Quand on sort de la lecture de "
Serena", du même auteur, on a alors du mal à être enthousiaste par celle de "
Par le vent pleuré" (apparemment une phrase tirée d'un roman de
Thomas Wolfe).
Sorte de "thriller", et encore, qui démarre avec la disparition d'une jeune femme, Ligea, ( en 1969) et la découverte, des années plus tard, d'ossements. Pouvant être les siens.
Rash écrit dès le départ un récit "fermé", ( comme parfois certaines questions), et l'on se doute que tout va tourner autour des deux frères, que tout oppose: Bill et Eugène. L'un est devenu un brillant chirurgien, qui décide de tout, l'autre un auteur plus ou moins raté, devenu alcoolique. Ils ont bien connu, à l'époque, intimement, cette jeune fille.
Oui mais voilà, les deux jeunes adolescents du moment vivaient sous le toit et la coupe, du grand-père qui décidait de tout, y compris des fréquentations et de l'avenir de ses deux petits-enfants dont il payait les études. du coup, on se pose la question: l'aieul a-t-il vu dans cette jeune fille portée sur la came et le whisky, un danger quelconque pour sa progéniture? Et aurait-il réglé radicalement le problème?
Voilà, c'est oui ou non à chacune de ces quelques questions, sans plus, ça se lit très vite, sans grande émotion, et c'est bien dommage.