Contrairement à d’autres pays où l’on cultive l’amnésie des crimes commis, par exemple la Chine avec le massacre de la place Tienanmen ou la Turquie avec le génocide arménien (dont on n’a pas le droit de parler sous peine de prison), le Cambodge, lui, ne craint pas l’examen de conscience. Dans la capitale, le guide touristique vous offre même l’occasion de pénétrer au cœur du cauchemar qui a éliminé de 1,7 à 3 millions de personnes, soit le cinquième ou le tiers de la population.