AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,27

sur 124 notes
Roman choral qui raconte l'histoire d'un journal, des années cinquante à nos jours ; récit non linéaire mais tout à fait compréhensible. Personnages tous émouvants et crédibles. Lecture très plaisante et originale.
Commenter  J’apprécie          10
J'avais lu des critiques très élogieuses de ce roman. Je n'ai pourtant guère été surpris par sa construction narrative et encore moins la profondeur relative des personnages. Je suis moi-même journaliste et peut-être que ma connaissance approfondie de ce milieu a contrarié certains effets recherchés par l'auteur. Un livre pas désagréable, mais je ne parlerais pas d'une lecture utile qui m'aurait transporté, élevé ou informé.
Commenter  J’apprécie          10
Bon bein on peut pas aimer à chaque fois, la preuve........ Pas du tout emballé par l'enchainement des chapitres ou on découvre un journaliste à chaque fois, en conservant les élements essentiels d'un journal, le rédacteur chef et compagnie, en commun avec chaque journaliste, quelques passages cocasses et drôles mais rien de très transcendant.... J'ai fini la lecture en diagonale, histoire de terminer au plus vite. Déçue, mais je suis sûre que d'autres y trouveront leur compte.
Commenter  J’apprécie          10
Le livre plait sans doute aux journalistes puisqu'il fait dans l'entre-soi de la profession. Pour ma part, je ne me suis pas sentie à l'aise dans les histoires de ces personnages que je ne trouve pas assez intéressants pour mériter d'exister dans un roman correct. Il développe sans doute assez bien le côté superficiel et imbu de lui-même qui émane des gens de la profession mais sans détachement: du coup, on s'imagine que l'auteur est à l'image de ses personnages. La lecture, facile, a conservé un arrière goût désagréable du début à la fin. Je me demande encore pourquoi je l'ai fini et m'en veux de ma manie de la complétude... de fait, le seul personnage que j'ai pu trouver presque attachant, pourtant secondaire voire méprisé dans son traitement, est celui d'Ornella.
Commenter  J’apprécie          00
Ce roman choral met en scène sur les 40 dernières annèes, les employés d'un quotidien américain base à Rome.

Chapitres indépendants qui mettent en scène les 'inventeurs', les propriétaires, et les collaborateurs de ce journal au travers de tranches de vie qui se succèdent, se recoupent et composent au final une superbe fresque historique de la vie de ce journal.

Une galerie de seconds rôles attachants ...

Des balades romaines ...

Une belle découverte que ce roman attrapé par hasard

(lu en mai 2012)
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
Commenter  J’apprécie          00
Du petit pigiste naïf à l'incompétent directeur de la publication, il n'y a qu'un journal, LE journal à qui tous les protagonistes de ce récit consacrent une partie plus ou moins importante de leur vie.

Correspondant à Paris, dépassé par l'invasion des nouvelles technologies, Lloyd Burko ouvre le bal de cette procession d'imperfectionnistes dans un costume rapiécé de vieillard dépourvu d'argent et d'inspiration, prêt à tout pour faire la Une et manger autre chose que des petits pois, y compris s'enliser dans un article mensonger…

Autres porte-paroles de ce roman polyphonique : Arthur Gopal, le préposé à la rubrique nécrologique, qui essuie un revers de médaille douloureux, un coup sordide du destin lui décernant un deuil et une promotion ; Kathleen Solson, la rédactrice en chef, brillante opportuniste contrariée dans sa vie privée ; Ornella de Monterrechi, une lectrice inconditionnelle mais conditionnée ; Abbey Pinnola, directrice des ressources humaines, qu'une rencontre en avion va littéralement faire chuter…

Oscillant sans cesse entre rires et larmes, ironie du sort et malchance, "Les Imperfectionnistes" nous dévoile le quotidien d'un quotidien, une mise en abyme dans une société désabusée, pleine de failles et d'imperfections. En confrontant des brèves de vie anonymes et des évènements médiatiques internationaux, ce roman choral projette finalement l'écho d'une seule voix : celle d'un papier à sensations dont le souffle s'épuise peu à peu.

Les salariés de l'entreprise qui tirent les ficelles de ce quotidien se débattent pour mener de front carrière et vie privée. Outre les liens professionnels qu'ils entretiennent, ils ont pour points communs des difficultés à prendre les bonnes décisions, une incompétence déclarée dans un domaine, des failles et des rêves qui leur barrent la route… Ces imperfectionnistes, ce sont aussi bien les petits scribouillards payés à la pige que les hauts responsables de publication. Des corps de métiers différents qui empruntent cependant tous le même parcours et qui contribuent au succès ou à l'échec de ce journal jamais nommé.

