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Citations sur Ulysse brulé par le soleil (11)

Ferme tes yeux ma chérie,
Laisse tes bras reposer enfin.
Le lac de la déception est tranquille
Le vent du désir a soufflé,

Les vagues sur les sables désespérés
Remplissent mon coeur et raccourcissent mes jours,
Sous les caresses de tes mains vagabondes
Toutes mes douleurs s'évanouissent.
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L'orme laisse pendre ses bras, sur la colline
La chaumière fume. Les moutons sont en fleurs
Eparpillés dans la prairie: doucement
Les rayons du soleil déclinent:

Septembre: ah mais, à jamais ces atmosphères, ces heures
Mûriront sans moi, paisibles les amours
Partagées, la fidélité
Les longs jours calmes

Maintenant à jamais au coeur du souvenir perdu
Où ce regard fixe et bleu
Brûle encore: adorable
Encore, perfide toujours.
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Il nous faut encore découvrir et supporter l’éphémère
De la jeunesse resplendissante et la fuite
Irrémédiable des délices, nos vallées adorées,
Nos vagues, et s’étonner. Jupiter miroite,
La nuit est humaine et tranquille. La lune
Pose sa lueur monastique sur les légendes des forêts.
On entend un appel, la vie. Et les voix mobiles
De l’oublié deviendront ma forêt, ma légende.
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L'une après l'autre, les ombres de l'amour
Tombaient sur le dormeur nu à mon côté.
Une veine bleue palpitait, c'était le plein minuit.
"Cela - pensai-je - est tout mon bien.
Après, je n'ai plus rien." Cette pensée étrange
En entraîna d'autres dans mon esprit de minuit,
"Rien". Le lierre à minuit se plaignait sous la pluie.
"Rien que les os; rien que les rochers, le vide, les grottes".
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Les poupées

Je les ai trouvées gisant sur le rivage,
Formes tendres, des lèvres perlées et des yeux en amande:
Nuit après nuit à mes côtés leurs mains implorent
Des grâces attendrissantes.

Elles s'insinuent dans ma nuit secrète
Avec leurs bras pâles et terrifiants
Et offrent avec un plaisir sombre
Leurs charmes subtils et suicidaires.

Doucement elles me susurrent
Des folies à moitié exprimées,
Et quand je rêve à la mort je trouve
De petites larmes de verre sur mon lit.

Ce sont les enfants du désir,
Elles vivent de peur, elles sont mes pensées,
Cachées aux yeux de feu,
Elle sont les furies de mon sommeil.
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Après minuit

La NUIT rampe sur les terres entre l'Atlantique
Et cette mer musicale profonde que les hommes appellent paisible :
Les lanternes, rêves visibles des hommes à travers les ténèbres,
Luttons maintenant contre le froid intolérable,
Les murmures montagneux de la nuit :

Sur nos champs les vers luisants, et les prairies En
pente vers le sud où reposent les amants impatients
Désirant les ténèbres pour leur douce exploration,
Et près des lacs les veilleurs sur le rivage
Abritant les bougies

Et des flammes plus vastes au-dessus des bois vierges, Des
hommes qui portent des torches sur la neige et des femmes
Accroupis sur les engourdis, léchant les orteils gelés,
Les joues glacées caressant, criant contre les
cieux flamboyants :

Mais taisez-vous : suivez ces nuages ​​plus sombres et voyez
Dans la noirceur spirituelle totale les assassins :
Des cités énormes dont les dix mille lampes
consolent
les paupières solitaires fatiguées d'aucun voyageur .
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Oui, la vigilance de la haine
Survit, et plus personne
Ne connaît le calme et l’apaisement,
Tous, tous sont partis.
Les sages se tiennent immobiles, blancs,
Comme des lys dans les bosquets
Pendant que les voleurs se faufilent dans la nuit
Pour poignarder les cœurs que j’aime.
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CHANT

Hespéros, l’étoile bienfaisante,
Là où les hommes n’ont plus d’espoir,
Où les mortels n’ont plus d’appétence
Répand la douceur et la fraîcheur :
Entend monter des golfes russes,
Sous le soleil de minuit,
Le bruit des clochettes des traîneaux disparus,
Regarde le traître en fourrure se lever
Dans son paradis gelé,
Abandonne ses attentions délicates
À l’exil languide ;
Calme mais ne pardonne jamais
À ceux qui ont perdu la joie de vivre -
Voyageurs aveuglés sur les pentes
Pour qui l’espoir est un leurre ;
Bénit mais ne peut rien
Pour ceux que l’amour a conduits à la guerre,
Héros brisés célébrant les mensonges
Qui dévorent leurs jours :
Piliers perdus dans l’immensité des sables
Échappés d’une main apaisante.
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Les condors du futur s’élèvent
Vers le dôme de la stupeur
Et un million de soupirs tremblés
Jaillissent des morts insultés ;
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Les assassins

O INVOQUE de mémoire
Dans la compréhension
Pour que tous puissent la craindre
Du sang et de la fièvre
De notre esprit passionné et à jamais
Non régénéré
De tels spectacles
Comme les hommes se souviennent
Du beau, musical
De la chair, longue, souple :
Et déduisez : comment
Dans le front consommé
De telles cruautés habitent
Comme dans l'éternité A
rincé le sang
servile , Aplati nos villes d'argent
Et les a couvertes de bois.

Considérez, ô amoureux,
Les panoramas que vous trouverez
En explorant à travers les années
Précipice et rivière passés
La nature sauvage de l'esprit.
Caille! à l'image.
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