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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je viens de terminer , la lecture de ce roman. Il y avait beaucoup de retours positifs, cela a titillé la lectrice qui est en moi.Une couverture alléchante, un résumé tentant, tout pour me laisser entraîner dans les contrés glaciales de la Laponie. le sujet de l'histoire sur le réchauffement climatique,et les les conséquences que cela engendrent sur l'environnement, sont très bien expliqués par l'auteur, ce qui fait peur pour les années avenirs Voila le gros dilemme qui se pose en moi, je ne savais pas si j'avais aimé ou pas ce roman, avais-je un avis mitigé Lors de l'écriture d'un livre il y a bien entendu un ou plusieurs personnages , pour alimenter l'histoire Ce qui m'a ennuyé dans ma lecture c'est le personnage d'Aapa, aucune empathie pour elle, dés le début, et cela a duré jusqu'au final. Elle m'a totalement agacée énervée, une envie de la faire sortir de là pour ne plus entendre parler d'elle, mais chose impossible évidemment et c'est bien dommage, du coup un livre que je vais vite oublier
Attention cela reste mon ressenti personnel, je respecte toujours le travail de l'auteur.
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Le sujet de ce roman me correspond parfaitement et la trame de l'histoire, bien qu'un peu prévisible dans son aboutissent, aurait dû me toucher. Je n'ai cependant pas ressenti l'émotion attendue, n'ai pas eu de sympathie pour le personnage principal.
La construction du récit se fait sur la base d'une alternance entre un carnet de voyage et le déroulement de l'histoire. En soi,une idée intéressante qui est menée de façon à entretenir le suspens quant à l'auteur du carnet.
Pourquoi la magie de la lecture n'a pas opéré sur moi? Est-ce lié à la traduction ?
Aapa travaille pour une compagnie pétrolière. Afin de réaliser un documentaire sur les premiers "pétroliers",mais surtout dans la volonté non explicite d'une propagande pour les firmes pétrolières, Aada revient dans sa région natale, une communauté minoritaire de Norvège. Son retour coïncide avec le décès de sa grand-mère.
Fillette,elle a perdu sa mère, une chercheuse en biologie,dans un accident de bateau suite à une collision avec une baleine. de retour au pays elle consolide autant que possible sa carapace et son aveuglement pour ne pas être confrontée à ses souvenirs, ni se laisser influencer par les discours écologiques et en premier lieu la dénonciation du réchauffement climatique et l'impact des activités pétrolières sur les baleines.
Aussi froide que la banquise,elle est hermétique aux mains tendues,à la bienveillance d'Edda, sa " presque tante" qui l'a aimée après le décès de sa mère. Toujours sur la défensive quand ce n'est pas l'attaque.
Bien sûr, on comprend que ce rejet de tout ce qui l'éloigne de ce qu'elle est devenue, et la rapproche dangereusement de son enfance, n'est qu'une armure,mais elle est finalement trop bien faite pour que j'ai pu m'approcher de cette femme.
Ce roman est cependant intéressant, et soulève des sujets on ne peut plus actuels! Ma personnalité et mon type de sensibilité ne m'ont pas permis de l'apprécier comme il le mérite certainement.
Je dois cette lecture à une masse critique privilégiée, je remercie donc babelio et les éditions du Seuil pour cette découverte et vais déposer ce livre entre d'autres mains afin qu'il trouve d'autres sensibilités et d'autres regards.
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Le décès d'une grand-mère ramène au bercail une petite-fille adulte partie vivre aux États Unis,
Des souvenirs familiaux douloureux tournant autour d'une mère disparue en mer et d'un squelette de baleine échouée,
Une thématique écologique axée sur le réchauffement climatique et l'impact des explorations pétrolières dans l'océan arctique.

Ma propre mémoire de lectrice me rappelle à quel point je trouve le style de Petra Rautiainen abscons et elliptique. Son précédent livre m'avait déjà désarçonnée, par une certaine confusion dans la narration et un style d'écriture sec et sans subtilité.

Comment s'approprier ici son personnage principal façonné avec un caractère de chien et des réactions interactives brutales ou excessives avec son entourage?
Je me suis accrochée à comprendre des faits distillés au compte-goutte pour décrypter cette psychologie étonnante.
Il m'a fallu trouver une autre accroche, grâce à ce pays finnois aux paysages grandioses, l'omniprésence de l'eau, la faune, la chasse à la baleine, la minorité norvégienne des Kvènes, éleveurs et pêcheurs finnophones.

