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Critique de Sokleine


Pas toujours facile de donner une suite convaincante à un livre, surtout quand le premier opus a connu le succès. Facteur pour Femmes paru en 2015 se terminait par un accident de vélo, la chute fatale de Maël, ce jeune postier séducteur au pied bot, et par les révélations faites à sa fille à la fin des années 50. La boucle était bouclée. Point final…

Mais ce n'était pas sans compter sur l'insistance de l'épouse de Didier Quella-Guyot de poursuivre le récit… Maël, promu facteur sur cette petite ile bretonne, pendant la première guerre mondiale, était entré dans l'intimité de bon nombre de femmes esseulées et leur avait souvent apporté soutien, consolation et plaisir. Que sont-elles devenues quand les hommes sont revenus de guerre, souvent avec des blessures et traumatismes indélébiles, et qu'ils ont souhaité retrouver leur place d'antan ? Secret collectif, règlements de compte, regrets ou remords, révélations, drames. le lecteur suit ces femmes contraintes de reprendre leur vie d'autrefois, dans cet univers étriqué et machiste, alors que le vent de l'émancipation a soufflé pour elles pendant quelques années.

Il était bien légitime de suivre ces quelques femmes pendant la rude période d'après-guerre, toutefois j'avoue avoir été légèrement déçue par ce tome 2 de Facteur pour Femmes. Je l'ai trouvé un peu convenu et n'ai pas été vraiment séduite par ses graphismes, même si Manu Cassier est talentueux et s'est bien approprié l'histoire. J'avais beaucoup aimé les illustrations aux couleurs chaudes de Sébastien Morice dans le premier opus ; ici tout est sombre presque lugubre, les visages des femmes sont durs et les traits trop masculins à mon goût. J'ai lu les deux volumes l'un après l'autre et cela m'a gênée dans ma lecture.
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