Un premier roman remarquablement construit autour de onze chapitres qui nous exposent chacun la vie d'un personnage. Sous forme de transitions entre les différents points de vue, Tom Rachman nous dresse dans les grandes lignes l'histoire plus générale et chronologique de ce journal international basé à Rome, de sa création à sa dissolution. Un style accrocheur, une écriture fluide, un récit au présent et des chutes renversantes qui font de Tom Rachman une vedette montante de la littérature étrangère. On attend son deuxième roman !
Lien : http://www.les-surbookees.co..
Commenter  J’apprécie          00
A travers 11 chapitres, soit 11 portraits, nous découvrons le quotidien d'un journal international anglophone basé à Rome. Ils ont tous des imperfections, que ce soit dans leur métier ou dans leur vie privée, et ont tous ce côté comique qui ressort de leur situation pathétique.
En alternant ces portraits acides à l'histoire du journal, Tom Rachman met bien en avant les rapports humains, souvent faussés, la compétition et la mesquinerie de la vie professionnelle. Derrière chaque masque, se cache des personnalités fortes, faibles, perdues qui se croisent sans réellement se voir dans la salle de rédaction. le style est bien trouvé, car chaque chapitre est consacré à un personnage, telle une nouvelle, afin de bien mettre en avant ces identités qui se fondent dans une histoire collégiale qui part à vau l'eau.
Une lecture très agréable, extrêmement bien cernée par l'auteur, journaliste de son état. On rit de leur situation mais on est touché par ces imperfectionnistes, si humains en finalité.
Lien : http://lalydo.com/2012/04/pr..
Commenter  J’apprécie          00
Les Imperfectionnistes est un premier roman extraordinairement efficace, entre recueil de nouvelles, galerie de personnages, magazine haut de gamme, dans lequel on découvre le quotidien de la salle de rédaction d'un quotidien de langue anglaise, établi à Rome. En chapitres indépendants mais qui se répondent (les personnages évoqués dans l'un interagissant avec la « vedette » d'un autre), on s'attache à ces personnalités fortes, du correspondant étranger complètement névrosé, incapable de se poser plus de quelques heures, au responsable des nécrologies dont une entrevue fera irrévocablement basculer la vie à la rédactrice en chef qui recroise un amour de jeunesse devenu attaché politique, sans oublier le directrice des ressources humaines qui risque fort de détester Atlanta après ce voyage au siège social des entreprises Ott ou Herman, le pointilleux correcteur qui publie son mensuel de bourdes et épluche avec attention chaque édition du journal.
Lien : http://lucierenaud.blogspot...
Commenter  J’apprécie          00
Un livre sur l'univers de la presse écrite...j'achète !
La quatrième de couverture a bien vendu le contenu, et la déception est complètement absente une fois la dernière page tournée... Tom Rachman ne fait pas que de se pencher sur les journalistes, mais aussi sur l'ensemble des métiers faisant le contenu des bureaux d'une rédaction. La lectrice en retard de vingt ans dans la lecture du journal est irrésistible, certaines situations sont touchantes. Ne pas croire qu'il s'agit d'une simple satire misant sur la dérision, il s'agit avant tout du portrait d'un univers à la fois méconnu et connu...
Partez à la découverte d'un journal quotidien, et vivez au rythme du chrono...
Lien : http://lesquotidiennesdeval...
Commenter  J’apprécie          00
Les imperfectionnistes, ce sont onze courts récits mettant en scène onze personnages : leur caractère, leurs manies, leur vie personnelle et professionnelle, les richesses et carences de l'une et de l'autre…
Tous sont reliés par un journal jamais nommé, international, de langue et de culture américaines, mais basé à Rome par le caprice de son fondateur Cyrius Ott. de brefs interludes sur ce dernier et sur la genèse de cette improbable publication viennent ponctuer le roman, formant comme un douzième portrait en pointillés.

Courtes nouvelles de qualité, ces portraits incisifs sont autant de chapitres se recoupant, se complétant, s'éclairant les uns les autres – où le héros de l'une devient personnage secondaire de l'autre.
On découvre ainsi successivement : Kathleen Solson, rédactrice en chef impitoyable et carriériste ; Llyod Burko, correspondant parisien dépassé et prêt à tout pour passer un article ; Hardy Benjamin, responsable de l'économie, désespérément en quête d'affection ; Herman Cohen, correcteur intransigeant à la vie finalement « pas si mal » ; Arthur Gopal, chargé des nécrologies et des brèves, dont un drame va curieusement propulser la carrière ; Ornella de Monterrecchi, lectrice trop consciencieuse encore plongée dans les numéros de 1994 ; Ruby Zaga, vieille fille aigrie et paria de la rédaction ; Winston Cheung, pigiste débutant au Caire confronté à la dure réalité de ce métier ; Craig Menzies, rédac chef adjoint que sa bonhomie perdra ; Abbey Pinnola, DRH obéissante ; Oliver Ott, directeur de la publication incompétent, débarqué en Italie par les hasards de l'héritage.

La caricature est évidemment le premier écueil d'un tel roman choral, surtout quand il s'agit du premier : mais Tom Rachman a l'intelligence de pousser certaines postures tellement loin (la fille aigrie, la « bonne poire », la carriériste forcenée...) qu'il en fait des archétypes fascinants. Les traits spécifiques de ces onze individus et le talent employé pour leur donner chair les rendent souvent étranges, tantôt attachants tantôt détestables, mais toujours complexes.

On voudrait que le livre soit plus long, que chacun des onze Imperfectionnistes reviennent sur le devant de la scène pour un second acte.
Et c'est là le seul véritable défaut de ce très bon roman - sur le monde de la presse, mais surtout sur la matière inépuisable que constitue l'être humain : il est trop court.


Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (251) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1053 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}