J'ai lu ce roman comme l'on part en auto-stop... ne m'arrêtant qu'à certaines rambardes, le temps de reprendre le souffle pour mieux reprendre la route.
Moi, l'inconditionnelle férue de Kerouak et de Bouvier, génétiquement baroudeuse et sans cesse en quête de
ce « défaut de ligne droite », je me suis embarquée à bord de ces
« paquebots » que sont ces mots, ne gardant qu'une seule
« mélancolie » , le terme du voyage ; ce moment tant repoussé où la lecture s'achève.
Et ne demande qu'à être reprise, pour un autre trajet.
Et puis il y a ce passage, page 88 :
« Être adulte c'est ne plus savoir tomber. » ; qui dit tout, sans rien dire en apparence.
Mais la rambarde est là : entre le tout et le rien. Quelque part, sur la route.
Merci pour ce moment de lecture qui ne
demande qu'à être prolongé, sur la route.
Mona AzzamCommenter  J’apprécie         162