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Critique de Bazart



France, 1765. Jean-Jacques Rousseau (Jean-Jacques Moreau en alternance avec Jean-Luc Moreau) débarque avec fracas dans la propriété de Voltaire (Jean-Luc Farré), à Ferney, affublé d'un caftan arménien - qui ressemble de près à une peau de bête - après plusieurs jours de marche. D'emblée, il expose à la barbe de son hôte l'objet de sa visite : dans sa besace, il tient un pamphlet terrible, un brûlot infâme à son endroit, publié anonymement et largement distribué, dans lequel il est ouvertement accusé d'avoir abandonné ses cinq enfants à l'Assistance publique. Diffamation ! Mensonge ! Calomnie ! Comment a-t-on osé souiller ainsi son nom ? Qui a bien pu écrire de telles horreurs ?

Il veut à tout prix en démasquer l'auteur, repartir de chez Voltaire avec un nom. Enfin, il va plutôt lui tirer les vers du nez. Car il sait pertinemment de qui il s'agit : c'est Voltaire lui-même.

Voltaire et Jean-Jacques Rousseau se retrouvent pour débattre - ou plutôt, se battre -, pour discuter - enfin, se disputer -, pour échanger leurs idées - ou plutôt, les pires vacheries -, et ce, pour notre plus grand bonheur.

Les dialogues sont savoureux, pétillants de malice et d'intelligence, et en même temps, vraiment accessibles. Nombreuses sont, bien sûr, les allusions à la philosophie des Lumières, à leurs propres idées-force ("L"homme est né bon, mais c'est la société qui le corrompte", idée centrale de "L'Emile ou de l'éducation") et aux oeuvres qui les ont fascinés, comme les Fables de la Fontaine ou de pièces de Shakespeare.

Prêt à monter sur le ring de la philosophie et de l'éloquence ? Alors, gare aux uppercut, sortez les poings, ça va faire mal!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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