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Un bon roman policier écossais. On suit les déambulations de l'inspecteur Rebus, entre sa fille tout juste adulte et ses confrères du poste de police, le tout agrémenté de quelques degrés d'alcool. Lors d'une poursuite en voiture pour rattraper deux gamins qui tentent de s'échapper avec le magot issu d'un kidnapping (celui de la fille du maire), ceux-ci acculés, se jettent dans le vide, suicide de mômes qui marquera Rebus. Il voudra comprendre pourquoi et c'est alors qu'un autre suicide survient, un ex taulard s'explose la tête devant un politicard. Pris entre ces deux feux, Rebus cherchent des liens. Il fouille bien profondément jusqu'à ce que des odeurs nauséabondes de magouilles économiques et politiques remontent à la surface.
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Rankin, encore... parce qu'il est le premier auteur à m'avoir fait entrer dans le polar.
Parce que j'adore son style, les pages se tournent toutes seules, il n'y a que le sommeil qui puisse me faire quitter ses livres.
Parce que Rebus m'est extrêmement sympathique. Les personnages torturés peuvent énerver, moi je les adore. J'aime les fous et les dépressifs, je les trouve beaucoup plus intéressants que les gens heureux ou qui font semblant de l'être. Une certaine honnêteté vis-à-vis de la vie qui me touche beaucoup.
Parce que c'est drôle, malgré tout.
Et parce que ça se passe à Edimbourg, mon paradis sur terre, mon Eldorado.

Toutes ces raisons d'aimer cet auteur sont effectivement très personnelles, mais il y a aussi l'histoire.
C'est super compliqué, et il faut en fait tout lire d'une traite si on veut tout comprendre, mais ces histoires de corruption à haut niveau et cet honnête homme qui veut essayer de tout démanteler, c'est très courageux.
Cinq cents pages de faits, de questions posées, de rebondissements... ça n'arrête pas une minute. Les trouvailles, les menaces, les morts suspectes, la totale.

J'aime!
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Ainsi saigne-t-il (1995) - septième enquête de l'inspecteur John Rebus - est un roman policier de Ian Rankin. Deux adolescents prétendant avoir enlevé la fille du maire se suicident pour ne pas se faire arrêter par la police. Un homme récemment sorti de prison se suicide devant un conseiller. L'inspecteur commence une enquête qui semble déranger de nombreux notables. Un roman policier original, au coeur d'Edimbourg et de ses nombreux secrets.
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L'inspecteur Rebus se retrouve confronté à plusieurs suicides inexpliqués. L'énigme va être difficile à résoudre car Rebus doit établir le lien entre les suicidés, la fille du maire qui a disparu, un conseiller départemental, le chef de la police, différents chefs d'entreprises et la non moindre Scottish office qui permet à l'Ecosse de se développer économiquement. Tout n'est que magouille entre ces multiples personnages (dont il faut retenir les noms et les fonctions...). Chacun s'en met plein les poches mais crée aussi de l'emploi. Alors le dilemme est grand : continuer à enquêter avec des bâtons dans les roues ou tout arrêter pour se mettre à l'abri ?
L'énigme est bien ficelée mais j'avoue que j'ai rencontré bien des difficultés à m'y retrouver et le langage est peu relevé. Ce personnage de Rebus est cependant un exemple d'intégrité intéressant, faisant donc face à des ripoux dominant le monde. Donne à réfléchir...
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La quatrième de couv' était pourtant alléchante, sauf que l'histoire vire au complot politique (et tout ce que cela implique) . Donc très peu pour moi!!!
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La police prend en chasse deux jeunes qui prétendent avoir enlevé la fille du maire d'Édimbourg. Acculés ils se jettent du haut d'un pont sous les yeux de l'inspecteur Rebus. Ne pouvant digérer cet événement, il va chercher à en savoir plus sur les deux jeunes et la disparition de la fille du maire. Un second suicide plus spectaculaire va arriver et Rebus va se retrouver pris dans des engrenages politiques.


Un peu comme les policiers scandinaves on à faire à un policier cabossé par la vie, comme le prouve sa relation difficile avec sa fille (comme si la plupart des policiers héros de romans ne pouvaient jamais s'entendre avec leur fille).
A partir d'un banal enlèvement, on aboutit à une lutte du petit contre le gros, qui mène à une lutte démesurée; on pourrait croire même que c'est une lutte perdue d'avance.
Même si l'histoire est un peu complexe, j'ai quand même passé un bon moment.
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Deux ados soupçonnés de l'enlèvement de la fille du Maire d'Edimbourg se suicident alors que la course poursuite avec les policiers, à laquelle participe l'inspecteur Rebus tourne à l'accident . Quelques jours après un ancien taulard se suicide sous les yeux d'un conseiller municipal. Rebus cherche à relier les deux évènements et est amené à découvrir quelques méandres du monde politici-économique et comment l'on utilise les subventions en tout genre ; le tout s'articulant sur une rivalité au commissariat pour avoir la place du chef.

