AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de jamiK


Leopold part vivre un an à Shanghaï, s'éloigner pour vivre le deuil de son père. Il nous offre un moment de poésie, de recueillement, à travers les représentations de la ville, des dessins au trait en noir et blanc, d'observations, de moments posés, les scènes de la vie de rue sont parsemées de bribes de conversations attrapées au vol, sorties de leur contexte, parfois crues, puis les citations apparaissent, de chansons, de poèmes, Edmond Jabès, Guillaume Apollinaire, Francis Jammes et Hervé Prudon, son père. L'architecture est très présente, on voit assez peu de personnes dans cette ville qui se transforme alors en mausolée, un mausolée de lignes, de formes et de mots.
Des noirs, des blancs, et quelques mots perdus entre les lignes, c'est sombre, beau et poétique, Shanghaï chagrin est un livre à savourer, à ouvrir plusieurs fois, à redécouvrir, à aimer.
Commenter  J’apprécie          240



Ont apprécié cette critique (24)voir plus




{* *}