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Critique de sweetie


Ce qu'il reste de moi incite grandement à la réflexion sur le parcours des êtres humains en ce monde. Monique Proulx, une auteure que je connaissais de réputation, m'a littéralement envoûtée avec ce roman historico-psychologique, un roman gigogne, terme apparu soudainement dans le texte et qui le définit très bien. Ça débute en 1642 : Jeanne Mance, une laïque croyante, secondée par Paul Chomedey de Maisonneuve, débarque sur l'île de Montréal dans le but de fonder une communauté aux valeurs chrétiennes qui réunirait en son sein autant les colons français que les autochtones convertis. Ville-Marie, une cité utopique : les attaques et les guerres indiennes, les fonds qui manquent ainsi qu'un soutien mitigé de la part des autorités de la Nouvelle-France rendent la vie difficile dans la petite colonie. Et tout à coup, nous voici revenu au XXIe siècle, toujours à Montréal, la ville cosmopolite et multiculturelle. On y fait la rencontre d'une famille québécoise en deuil dont les membres côtoient, souvent sans les bien connaître et sans les voir vraiment, des concitoyens de tous âges, d'origine et de religion variées (musulmans, juifs hassidiques, prêtre et religieuse catholique, itinérants, artistes, travailleurs de rue, amérindiens). Monique Proulx nous offre donc ce portrait vivant d'une ville moderne bâtie à partir d'un rêve fou de communion humaine et qui fête cette année son 375e anniversaire de fondation.
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