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Critique de a_fox_in_wonderland
Première incursion dans l'écriture de Cay Rademacher, puisque je n'ai pas lu la trilogie hambourgeoise.
Et j'ai donc embarqué en 1929 pour une croisière à bord du Champollion, où une jeune femme semble s'être mystérieusement volatilisée... Étrange cependant, quand personne ne paraît se souvenir d'elle à bord, à part son mari. Alors, qui ment ?
Au fil des pages, l'enquête suit son cours à un rythme assez lent, accentuant l'angoisse et réveillant les inquiétudes du personnage principal : Dora a-t-elle réellement disparu ou est-il en train de perdre la raison ? Chaque mystère résolu cachant un nouveau mensonge, et des secrets peu propres. Et je me suis prise à douter moi aussi de la réalité de cette femme fantôme.
Le protagoniste était intéressant, avec son passé de sous-marinier, hanté par ce qu'on qualifierait aujourd'hui sûrement de stress post-traumatique. Au milieu de toute cette tension, j'ai quand même souri, un peu, devant un certaine lady Agatha Westmacott, pharmacienne de son état. Parce que je n'ai pas pu m'empêcher de penser à une autre Agatha, qui signait parfois sous ce patronyme, et s'y connaissait un peu en officine et pilules diverses pendant la première guerre.
Par contre, le nom du premier officier, Roland Dorgelès, m'a perturbée et je n'ai pas trop compris ce choix (rien à voir avec l'écrivain).
Au final, j'ai trouvé que, plus qu'une enquête, c'était vraiment un roman d'atmosphère. Celle de l'entre-deux-guerres, celle d'un monde qui change, celle d'un bateau, celle de l'Orient. On se laisse porter par les balancements du Champollion tout en cherchant, comme Jung, à comprendre d'où viendra la menace la prochaine fois.
Les dernières pages cependant m'ont un peu déroutées. Je m'attendais à un final toute en tension, une confrontation, quelque chose d'oppressant... Mais c'est une voie légèrement différente qu'a choisie l'auteur. Et qui m'a un peu laissée sur ma faim, même si on a (heureusement) toutes les réponses à nos questions côté enquête.
Et j'ai donc embarqué en 1929 pour une croisière à bord du Champollion, où une jeune femme semble s'être mystérieusement volatilisée... Étrange cependant, quand personne ne paraît se souvenir d'elle à bord, à part son mari. Alors, qui ment ?
Au fil des pages, l'enquête suit son cours à un rythme assez lent, accentuant l'angoisse et réveillant les inquiétudes du personnage principal : Dora a-t-elle réellement disparu ou est-il en train de perdre la raison ? Chaque mystère résolu cachant un nouveau mensonge, et des secrets peu propres. Et je me suis prise à douter moi aussi de la réalité de cette femme fantôme.
Le protagoniste était intéressant, avec son passé de sous-marinier, hanté par ce qu'on qualifierait aujourd'hui sûrement de stress post-traumatique. Au milieu de toute cette tension, j'ai quand même souri, un peu, devant un certaine lady Agatha Westmacott, pharmacienne de son état. Parce que je n'ai pas pu m'empêcher de penser à une autre Agatha, qui signait parfois sous ce patronyme, et s'y connaissait un peu en officine et pilules diverses pendant la première guerre.
Par contre, le nom du premier officier, Roland Dorgelès, m'a perturbée et je n'ai pas trop compris ce choix (rien à voir avec l'écrivain).
Au final, j'ai trouvé que, plus qu'une enquête, c'était vraiment un roman d'atmosphère. Celle de l'entre-deux-guerres, celle d'un monde qui change, celle d'un bateau, celle de l'Orient. On se laisse porter par les balancements du Champollion tout en cherchant, comme Jung, à comprendre d'où viendra la menace la prochaine fois.
Les dernières pages cependant m'ont un peu déroutées. Je m'attendais à un final toute en tension, une confrontation, quelque chose d'oppressant... Mais c'est une voie légèrement différente qu'a choisie l'auteur. Et qui m'a un peu laissée sur ma faim, même si on a (heureusement) toutes les réponses à nos questions côté enquête.
