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Ce livre je l'ai apprécié tout d'abord par rapport au sujet: les conséquences du viol sur le personnage principal. Il traite aussi les sujets de l'amitié, des différences sociales.
Le personnage principal montre comment le viol peut avoir un tel impacte psychologique tout au long d'une vie, Kate montre comment on peut survivre face à ça mais sans jamais être totalement reconstruite.

Un roman fluide.
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🌟🌟🌟

Par où commencer ? Je ne m'attendais pas à ce livre et je fus quelque peu déçu par celui-ci...

L'histoire relate l'histoire de Kate, jeune anglaise d'un milieu de modeste, qui rencontre Max, issu d'une famille londonienne bourgeoise.
Leur amitié se développe au fil du temps.
Mais lorsque le cousin de ce dernier viole Kate, tout s'effondre pour la jeune fille qui tente alors de se reconstruire...

C'est un sujet qui me touche particulièrement, et je dois dire que le livre décrit fort bien « l'après » de Kate. Ces phases de dépression, de mutilation, sa terreur de recroiser son violeur, la peur d'en parler car pour elle l'horreur de ne pas être crue serait pire que celle d'avoir à porter cette croix toute seule...
Sur ce point, Rosie Price a su, de sa plume, explorer le lent et progressif retour à la vie que sont la reconstruction et la résilience.

Toutefois, pour le reste, je trouve que l'histoire traîne en longueur et s'éparpille sur trop de sujets différents notamment vis à vis de la famille de Max, on en perd alors le fil conducteur.

Intéressant mais pas un chef-d'oeuvre.
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Quand une fille dit "non", c'est non" répond Angèle au personnage incarné par Pierre Niney dans son clip "Balance ton quoi" lorsque celui-ci avance : "Quand une fille dit "non" j'ai l'impression que souvent, ça sous-entend que c'est..." . Cette phrase ferait un parfait sous-titre au roman le Rouge n'est plus une couleur.
En effet, ce roman relate la rencontre de deux jeunes étudiants, Kate et Max, qui vont vivre ce qu'on peut appeler un véritable coup de foudre amical qui va leur permettre de partager leurs vies respectives dans ce qu'elle a de plus intime jusqu'à ce que Kate subisse un rapport sexuel non consenti -> un viol.
Si Kate a du mal dans un premier temps à utiliser ce terme pour désigner ce qu'elle a subi c'est que ce viol ne correspond pas à ce que ce mot renvoie comme image communément: un inconnu impose à une femme un rapport sexuel en usant de violence physique pour maîtriser une victime qui se débat. Non, dans ce cas particulier, le violeur est celui dont on ne se méfie pas, un proche qui semble irréprochable et qui se sent irréprochable.
Vous l'aurez compris, ce roman soulève une problématique difficile et invite à réfléchir sur la notion de consentement. Il met également en avant la difficile acceptation de la victime, les difficultés émotionnelles qui découlent d'un viol, la façon dont on cache cette épreuve ou au contraire dont on en parle. Rosie Price peint ainsi le mécanisme psychique à l'oeuvre chez une victime et montre à quel point les apparences peuvent être trompeuses et qu'il ne suffit pas d'en parler pour en guérir et que la violence du viol ne se limite pas au moment du passage à l'acte mais qu'elle continue au-delà, sous des formes variées.
Ce roman ne peut pas laisser indifférent car sa thématique est cruellement actuelle. J'ai, pour ma part, trouvé le début un peu long même si, a posteriori, je dois reconnaître que la mise en place de l'intrigue était nécessaire pour mieux comprendre le rôle joué par Max par la suite.
Je remercie lecteurs.com et les éditions Grasset pour la découverte de ce roman qui m'a un peu éloignée de mes lectures de prédilection.
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les amis, la famille, celle d'adoption… elle commence sa vie d'adulte et est heureuse puis c'est le viol. Elle ne peut pas en parler au risque de perdre son ami car c'est une personne de sa famille. La vie va continuer avec ce fardeau jusqu'à en fin la parole sorte. La destruction n'a pas atteint que la jeune fille. c'est toute une famille qui est concernée. belle écriture en finesse
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Limpide, ecriture facile peut convenir a de grands ados.
On entre directement dans l'histoire. les personnages sont attachants.
Le viol sans violence par un membre de la famille d'un ami, comment vivre avec tout en le dissimulant a ses amis, comment le reveler plus tard et decouvrir que la personne qui vous ecoute a subi la meme chose. Bref comment l'on traine ça dans la souffrance psychologique tout en continuant a vivre et a faire comme sI. les protagonistes sont des ados.
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Un livre avec une très bonne critique du libraire Gérard Collard, c'est déjà tentant. Quand on sait que le sujet principal tourne autour du viol d'une jeune femme c'est en plus intrigant, donc je me lance dans cette et j'en ressors assez mitigée.
Kate et Max se rencontrent à l'université et vont très vite devenir inséparables, de vrais amis quoi! Ils partagent tout appart, amour du cinéma, fêtes à gogo et confidences sur leur vie. Jusqu'au jour ou kate se fait violer par un membre de la famille de Max lors d'une fête chez ce dernier.
Avec ce traumatisme vient aussi la honte et les questions : pourquoi n'a t'elle pas crié, frappé? Etait elle trop ivre? A t'elle laissé croire qu'elle était consentante?
On suit alors le parcours de Kate post viol et sa reconstruction, et pour moi c'est là que j'ai été plutôt déçue.
Trop peu de profondeur dans le traitement de ce sujet, remontée trop facile (par exemple aucune réaction négative quand elle en parle, du style tu dois l'avoir cherché), et très peu de renseignements sur le travail par lequel elle doit passer pour se reconstruire.
Je le recommanderais plutôt à un public jeune adulte.
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Ce roman fait parti des livres qu'il est compliqué de dire que l'on a apprécié tant les thèmes aborder sont « dérangeant ». Drogue, Viol, Violence tout y passe.

