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Citations sur À la découverte des Potions et de la Botanique (10)

La plus ancienne collection de fleur séchées, également appelée herbier fut créée par Gherardo Cibo, qui la composa alors qu’il étudiait dans le jardin botanique le plus développé d’Europe à Bologne, en Italie.
Il voyagea fréquemment entre Rome, l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas, puis s’installa vers 1540, à l’âge de 28 ans, à Rocco Contrada, une ville italienne florissante à cette époque et dotée d’une réputation académique bourgeonnante. Il établit alors un journal visuel de ses excursions, agrémenté de superbes illustrations insolites. Les plantes, qui figuraient au premier plan, avaient tendance à éclipser les gens qui se trouvaient à côté d’elles. L’échelle était des plus originales, on y voyait des botanistes scier les racines de perce-neige géants, un lys qui surplombait un village fortifié, et une pivoine sauvage qui dominait toute une forêt, avec des oiseaux volant entre ses pétales.
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Personne ne sait réellement à quoi la Pierre philosophale est censée ressembler. De quelle couleur est-elle ? Brille-t-elle ? Est-elle solide, ou le résidu d’une expérience ? Où faut-il la conserver ?
Il existe un extraordinaire ouvrage richement illustré qui explique comment tirer parti de la Pierre philosophale : le Ripley Scroll (« Parchemin de Ripley »). Il s’agit d’un traité d’alchimie long de six mètres, couvert d’illustrations de dragons, de crapauds et d’oiseaux et incluant un texte intitulé « Verses upon the Elixir » (« Vers au sujet de l’Élixir »). Une fois accroché, ce rouleau fait la taille d’une girafe adulte. Il n’en existe que 22 exemplaires répertoriés dans le monde, dont un qui est conservé à la British Library. La Beinecke Library de l’université de Yale en détient un deuxième. Tous deux partagent la même iconographie, mais présentent le processus de l’alchimie dans un ordre différent. Rien ne permet de déterminer lequel de ces deux rouleaux reposant de part et d’autre de l’Atlantique vous donnerait de meilleures chances de produire de l’or.
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Sang. Draco. : « sang de dragon » (vous vous souviendrez peut-être que dans la saga Harry Potter, Albus Dumbledore était un expert en sang de dragon), présenté comme le sang de dragons ou d’éléphants, il s’agissait en fait d’une résine rouge vif provenant d’un arbre natif du Maroc, du Cap Vert et des îles Canaries, le Dracaena Draco ou arbre du dragon. Il était utilisé dans le traitement des hémorroïdes, dans les dentifrices du XVIIIe siècle, et, de nos jours, dans les vernis pour violons.
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La licorne est la créature magique qui était le plus souvent associée aux apothicaires du Moyen-Âge. Il n’était pas rare de voir des enseignes spectaculaires en forme de tête de licorne accrochées au-dessus des boutiques d’apothicaires.
Le musée des sciences de Londres abrite l’une de ces enseignes, qui date du XVIIIe siècle. La tête de licorne, qui provient probablement d’Angleterre ou de Hollande, est en bois de chêne. La sculpture affiche une expression heureuse, saine et alerte, accompagnée d’un léger sourire et d’une petite barbichette.
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Dans les livres Harry Potter, la classe de Potions est un lieu charnière où les personnages apprennent à mieux préparer les potions et aussi à mieux se connaître. Depuis qu’elle existe, l’alchimie a eu pour but la transmutation des métaux vils en or et de trouver la clé de la vie éternelle, mais il s’agissait surtout d’une façon de faire quelque chose de sa vie et d’atteindre son véritable potentiel. Le passage à l’adolescence est une période mouvementée pour tout le monde, pleine de peurs et de désirs, et ce fut particulièrement le cas pour Harry, Hermione et Ron, alors qu’ils embarquaient pour leurs aventures dans le monde des sorciers.
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Nous ne serons jamais certains que nous ne puisons pas dans une force qui nous dépasse, et cela trouve un écho profond dans notre façon de percevoir le monde. Et ce n’est pas une coïncidence si nous trouvons ces informations dans des livres : les livres eux-mêmes exercent leur propre influence magique à travers leur interprétation et leur partage, ainsi qu’à travers la façon dont ils transforment notre connaissance du monde qui nous entoure, réel ou imaginaire. Ce qui rend les livres de magie d’autant plus puissants.
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Lorsque Hermione jette les ingrédients dans son chaudron et les remue fébrilement, elle perpétue une représentation artistique qui perdure depuis des siècles.
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Avant que Harry Potter n’arrive à Poudlard, la plupart des gens avaient tout oublié de la mandragore. Pourtant, cette plante avait été vénérée pendant des millénaires, on lui conférait des vertus mystérieuses, et on l’utilisait pour guérir tout et n’importe quoi, de l’infertilité à la folie.
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Culpeper s’installa alors juste en dehors des murs de la Cité, dans le quartier de Spitalfields (hors de la juridiction du Collège de médecine ), où il œuvra sans relâche, accueillant jusqu’à quarante patients par matinée et ne demandant que peu ou pas d’argent pour son travail. Il lança une sorte de service de santé gratuit rudimentaire. Il critiquait durement les méthodes des autres médecins dont les diagnostics reposaient en grande partie sur des examens d’urine, parfois réalisés sans même voir le patient en personne. Il écrivit que des recherches bien menées « étaient un meilleur moyen de trouver la maladie que regarder de la pisse, même s’il faudrait en voir autant que la Tamise pourrait en contenir ».
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Les rituels et la magie sont étroitement liés au semis et à la récolte, de par leur proximité avec la nature. Les gens apprenaient le fonctionnement de la nature en découvrant quelles associations de plantes moulues ou cuites fonctionnaient le mieux. Un résultat satisfaisant devenait souvent un rituel, et les gens observaient le monde qui les entourait pour comprendre ce qui le liait à eux. La science et la magie sont deux résultats de cette même soif de comprendre le fonctionnement du monde.
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