Un dépaysement littéraire très attirant par son contexte géographique et social. Mais une lecture qui s'est avérée peu passionnante. Et décidément, je bloque sur le style …

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C'est un retour assez mitigé que j'ai sur cette lecture.
J'ai apprécié l'histoire de départ. C'est-à-dire de tenter de lever le voile sur un incident qui a eu lieu il y a longtemps. Les secrets, les non-dits. Tout ça a tendance à m'attirer.
J'ai également apprécié le sujet. On y parle d'écologie, de dérèglement climatique, de son impact sur les notre planète, sur les animaux. La baleine est au centre des inquiétudes, mais pas que.
La forme aurait également pu me plaire. On alterne le récit d'Aapa qui revient en Norvège après être restée très loin pendant longtemps et des extrait d'un journal de voyage écrit par quelqu'un qui n'est pas identifié au départ.
Malheureusement, je n'ai pas accroché au style. J'ai trouvé le journal de voyage étrange. L'idée était bonne et adaptée, mais la manière dont il est écrit n'a, je pense, pas atteint son but. J'ai bien senti que c'était pour créer une tension et un mystère, mais je suis passée à côté. D'une manière générale, le style est froid et ce n'est pas mon genre. Je n'ai pas non plus aimé les personnages, je n'ai pas partagé leur détresse. Aapa n'a rien d'attachant. J'ai eu en permanence cette impression que l'auteure, à l'instar de la personnage principale, voulait laissait son lecteur à l'écart de toute cette histoire. du coup, je suis restée étrangère à tout ça.
Cette lecture n'a pas non plus été un total flop, et je suis sûre qu'il trouvera son public. Je remercie toutefois les éditions Seuil ainsi que la masse critique Babelio pour ce partage.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Aapa revient en Norvège, en Laponie, sur la terre qui l'a vue grandir, là où sa mère est morte.
Outre une magnifique couverture, les thèmes de ce roman m'ont attirée. La destruction de la nature en rapport avec l'exploitation des énergies fossiles, la vie lapone, le retour sur les terres de son enfance, autant de sujets qui entrent dans la sphère de mes centres d'intérêt.
Pourtant, je ressors de cette lecture très frustrée.
Tout d'abord, je n'ai pas aimé le personnage principal, cette femme d'une quarantaine d'années froide et piquante. Ensuite, j'ai eu le sentiment de ne pas avoir les clefs pour comprendre la trame. Si beaucoup d'éléments sont livrés à la fin du roman, ce faux suspens m'a petit à petit fait perdre de l'intérêt à ma lecture.
Le roman alterne la narration de ce retour en Laponie et la reproduction d'un journal de bord. Qui l'écrit ? Quand ? Pourquoi ? Il m'a fallu attendre les ultimes pages pour comprendre, à un moment où je n'avais plus envie de savoir.
Bref, sujet intéressant mais la construction du récit aurait mérité davantage de fluidité.


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Aapa revient dans sa petite communauté Kvéne, en Norvège pour tourner un documentaire à la gloire de la compagnie pétrolière pour laquelle elle travaille. Cette femme est un véritable bloc de glace, totalement fermée aux autres, limite agressive. On se rends bien compte que c'est pour se protéger d'un passé douloureux mais ce n'est pas pour autant qu'elle suscite de l'empathie. Est ce la traduction qui rends la lecture plutôt laborieuse ? Les aller et retour entre un journal de bord tenu par Aapa sur un brise-lames tout près de l'arctique et son comportement envers sa famille brouillent l'intérêt que j'aurais pu avoir pour cette histoire sur fond de changement climatique, de magouilles et autres propagandes où les intérêts financiers prennent le pas sur la protection de l'environnement et ici des océans et tous les êtres vivants qui les peuplent.
Le drame qui a eu lieu dans les années 60 et qui a coûté la vie à la mère d'Aapa et l'a elle même mutilé n'a pas réussi à me toucher tant la narratrice est enfermée dans son déni et j'avoue que par moment je ne comprenais pas bien ses propos.
C'est dommage car le sujet est intéressant et je pense que je suis passée à côté.
Je remercie néanmoins Babelio et les éditions du seuil pour cette masse critique privilégiée.
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Plus de vingt ans après l'avoir quitté, Aapa revient au Finnmark (province de l'extrême nord de la Norvège). Elle revoit son ämmi (sa grand-mère) mourante, et Edda une tante par adoption. Aapa est rapidement envahie par le décès ancien de sa mère. Elle vibre toujours d'une colère immense et intacte, contre les gens et les lieux qui lui ont arrachés cette femme. La fuite vers les Etats Unis, la carrière dans la promotion des hydro carbures n'ont pas fait avancer d'un iota le deuil de la mère.
le roman balaie différentes époques pour dénoncer ce que les hommes font des océans. Il raconte que dès le début des années 1960, les scientifiques ont déjà décrit les ravages de la pollution, que certains ont alerté de l'incidence des forages sur le comportement des cétacés. le récit, procureur écologique, qui dénonce les agissements et la communication des grandes compagnies pétrolières, se fait alors chronique annoncée de la mort programmée de toutes les mers.
le récit est riche de pages sur la nature grandiose de ces régions et de la relation intime et complexe entre cette nature et les peuples autochtones.
Si le plaidoyer écologique m'a passionné, la forme m'a beaucoup gêné. La structure narrative, pleine d'ellipses, m'a laissé sur la touche. Il m'a fallu souvent reprendre la lecture, rechercher, dans l'avant, dans l'après pour situer les moments de l'histoires, les personnages, leurs relations. Les comportements et la volte face d'Aapa, sont évidents et prévisibles, presque caricaturaux.
Un roman que j'ai trouvé difficile à lire, qui m'a donné l'impression de manquer de précision, de netteté. Construit à partir de touches mélangeant le temps et l'espace, il demande une réceptivité que je n'ai pas eu.
Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour cette lecture.
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La mémoire des mers est l'histoire d'un retour aux sources, celui d'Aapa qui revient dans son village natal après 20 ans d'absence, afin d'y tourner un documentaire pour une compagnie pétrolière. Elle va se confronter au drame de son passé, teinté de secrets et de blessures encore à vif.

