AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de EmmanuelleCarpenter


"Par les routes", Sylvain Prudhomme, RL2019, L'arbalète Gallimard

Sacha, le narrateur revient à V. où il retrouve "l'auto-stoppeur" (sympa comme nom pour un personnage principal), qu'il a connu dans sa jeunesse et avec qui il a partagé une tranche de vie.
Ils ont maintenant la quarantaine, Sacha est célibataire et peut-être un peu paumé (je n'ai pas bien saisi), l'auto-stoppeur est marié avec Marie; ils ont un enfant, Augustin.
Mais l'auto-stoppeur continue ses "aventures" auto-stoppistes à travers la France, part deux à trois semaines sans but, laissant femme et enfant, à la fois fiers de sa liberté et tristement désoeuvrés.
Sacha devient de plus en plus présent et disponible dans ce foyer bancal.

J'ai trouvé ce récit absolument sans intérêt et m'y suis profondément ennuyée.
J'ai difficilement essayé de reconstituer les dialogues, qui, sous couvert d'un modernisme ridicule, n'utilisent aucun guillemets, tirets, points d'exclamation ou d'interrogation.
Ces effets stylistiques fonctionnent parfois, ici c'est un flop, qui gêne presque la compréhension.

J'ai lu la fin, à la fois téléphonée et tirée par les cheveux, en diagonale, sans comprendre où cette histoire nous menait, l'intérêt de ces relations et le sens de cette publication.

À vouloir faire trop original, on finit par sombrer dans l'absurde parfaitement plat. Je n'essaierai même pas de dire que je suis passée à côté.
Commenter  J’apprécie          94



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}