Toutefois, les personnages de Kate et Max sont attachants. Ils évoluent dans un milieu où les repères sont biaisés ou les problèmes d'alcool sont présent. Se construire pour eux sera plus difficile. Les limites sont parfois dépassées…

Dans ce roman, le thème principal c'est la reconstruction, la résilience suite à un viol. Certains personnages se font échos, mais je n'en dirais pas plus pour vous laisser découvrir pleinement l'histoire.

L'autre thème récurrent est le cinéma, d'ailleurs, je trouve qu'il y a une beauté artistique, certains plans sont écrits comme un scénario, la caméra se faufile entre les personnages et filme la moindre expression de leur visage.

Je crois que je peux dire que j'ai aimé ce livre pour ses scènes, ses personnages et la beauté du texte. Mais que par moment certains thèmes m'ont gêné.
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SYNDROME POST-VIOL : UN RESSENTIMENT COMPLEXE.
Un excellent roman social anglais très intéressant à analyser. Cette famille bourgeoise en voie de dégénérescence, alcool, cocaine, cupidité, suicides est pitoyable ; seule Zara, la française s'en sort plutôt bien.

Pour sortir des sentiers battus qui ont encensé le livre je voudrais donner un contrepoint à la plupart des critiques :
Ce premier livre est remarquable. La description de la descente aux enfers de Kate puis sa lente récupération après son agression est superbement décrite : auto fiction ?
Mais :
-J'ai trouvé l'écriture difficile, certaines phrases devant être relues pour en saisir le sens.
-À mon avis la traduction laisse à désirer : « peur primale », « je ne veux juste pas… », « la brosse à dents qu'elle s'était mise à laisser chez lui ».
-Le vocabulaire, souvent recherché, est malheureusement entrecoupé de vulgarités, « merde, chatte, bite, couler un bronze ! » qui n'apportent rien au texte.
-Je me suis interrogé sur certaines phrases équivoques qui pourraient teinter Kate d'une certaine dose de masochisme : certes elle est ivre et se défend peu contre son agresseur pour ne pas subir de violence physique, mais j'ai relevé : « C'est là qu'elle fermait les yeux. C'est là qu'elle ferma son esprit lui abandonnant son corps. Enfermée hors d'elle-même. Éteinte. Mais la douleur, la brutalité de sa bite fourrée en elle se mua après quelques temps en une chaleur qui confinait au soulagement […]Elle était mouillée, conciliante, les crêtes en elle s'adoucissaient, acquiesçaient au rythme qu'il imposait. »
Puis quelques temps après quand elle retourne dans la chambre du crime, s'allonge sur le lit ( ce qui en soit est surprenant, même pour exorciser) et revit son agression : « Elle mouillait quand elle était forcée de penser au viol avec une douleur fulgurante à l'endroit où le souvenir de sa propre agression la hantait toujours “ Ces phrases ambivalentes m'ont interpellé et je me suis vraiment demandé quel sens voulait leur donner l'auteure. Un soupçon de volupté dans la souffrance ? Un excellent livre au demeurant mais dont l'analyse n'est pas univoque et lui donne de l'intérêt à mes yeux.
Voilà, le débat est ouvert.
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Le rouge c'est un souvenir, indélébile et glaçant. le rouge c'est la douleur, fulgurante, intense. le rouge c'est le silence qu'elle s'impose pour mettre à distance l'indicible. le rouge c'est la culpabilité, insidieuse, dévastatrice. le rouge c'est la peur constante, permanente. Car le rouge c'est le liseré du col de chemise de son violeur, liseré rouge sur lequel Kate a concentré son attention pour supporter cet acte barbare lors d'une fête chez son meilleur ami Max.
