AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Jusque dans la terre (16)

Solitude. Solitude. Il faut avoir un coeur, pour se sentir seul.
Commenter  J’apprécie          310
Et ses seins, masse fluide emplissant les bonnets de son soutien-gorge comme des feuilles mortes humides qui bloquent l'entrée d'une canalisation.
Commenter  J’apprécie          253
Après un certain temps, les oiseaux avaient compris et ne s'approchaient plus de moi.
C'est difficile à exprimer, à décrire, une solitude aussi absolue.
Commenter  J’apprécie          351
Et parfois, même si elle est nuisible, une maladie est trop profondément enracinée, et le corps ne peut même plus envisager de s'en débarrasser.
Commenter  J’apprécie          354
Finalement, quand on trouve cette seule et unique chose dont on a vraiment besoin, tout le reste devient immédiatement superflu.
Commenter  J’apprécie          00
Peu importe qu’il soit revenu avec une étincelle qui n’était pas là avant. Peu importe qu’il soit devenu cruel, qu’une faim fébrile le domine maintenant. Cela n’a aucune importance, parce que je n’aurai plus à attendre vainement, avec mon coeur vide, avec mes entrailles desséchées.
Commenter  J’apprécie          10
Il me racontait comment il avait assemblé les différentes parties de moi, et comment il avait tout mis dans un sac, fermé avec une corde, et attendu un orage avant de me mettre dans le trou.
Commenter  J’apprécie          10
Père devait sentir une odeur particulière sur moi, percevoir une différence que je n’identifiais pas. Comment l’aurait-il appris, autrement ? Personne n’était au courant, pour Samson et moi. Nous avions tous les deux été très prudents, parce que nous savions que notre relation pourrait fâcher certaines cures.
Il y en avait qui voudraient me faire monter sur un bûcher, si elles venaient à l’apprendre. Il y en avait qui seraient jalouses, qui affirmeraient que je lui avais forcément donné un philtre pour l’obliger à coucher avec moi – ou que je lui offrais une forme de guérison plus puissante, plus efficace. Père disait toujours :
Si nous leur donnons la moindre raison d’avoir peur de nous, ils cesseront immédiatement de penser au fait qu’ils ont besoin de nous. En un instant. Et ils nous forceront à partir.
Commenter  J’apprécie          00
Toute ma vie, je n’ai jamais eu de problèmes particuliers, à part peut-être le brouillard de poussière rouge. Quand il pleut, je vois rouge. Quand je regarde de l’eau, n’importe quelle sorte d’eau, une rivière, un lac, un ruisseau :
rouge
rouge
rouge
Et quand les gens vont nager, ou quand ils se tiennent sous la pluie, après, ils dégoulinent de rouge.
Je me suis rendu compte que l’eau n’était pas rouge pour tout le monde quand j’avais dix ans. Ma mère me lisait un livre avec des images. Je lui ai demandé pourquoi l’eau des dessins n’était pas rouge. Elle a eu très peur, mais elle a forcé sa peur à rester à l’intérieur, ce que papa n’arrive jamais à faire.
Elle m’a seulement demandé s’il y avait d’autres choses qui me paraissaient touges, et j’ai montré sa bouche rouge, et ses chaussures rouges, et elle a eu l’air de se calmer.
Par contre, on ne va jamais se baigner l’été. Et j’ai le droit de prendre des douches rapides, mais pas de bains. Et quand il pleut, maman tire les rideaux.
Commenter  J’apprécie          00
Père a toujours été plus bestial que moi.
Certaines nuits, il laissait son échine s’affaisser, il se mettait à quatre pattes, il abandonnait raison et langage, et il courait de par la forêt.
Il revenait à l’aube, la gorge, la poitrine et le ventre rouges, entrait par la porte de derrière, se redressait et se mettait debout dans la cuisine. Les os qui craquent, les épaules qui se remettent en place, disait-il.
– Pourquoi tu ne viens jamais à la chasse avec moi, Ada ?
Je riais et je répondais que j’avais mes propres loisirs.
Commenter  J’apprécie          30





    Autres livres de Sue Rainsford (1) Voir plus

    Lecteurs (304) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

    Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

    Le silence des agneaux
    Psychose
    Shinning
    La nuit du chasseur
    Les diaboliques
    Rosemary's Baby
    Frankenstein
    The thing
    La mouche
    Les Yeux sans visage

    10 questions
    966 lecteurs ont répondu
    Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

    {* *}