Aapa est un personnage exaspérant qui m'a irritée d'emblée. Malgré son passé traumatique et le drame de sa vie, je n'ai pas réussi à ressentir la moindre empathie pour elle. Il faut attendre les derniers chapitres pour la voir s'ouvrir un peu et évoluer, mais hélas bien trop tard pour me toucher. Les autres personnages ne sont pas en reste, aucun n'a suscité en moi la moindre émotion.

En dehors des personnages, j'ai eu beaucoup de mal avec le style de l'autrice. Froid, distant, avec beaucoup d'omissions et de non-dits. Une écriture pas simple à appréhender. J'ai parfois eu le sentiment de ne pas tout comprendre et de passer à côté de certaines choses.
Le récit alterne l'histoire d'Aapa au présent et des extraits d'un journal de voyage anonyme. Un pseudo-suspense qui se révèlera être un flop pour moi.

L'histoire ne m'a franchement pas emballée. Cependant, j'ai aimé découvrir cette minorité norvégienne, la communauté kvène et le côté écologique qui ont un peu sauvé cette lecture.

Ce livre m'a laissé une impression de flou et de froideur totale. L'écriture, les paysages, les personnages, l'Arctique, tout est en symbiose, mais hélas, je suis restée de glace.

Un roman aux sujets intéressants et très actuels qui n'a malheureusement pas réussi à m'embarquer. Et comme toujours, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis.

Je remercie Babelio et les Éditions du Seuil pour cette masse critique privilégiée.
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Après des années de vie en Amérique, Aapa est de retour dans son petit village natal du Finnmark, région septentrionale de la Norvège. Venue y tourner un documentaire promotionnel pour la compagnie pétrolière qu'elle représente, elle est vite confrontée à tout ce qu'elle voulait éviter : les derniers instants de sa grand-mère, ces gens qui n'ont jamais quitté le village et qui veulent toujours parler de sa mère, sa mère disparue dans une collision avec une baleine dont la carcasse gît encore sur le rivage...

Ni ses quarante ans, ni sa coupe à la garçonne ne sauraient masquer la petite fille revêche qu'Aapa demeure en dépit de tout et si l'autrice ne nous livre pas la protagoniste la plus aisée à apprécier, l'atmosphère de ce roman m'a happée dès les premiers instants. Tout est affaire d'eau, de mémoire liquide en ces terres reculées qui contraignent l'héroïne à se confronter à son histoire intime.

Petra Rautiainen nous livre surtout un très beau livre sur la mer et les baleines, l'intrigue "thriller" peinant malheureusement selon moi à trouver son souffle dans ce très beau tableau brut.

Encore un grand merci aux éditions du Seuil et à Babelio pour cette lecture.
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Merci Babelio pour cet ouvrage que je découvre grâce à une opération Masse critique.
La couverture du livre est très belle et rappelle celle du premier ouvrage de l'autrice, Un pays de neige et de cendre, qui me l'avait fait découvrir et que j'avais bien aimé.

La construction du roman est comme le premier découpée en deux récits parallèles, un journal de bord d'une expédition pour l'un et pour l'autre le retour aux sources de la protagoniste. Une alternance qui donne du rythme dans la lecture.

Je n'ai malheureusement pas apprécié cette lecture. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, même si le livre se lit rapidement. En fait, émotionnellement, il ne s'est rien passé. le personnage principal est froid et même si le lecteur est telle une caméra à l'épaule en train de le suivre de près, il reste frustré. En effet, le récit est plein de non-dits, laissant flotter une sorte d'incompréhension. Difficile de démêler l'histoire suffisamment clairement, par un manque de fluidité.

Ce que j'ai aimé c'est l'ambiance étrange, menaçante, dans une atmosphère assez terne, ce qui rend le livre vraiment singulie, dans un univers si éloigné de mon quotidien.

Il faudrait selon moi un peu plus de liant pour le rendre plus accessible. À moins que ce soit un livre trop moderne pour moi, j'ai la sensation d'être passée à côté de ce récit. J'ai regardé le train passer, je ne suis pas montée dedans.
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