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Kate et Max se rencontrent à l'université et très vite ils deviennent inséparables, liés par une amitié aussi forte qu'évidente. Ils viennent pourtant de milieux bien différents. Elle, modeste, fille unique d'une mère ancienne alcoolique et lui, fils choyé d'un médecin réputé et d'une réalisatrice renommée, une famille aisee et cultivée qui attire Kate, qui l'accueille renforçant encore les liens d'amitié qui l'unissent à Max. Mais lors d'une soirée, tout bascule.
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Ce roman commence comme une bluette sur un coup de foudre amical. Mais au fil des pages il glisse vers un livre très actuel, féministe,engagé, qui dépeint avec finesse comment quelques minutes peuvent faire basculer une existence. Comment un viol peut plonger la victime dans un abîme de sentiments destructeurs. C'est aussi un roman social qui critique habilement les travers de la bonne société britannique, entre cynisme et faux-semblants, peinture sans complaisance d'une jeunesse dorée qui noie son désoeuvrement dans l'alcool et la drogue. Des jeunes en perte de repères qui peinent à se construire face à des parents qui leur renvoient pour tout modèle des vies marquées par les échecs.
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C'est un roman brut, âpre, intéressant mais qui ne m'a pas complètement convaincue. Même si ce thème du viol est traité avec beaucoup de maîtrise, d'autres aspects m'ont déroutée. J'ai été noyée dans les digressions interminables sur la famille Max. J'ai aussi été gênée par cette dissection excessive des sentiments ainsi que par cette immersion au plus près de l'intimité de Kate, me donnant un sentiment de voyeurisme

Intéressant mais pas de coup de coeur.
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📖 Première phrase : qu'elle dormait lorsqu'il frappa pas à sa porte

📕 L'histoire : Kate et Max sont amis, ils se sont rencontrés à l'université, leur amitié repose sur une confiance totale, non ambiguë et durable, un vrai socle dans leur vie. Ils viennent de milieux sociaux différents, un milieu aisé pour Max, avec une mère cinéaste, un milieu plus modeste pour Kate sans que cela ne pose de problème dans leur relation. Kate va être victime d'un viol, nous suivrons sa renaissance à la vie où l'incicible côtoie la vie de tous les jours.

♥️ Mon avis : après un début, campant l'amitié entre Kate et Max, que j'ai trouvé un peu chaotique (certainement en raison de la 4ème de couverture révélant un peu trop l'histoire), le récit bascule au moment du viol de Kate. J'ai été un peu perdue pour trouver le fil (rouge) de ce roman. Entre la vie de la famille de Max, l'oncle alcoolique et suicidaire, la vente de la maison de famille, l'ami drogué... le sujet principe du roman se retrouve un peu noyé. Les moments qui m'ont le plus touchée sont les ceux où l'on perçoit les sentiments de Kate, sa culpabilité et les étapes de sa reconstruction, entre silences, les tentatives de partage et la parole libératrice. L'espoir est au rendez-vous de la reconstruction, pas à pas...
Une lecture qui n'est pas un coup de coeur mais la découverte d'un autrice
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