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Critique de sabine59



" Et que la grenade est touchante
Dans nos effroyables jardins."

Comme il en a l'habitude, Michel Quint emprunte le titre de ce court roman à un poème, ici d'Apollinaire.Entre poésie, réalité crue et paroles un peu gouailleuses, il nous présente, par le biais du narrateur un personnage fort attachant, celui d'un père de " douce obstination et d'intérieure nécessité".

le narrateur, enfant puis adolescent, ne comprend pas pourquoi son père, instituteur apprécié, se déguise en clown, dès que l'occasion, fête, spectacle, se présente.Il a alors honte de lui et ne supporte pas ce spectacle qu'il juge affligeant.C'est le cousin de son père, Gaston, qui va lui révéler les raisons de cet accoutrement.

L'explication remonte à la seconde guerre mondiale et un épisode douloureux et marquant, vécu par le père du narrateur, alors dans la résistance. Un épisode où l'"ennemi" jouera un rôle inattendu ...et salvateur.Qui entraînera une promesse du père.

J'ai trouvé cette histoire très touchante et comme toujours, chez l'auteur, pleine d'humanité et de sensibilité.Jacques Villeret, à l'écran, a rendu avec délicatesse la beauté de la figure paternelle, dont le narrateur est fier, à la fin du livre.
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