>
Critique de LoupAlunettes
" La mécanique du diable" est une réédition et nois ne regretterons pas de l'avoir enfin découverte.
L'auteur Philip Pullman renouera ici avec la tradition des conteurs populaires, racontant autour de la cheminée. Rien ne vaudra une bonne histoire bien frissonnante qui se parera du voile sombre et de l'ambiance presque silencieuse de la nuit.
L'histoire principale, celle qui nous intéressera, sera d'ailleurs racontée par un écrivain, en Allemagne, à une autre époque.
Elle s'arrêtera nette et la taverne du village se videra lorsque le personnage du récit, un sinistre docteur, franchira la porte de l'établissement pour venir se mettre à l'abri du mauvais temps.
Diable! C'est de la sorcellerie!
Et dire que cette histoire commençait si simplement, l'affaire de deux artistes, un jeune écrivain en devenir, Fritz, sur le point de finir enfin sa nouvelle histoire et son ami Karl, apprenti-horloger, ne trouvant pas l'inspiration pour finaliser son apprentissage: concevoir un personnage supplémentaire pour l'Horloge de la ville.
Quel est le rapport entre l'apprenti désespéré, le jeune écrivain et le personnage sorti des pages?
Nul doute que l'un des deux aura fait appel au diable pour lui apporter l'inspiration qui faisait défaut.
Mais lequel?
Tic tic tic...
La petite mécanique fonctionnera et nous tourneront doucement les pages de ce court récit, très frissonnant, dont le diable sera l'invité surprise.
Oui, inévitablement, l'un des deux personnages aura eu le coeur au désespoir, prèt à tout pour ne pas connaitre la honte et l'humiliation sous la pression du village qui attendait l'oeuvre à l'heure prévue.
L'auteur Philip Pullman ne nous expliquera pas tout, afin de nous laisser deviner, nous laisser établir des hypothèses, afin de conserver un peu de mystère, autour des conséquences qui s'ensuivront avec le désir de l'artiste.
Il y a du " Faust" de Goete là dedans et sans doute aussi un peu de " Dorian Gray" d'Oscar Wilde.
Ces marchés ne sont jamais bons et nous attendront le moment fatal où l'artiste maudit devra payer le prix de son don.
Pullman ménagera son suspens en nous faisant passer d'une histoire racontée à une autre, chacune comportant toujours un pacte établi.
On le sait, l'enchantement et la gloire passés, il ne peut y avoir de fin heureuse et c'est d'ailleurs ironiquement tout le charme de ce genre d'histoire, une fatalité très morale.
Philippe Pullman se montrera habile avec son court roman, jouant donc d'une savoureuse mise en abime, de plusieurs histoires dans notre histoire, l'auteur racontant l'histoire d'un personnage qui devra raconter à son tour.
Astucieusement, les détails des histoires s'imbriqueront aussi comme un puzzle, nous trembleront d'un côté et de l'autre.
Un peu comme avec sa " Croisée des mondes", Philip Pullman mélangera mythes et technologie, science et magie, le docteur de cette histoire se montrera plus brillant encore que l'inventeur du monstre dit de Frankenstein, très capable par on ne sait quel mauvais sort de réaliser les rêves, pour une contrepartie hors de prix.
C'est captivant et on ne lâche rien jusqu'à la fin.
L'auteur Philip Pullman renouera ici avec la tradition des conteurs populaires, racontant autour de la cheminée. Rien ne vaudra une bonne histoire bien frissonnante qui se parera du voile sombre et de l'ambiance presque silencieuse de la nuit.
L'histoire principale, celle qui nous intéressera, sera d'ailleurs racontée par un écrivain, en Allemagne, à une autre époque.
Elle s'arrêtera nette et la taverne du village se videra lorsque le personnage du récit, un sinistre docteur, franchira la porte de l'établissement pour venir se mettre à l'abri du mauvais temps.
Diable! C'est de la sorcellerie!
Et dire que cette histoire commençait si simplement, l'affaire de deux artistes, un jeune écrivain en devenir, Fritz, sur le point de finir enfin sa nouvelle histoire et son ami Karl, apprenti-horloger, ne trouvant pas l'inspiration pour finaliser son apprentissage: concevoir un personnage supplémentaire pour l'Horloge de la ville.
Quel est le rapport entre l'apprenti désespéré, le jeune écrivain et le personnage sorti des pages?
Nul doute que l'un des deux aura fait appel au diable pour lui apporter l'inspiration qui faisait défaut.
Mais lequel?
Tic tic tic...
La petite mécanique fonctionnera et nous tourneront doucement les pages de ce court récit, très frissonnant, dont le diable sera l'invité surprise.
Oui, inévitablement, l'un des deux personnages aura eu le coeur au désespoir, prèt à tout pour ne pas connaitre la honte et l'humiliation sous la pression du village qui attendait l'oeuvre à l'heure prévue.
L'auteur Philip Pullman ne nous expliquera pas tout, afin de nous laisser deviner, nous laisser établir des hypothèses, afin de conserver un peu de mystère, autour des conséquences qui s'ensuivront avec le désir de l'artiste.
Il y a du " Faust" de Goete là dedans et sans doute aussi un peu de " Dorian Gray" d'Oscar Wilde.
Ces marchés ne sont jamais bons et nous attendront le moment fatal où l'artiste maudit devra payer le prix de son don.
Pullman ménagera son suspens en nous faisant passer d'une histoire racontée à une autre, chacune comportant toujours un pacte établi.
On le sait, l'enchantement et la gloire passés, il ne peut y avoir de fin heureuse et c'est d'ailleurs ironiquement tout le charme de ce genre d'histoire, une fatalité très morale.
Philippe Pullman se montrera habile avec son court roman, jouant donc d'une savoureuse mise en abime, de plusieurs histoires dans notre histoire, l'auteur racontant l'histoire d'un personnage qui devra raconter à son tour.
Astucieusement, les détails des histoires s'imbriqueront aussi comme un puzzle, nous trembleront d'un côté et de l'autre.
Un peu comme avec sa " Croisée des mondes", Philip Pullman mélangera mythes et technologie, science et magie, le docteur de cette histoire se montrera plus brillant encore que l'inventeur du monstre dit de Frankenstein, très capable par on ne sait quel mauvais sort de réaliser les rêves, pour une contrepartie hors de prix.
C'est captivant et on ne lâche rien jusqu'à la fin.
