion.
Les puristes râleurs (pléonasme ?) préféreront la VO (succulente il est vrai) mais passent à côté de l'excellente traduction de Patrick Couton, décidément incontournable aux éditions L'Atalante.
En parlant d'éditions, l'objet est toujours aussi beau, le papier toujours aussi agréable.

Pratchett, c'est bon, lisez-en.
Lien : http://www.eclipshead.net/co..
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