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Critique de maliroland


Voilà un livre intéressant et bien que n'aimant pas les rapprochements, deux noms me viennent à l'esprit,Venise n'est pas en Italie d'Ivan Calbérac et Freud.

Venise en Italie, le narrateur 15 ans avec sa soeur, est conduit d'une banlieue jusqu'à Venise par ses parents. Parents loufoques, voiture et caravane. C'est donc un road-movie traité à la mode humoristique sous forme de sketchs.
Pour Freud j'ai le notion que les souvenirs d'enfants ne sont pas à prendre au pied de la lettre car se partageant entre réalité, filtre de celle ci via ce que l'enfant en a compris du haut de ses trois pommes et pure imagination les limites entre rêve et réalité n'étant pas très nettes à cet âge.

Tout faux.
Rapprochement Venise, outre le fait que cela se passe en Italie, c'est un roman autobiographique avec des parents loufoques au sens perturbés psychologiquement, je vous laisse découvrir, deux exemples néanmoins, la maman qui téléphone aux pompiers une quarantaine de fois car elle n'a pas de nouvelles de son fils depuis deux heures. le père qui suite à Tchernobyl oblige sa famille à ne manger que des conserves d'avant la date fatidique et ce pendant trois ans.
A noter, un frère devenu lui aussi écrivain.
C'est donc un live-movie traité à la mode humoristique sous forme de sketchs.

Souvenirs écrans freudiens. de ce que raconte Véronica Raimo et par delà l'enfance, tout n'est pas faux mais entre réalité, filtre Raimo et imagination impossible de faire le tri.

P 204 : la plupart de nos souvenirs nous abandonnent sans même que l'on s'en aperçoive ; concernant ceux qui restent nous les rabotons en douce à la recherche de quelqu'un a embobiner et qui s'abonne à notre histoire.

Tout faux.
Bien écrit.
De l'humour auquel on se laisse prendre mais pas toujours.
Des pensées inévitables sur le sens de la vie et le pourquoi des choses

Regrets.
- de parents pathologiques il aurait été intéressant d'en savoir plus sur les conséquences pychiques de l'éducation reçu par Véronica ou son frère. Ou dois je en conclure que tous les écrivains ont des parents tarés.
Ps bien sûr je plaisante à moitié.
- Quel intérêt pour l'auteur de falsifier sa trajectoire et je rajoute que l'histoire d'un embobinement du lecteur m'est insuffisant.

Commentaire.
Concernant l'imagination et les rabotages, ils ne sont pas le fruit de rien du tout mais le résultat d'une réalité à éventuellement rechercher.

La phrase de la fin comme j'aime bien à les citer. Plutôt une idée ici. La narratrice parlant à son grand-père. C'est l'histoire d'un épi qui avait grandi dans la forêt. Et alors. Alors rien d'autre. L'histoire finissait là.

A mon grand-père, ça lui convenait. A moi aussi.

A moi aussi.
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