Un polar honnête mais pour moi Rebus manque de couleur et je me suis un peu perdue dans le monde des subventions
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Cette septième enquête de John Rébus va l'entrainer dans les arcanes de la politique écossaise. Et sur un territoire où il sait qu'il risque sa carrière.
C'est une enquête particulièrement âpre et quasiment désespérée car Rébus s'attaque à bien trop puissant pour lui. Et pourtant il va aller jusqu'au bout avec une sorte de détermination fataliste.
Rébus est un pitbull, un pitbull alcoolique et arrogant, mais il ne lâche pas sa proie. J'allais dire qu'il franchit les limites, mais il le fait tout le temps. J'allais dire que cette enquête est particulièrement noire mais c'est aussi tout le temps. Il faut juste dire que c'est du très bon Rébus.
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Rebus envers et contre tous. Même le lecteur assidu de ses enquêtes, et fans du personnage, a parfois envie qu'il se range, tellement la situation est périlleuse. Et ce n'est pas son penchant pour l'alcool de plus en plus présent, qui va adoucir cette chute vertigineuse vers l'abîme. Mais ici la complexité de l'intrigue gâche un peu le plaisir de la lecture d'un épisode, pourtant des plus sombres. Les longueurs pour expliquer les tenants et aboutissants, les rôles des protagonistes, leurs pouvoirs les uns par rapport aux autres, prennent une trop grande place. du coup, on a moins de temps pour suivre la vie personnelle de Rebus, il est séparé de Patience, retrouve Gil Templer, mais en supérieure hiérarchique qui semble avoir quelques comptes à régler avec lui, on est loin de la fougue de leur passion initiale. La relation avec Sammy, sa fille, occupe la partie sentimentale de cet opus. Siobban Clarke et Brian Holmes sont moins présents, même si Siobban apparaît souvent à son avantage. Rebus consacre son énergie à s'attaquer au sommet de la société, les marionnettistes qui régissent la vie économique d' Édimbourg et au-delà.
On a quand même de quoi passer un bon moment de lecture, les situations sont souvent savoureuses, l'humour toujours présent, un bon Rebus, mais pas celui que je conseillerais en premier.
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Autant dire que l'intrigue est assez complexe mais en fait, on s'en fiche. Tout l'intérêt des aventures de Rebus étant de traîner avec lui en Ecosse, et surtout, comme ici, à Edimbourg qu'il connaît comme sa poche. Rappelez-vous aussi que notre inspecteur est un coureur de jupons... Aux dernières nouvelles, il était avec le Docteur Patience, dont il squatait l'appart. Mais déjà, ça sentait le roussi. Eh bien, il est maintenant de nouveau célibataire et a troqué sa nénette contre quelques bouteilles de whisky et tournées de pubs monstrueuses. Sans doute pour oublier, entre autres, qu'on lui colle comme supérieur hiérarchique direct, Gil Templer, une autre de ses ex... le superintendant ("le Pequenot") décide même de lui octroyer des vacances d'office car, à fourrer son nez partout, Rebus met en danger le commissariat lui-même, du moins les boeufs-carottes de tous poils. Seulement Rebus ne fait évidemment jamais ce qu'on lui conseille !

D'autant que les cadavres tombent comme des petits pains dans cet épisode et qu'en plus ce sont des suicides ! Un conseiller de District à l'attitude étrange et c'est tout un réseau de manipulations à grande échelle que démonte Rebus, ou comment la cupidité poussent certains à n'avoir d'yeux que pour le fric, jusqu'à se prendre eux-mêmes les pieds dans les mailles du filet.

"Vous avez une idée de l'échelle des fraudes perpétrées sur le continent européen ? Un plan de formation bidon pour des pilotes de ligne à Naples a rapporté dix-sept millions de livres. Des productions agricoles et des animaux font la navette de part et d'autres des frontières et une taxe est prélevée à chaque passage."

Autant dire que le coeur de cette fiction résonne avec certaines actualités récentes... (Ce roman a pourtant été écrit en 1995).

Avis aux amateurs de bons polars et de répliques qui font mouche, parce que Rankin a le don de l'humour noir grinçant aussi bien que de l'humour tout court ! J'ai juste regretté que les fameuses répliques qu'on n'oublie pas, soient moins présentes dans ce volume.

Mais n'oubliez pas que ce qui déglingue Rebus, "c'est de faire la tournée des bars pendant quarante-huit heures". Donc, voilà, sans doute n'était-t-il pas au mieux de sa forme. Mais une lecture jubilatoire malgré tout !

Conseil aux lecteurs rebusiens novices : mieux vaut lire les aventures dans l'ordre car les personnages évoluent (bien que chaque aventure peut se lire indépendamment les unes des autres).
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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