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Critique de mimipinson


C'est Poirette qui m'a fait découvrir Alexis Ragougneau dans Evangile pour un gueux ; c'était il y a un peu plus de trois ans. Faute de temps, et parce que les tentations sont toujours plus nombreuses, je n'y étais pas revenue. Alors quand un auteur de polar s'aventure en littérature blanche, cela m'intrigue. Quand la musique l'inspire, je ne peux y résister…rater ce livre eût été une grave erreur !!
Claessens, le père, est dans son cercueil. C'est Ariane, sa fille et pianiste de renommée internationale qui va lui rendre hommage en jouant une réduction au piano du célèbre opus 77 de Chostakovitch (je vous encourage vivement à l'écouter attentivement).
Chez les Claessens on a la musique en héritage. Yaël la mère était cantatrice, le père a été pianiste puis chef renommé et redouté d'un orchestre suisse ; et puis il y a David, violoniste doué et prometteur qui désormais vit reclus dans un abri de l'armée suisse.
Si chez les Claessens on a reçu la musique en héritage, tout ne tourne aussi régulièrement qu'un métronome.

C'est Ariane qui tout au long de ce passionnant roman se confie sur sa famille en mêlant le présent au passé presque à l'insu du lecteur qui se laisse entrainer dans les méandres de cette famille avec en fond sonore cette composition musicale de toute beauté.

Alexis Ragougneau qui n'a pas choisi par hasard le fameux opus 77 et pousse le raffinement en y calquant la construction de son roman. Il y montre la fragilité extrême de l'artiste esclave de l'autorité du père et de l'exigence de son art, comme l'a été le compositeur Chostakovitch harcelé par le pouvoir soviétique….

Un magnifique roman qui ne peut que plaire aux mélomanes, et sans aucun doute au -delà.

Un grand merci aux éditions Viviane Hamy et Babélio pour la lecture de ce livre dans le cadre de la masse critique.


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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