Un superbe ouvrage pour mieux comprendre les cours de potions et de botanique qu'Harry Potter et ses camarades ont suivis à Poudlard. Toujours un plaisir de se replonger dans l'univers magique d'Harry Potter
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La plus ancienne collection de fleur séchées, également appelée herbier fut créée par Gherardo Cibo, qui la composa alors qu’il étudiait dans le jardin botanique le plus développé d’Europe à Bologne, en Italie.
Il voyagea fréquemment entre Rome, l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas, puis s’installa vers 1540, à l’âge de 28 ans, à Rocco Contrada, une ville italienne florissante à cette époque et dotée d’une réputation académique bourgeonnante. Il établit alors un journal visuel de ses excursions, agrémenté de superbes illustrations insolites. Les plantes, qui figuraient au premier plan, avaient tendance à éclipser les gens qui se trouvaient à côté d’elles. L’échelle était des plus originales, on y voyait des botanistes scier les racines de perce-neige géants, un lys qui surplombait un village fortifié, et une pivoine sauvage qui dominait toute une forêt, avec des oiseaux volant entre ses pétales.
Personne ne sait réellement à quoi la Pierre philosophale est censée ressembler. De quelle couleur est-elle ? Brille-t-elle ? Est-elle solide, ou le résidu d’une expérience ? Où faut-il la conserver ?
Il existe un extraordinaire ouvrage richement illustré qui explique comment tirer parti de la Pierre philosophale : le Ripley Scroll (« Parchemin de Ripley »). Il s’agit d’un traité d’alchimie long de six mètres, couvert d’illustrations de dragons, de crapauds et d’oiseaux et incluant un texte intitulé « Verses upon the Elixir » (« Vers au sujet de l’Élixir »). Une fois accroché, ce rouleau fait la taille d’une girafe adulte. Il n’en existe que 22 exemplaires répertoriés dans le monde, dont un qui est conservé à la British Library. La Beinecke Library de l’université de Yale en détient un deuxième. Tous deux partagent la même iconographie, mais présentent le processus de l’alchimie dans un ordre différent. Rien ne permet de déterminer lequel de ces deux rouleaux reposant de part et d’autre de l’Atlantique vous donnerait de meilleures chances de produire de l’or.
Dans les livres Harry Potter, la classe de Potions est un lieu charnière où les personnages apprennent à mieux préparer les potions et aussi à mieux se connaître. Depuis qu’elle existe, l’alchimie a eu pour but la transmutation des métaux vils en or et de trouver la clé de la vie éternelle, mais il s’agissait surtout d’une façon de faire quelque chose de sa vie et d’atteindre son véritable potentiel. Le passage à l’adolescence est une période mouvementée pour tout le monde, pleine de peurs et de désirs, et ce fut particulièrement le cas pour Harry, Hermione et Ron, alors qu’ils embarquaient pour leurs aventures dans le monde des sorciers.
La licorne est la créature magique qui était le plus souvent associée aux apothicaires du Moyen-Âge. Il n’était pas rare de voir des enseignes spectaculaires en forme de tête de licorne accrochées au-dessus des boutiques d’apothicaires.
Le musée des sciences de Londres abrite l’une de ces enseignes, qui date du XVIIIe siècle. La tête de licorne, qui provient probablement d’Angleterre ou de Hollande, est en bois de chêne. La sculpture affiche une expression heureuse, saine et alerte, accompagnée d’un léger sourire et d’une petite barbichette.
Nous ne serons jamais certains que nous ne puisons pas dans une force qui nous dépasse, et cela trouve un écho profond dans notre façon de percevoir le monde. Et ce n’est pas une coïncidence si nous trouvons ces informations dans des livres : les livres eux-mêmes exercent leur propre influence magique à travers leur interprétation et leur partage, ainsi qu’à travers la façon dont ils transforment notre connaissance du monde qui nous entoure, réel ou imaginaire. Ce qui rend les livres de magie d’autant plus puissants.