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Citations sur Les villages de Dieu (27)

En fait, tous les adolescents des cités rêvent d'être chef de gang. C'était l'un des rares rêves accessibles. Il venait avec l'argent, une forme de célébrité garantie par les médias sociaux, les médias traditionnels, la pusillanimité des élus.
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Tant d'obstacles se dressaient entre nous et nos rêves, entre nous-mêmes et nous-mêmes !
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J'avais du mal à regarder la photo du cadavre de Pierrot. Amant de fortune. Client. Ami. Inconnu. Personne. Il était pour moi tout cela à la fois. C'était un garçon perdu, pour qui les gangs avaient représenté le seul horizon, comme beaucoup de ceux qui vivaient au bas de la ville et ailleurs dans le pays.
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Des cités, il n'en manquait pas. Des ghettos. Des cloaques avec des habitations sauvages, dont les habitants entraient dans des affrontements absurdes et cruels dont ils ne connaissaient pas très bien les motifs ou qu'ils avaient vite oubliés tant ils étaient sans importance.
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J'avais un peu raison quand même de penser que le monde se résumait à la Cité de la Puissance Divine, les lois de la République s'arrêtaient devant l'arcade, un peu plus loin même, inopérantes face à l'ampleur du délabrement physique et parce que beaucoup des habitants semblaient y avoir atterri sans qu'ils aient un passé. Pour vivre dans la Cité il fallait croire très fort au présent et l'inventer à chaque seconde.
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Je n'ai pas osé demander à Natacha qui en était le père, cette question n'était guère importante dans la Cité, le bon Dieu était le papa de tous les enfants, il veillait sur leur bien-être, la conception n'était qu'un détail.
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Pour vivre dans la Cité il fallait croire très fort au présent et l’inventer à chaque seconde.
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Son père avait travaillé comme homme à tout faire chez les Américains dont le fils s'appelait Freddy et il a voulu donner le même prénom à son rejeton, pensant que cela lui porterait chance dans la vie, mais quand on est un Haïtien on ne s'appelle pas comme ça. En créole Freddy veut dire « froid », et en plus le gamin avait toujours la morve au nez, était maigre comme un clou, ses petits camarades s'étaient mis à le pourchasser en l'appelant « Ti Freddy », et il est devenu fou.
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Les gens étaient insensibles au délabrement généralisé, au chaos qui occupait chaque centimètre. Au fond, eux aussi ils étaient en ruine, autant que l’environnement dans lequel ils vivaient.
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... pendant les funérailles les gémissements, les pleurs, après chacun retournait à ses propres douleurs, souvent plus violentes que la mort même, délivrance ultime et souhaitable dans certains cas.
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