"La féminité ne constitue pas une condition, une nature...C'est une situation imposée par les hommes."
Le dimanche 30 juillet 1950, un peu plus de 500 personnes s'étaient rassemblées place du Pérou où se tenait un meeting. Alors que les discours venaient de s'achever, une dizaine de gendarmes ont fait irruption, dispersant la foule avec hargne. La situation a très vite dégénéré. Un ouvrier mineur, Albert Houbrechts, en vint aux mains avec un sous-officier qui l'avait interpellé. Dans la mêlée confuse qui s'en suivit, ce dernier tira à cinq reprises, tuant Houbrechts et atteignant Joseph Thomas dans le dos. Un des projectiles traversa Henri Vervaeren de part en part. une balle fut inexplicablement tirée par un autre gendarme sur un homme qui ne faisait pas partie de la manifestation, Pierre Cerepana, qui observait la scène de loin tenant sa bicyclette, s'écroula mortellement touché en pleine tête.
La haine et la vengeance n'apportent rien. Seul le pardon libère.
Nous sommes condamnés à vivre seuls avec ce vécu, jusqu'à ce que le temps fasse son travail.
Nous sommes condamnés à vivre seuls avec ce vécu, jusqu'à ce que le temps fasse son travail.
Elle n'a pas repris le cours de sa vie passée. Elle s'efforce de le faire. Tant qu'elle n'aura pas réglé cette question, elle n'aura rien réglé.
_Non, je ne trouve pas cela étrange...
_Vraiment ! ?
_Chaque individu a sa façon de réagir...
Je ne tenais pas à passer le reste de ma vie en veuve autour de laquelle les hommes tournent en échangeant des propos grivois.
Je suis en train de me détruire à petit feu, comme si je me consumais lentement. Il ne restera bientôt plus que de la cendre… et je m'éteindrai définitivement.
Nos rêves d'aubes nouvelles se sont envolés. Des temps difficiles s'annoncent.