« Mais on ne m’ôterais pas de l’esprit que la nature du libraire fait de lui un explorateur peu commun qui préfère aux chemins escarpés, aux routes poussiéreuses et aux contrées grisées sur les anciennes cartes, le confort de son magasin ou de son salon, points de départ d’invisibles sentiers qui bifurquent. Ces sentiers pavés de mots et de phrases savent également se montrer âpres, austères et inhospitaliers. Il est souvent nécessaire pour les parcourir de s’adjoindre l’aide d’un guide. »