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Critique de Polars_urbains


Toujours un régal à la relecture ! le journal (très) intime de Sally est une merveille : une cousine irlandaise de Zazie, curieuse mais prudente, découvre la vie dans une famille complètement loufoque et auprès de diverses personnes prêtes à déployer tous leurs talents de pédagogues pour cette « volaille à satyre ». Bref, comment l'esprit et le reste viennent aux jeunes filles ! C'est finement observé, drôle, souvent très cru (encore plus cru avec Sally plus intime) et plutôt osé pour l'époque (1950). La langue (tous les niveaux possibles) est une merveille.

Dans On est toujours trop bon avec les femmes (1947, titre digne de la Série noire créée un an plus tard) Queneau raconte la prise d'assaut d'un bureau de poste de Dublin par des Républicains irlandais et leur cohabitation forcée avec une employée restée par hasard sur place. Parodie de roman d'aventures, voire de polar, le texte est vif et l'action enlevée. On parle beaucoup, on boit pas mal de ouisqui et on tire aussi quelques coups (de feu éventuellement). C'est drôle, très irlandais (les révolutionnaires avec leur cri de ralliement « Finnegans wake ! » rendent hommage à la gloire littéraire nationale « un gars de Dublin, un nommé
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