AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 123 notes
5
24 avis
4
21 avis
3
15 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Prêts à partir pour le sud? OK mais ne vous y trompez pas. Oubliez les tongs et les bermudas! Car c'est du sud le plus austral dont il s'agit. le domaine des manchots et des léopards des mers , du moins tant que la banquise résistera aux assauts des caprices du climat, qui déciment les légitimes occupants de ces lieux inhospitaliers.

Sur ces terres dont l'accès est réservé à quelques privilégiés, professionnels pour la plupart, Deb effectue des missions de recensement pour l'Atlantic Penguins Project, tout en guidant les groupes de touristes, de plus en plus nombreux (beaucoup trop, compte tenu de la fragilité de la faune autochtone, contaminée par virus et bactéries contre lesquels elle n'a pas appris à lutter)

C'est son histoire et celle de ses deux amours, pour ce continent hostile mais d'une beauté sublime, et pour Keller, qui est arrivé ici pour mieux fuir d'anciens fantômes. On sait dès le début que le drame surviendra, et que cet amour est voué au malheur.

L'on peut craindre en parcourant les premiers chapitres, de devoir subir une bluette aux effluves d'eau de rose. La faute revient sans doute à la construction, très tendance dans les romans contemporains, mais dont je ne comprend pas l'intérêt si ce n'est de provoquer un questionnement artificiel. Et dans ce roman, c'est alambiqué : tout s'articule autour du naufrage de l'Australis, un paquebot de tourisme. La période précédent le naufrage est découpé selon un calendrier qui nous en rapproche, et ces chapitres alternent avec une rétrospective de plus en plus lointaine de la vie des personnages. Je ne suis pas sûre que c'était nécessaire…

Malgré cet écueil, on est vite sous le charme de ce continent blanc, qui ne se laisse pas aborder facilement, et qui est le témoin à charge des conséquences dramatiques de l'évolution difficilement contrôlable de notre planète.
Dans ce récit qui peut s'inscrire sans aucun doute dans le genre nature-writing, les personnages et leurs casseroles nous séduisent rapidement par leur authenticité et leurs faiblesses, qu'ils camouflent tant bien que mal derrière la passion que leur inspire leur combat (vain?) pour l'environnement.

Merci à l'équipe de Babelio et aux éditions Stock pour m'avoir proposé de découvrir en avant-première cet excellent roman.
Commenter  J’apprécie          530
Je remercie Les Editions Stock et Babelio, dans le cadre de l'opération « Masse Critique », de m'avoir permis la découverte de ce roman inclassable.

Ushuaia, fin del mundo, principio de todo.
Ce bout du monde qui va voir un drame se produire : le naufrage de l'Australis.

Ce roman est-il un plaidoyer écologique pour la sauvegarde de ce dernier continent préservé de l'impact de l'homme (bactéries, déchets etc...) et du tourisme de masse ? Une romance sublimée par l'environnement spécifique et la passion de Deb Garner et Keller Sullivan pour les manchots Adélie et Papous vivants dans ce bout du monde ?

Un peu de tout cela et plus encore, Midge Raymond nous entraîne dans une aventure où les incessants aller-retour avant et après le naufrage, vous plongent avec angoisse, jusqu'au naufrage attendu de l'Atlantis.

L'Atlantis Penguins Project fournit des experts à ces bateaux dit de croisières pour financer l'étude des oiseaux marins. Ces bateaux emmènent les touristes pour prévenir l'extinction de ce continent fragile si "les explorateurs étaient obsédés par l'idée d'être les premiers, Scott, Amundsen, tous voulaient être des pionniers. Aujourd'hui, on est tous obsédés par le dernier. Ils veulent faire le dernier continent, le voir avant qu'il disparaisse. Bientôt ils se vanteront d'avoir photographié le dernier manchot Adélie en vie." Quel drame !

J'ai trouvé parfois le discours écologiste un peu moralisateur, l'aventure humaine triste et belle à la fois. Gageons qu'à la lecture de ce beau premier roman de Midge Raymond, nous réfléchirons aux conséquences de nos petits gestes quotidiens parfois trop désinvoltes quand nous parcourons la nature et sur la place de l'amour dans notre vie.
Commenter  J’apprécie          200
Quand Deb embarque sur le Cormoran, elle est persuadée d'y trouver Keller. Mais il n'est pas là, auprès d'elle. Son éclat de voix lors du dernier voyage, a mis le capitaine du bateau hors de lui et il l'a banni de son navire. Mais Deb espère que Keller trouvera un moyen pour venir avec elle sur la banquise, étudier les manchots qu'ils aiment tant. Les quelques mois qu'ils partagent chaque année lui sont nécessaires pour avancer… D'autant plus qu'ils vont devoir trouver le temps de discuter, car Deb a une nouvelle qui peut tout faire basculer…

Mon dernier continent est un roman totalement dépaysant. C'est au coeur de l'Antarctique, au milieu des manchots, sur un territoire de glace, que nous rencontrons Deb et Keller. Ils forment un couple improbable… Ils ont choisi cette vie, celle du froid, du blanc, de la seule présence d'animaux. Ils ont trouvé leur place, isolée, parfois en danger, souvent malmenée.

Ils ne sont pas venus chercher l'amour, mais les glaces sont parfois étranges. Ils se sont apprivoisés, acceptés et ils ont organisé une vie qui conjugue amour et liberté.

Mais ce roman est bien plus qu'une belle histoire d'amour. C'est une ode à ce territoire, ce continent menacé, ces espèces sauvages en danger. C'est une leçon de vie…

C'est un cri d'alarme sur les conséquences des comportements humains égoïstes et irréfléchis, sur notre monde qui tourne sur lui-même, sans vraiment porter attention à ce qui l'entoure.

Le dernier continent, celui où tout commence et tout finit, porte en lui un souffle de vie qui ébranle. Il fait appel à notre humanité, écoutons-le…
Lien : https://lire-et-vous.fr/2022..
Commenter  J’apprécie          130
Coup de coeur pour ce livre...J'ai beaucoup aimé l'héroïne et ses histoires d'amours, une avec un continent, l'antarctique, une seconde avec ses habitants, les manchots, et la troisième avec un homme, Keller. L'auteur sait mettre en parallèle les trois histoires, donner l'importance à l'une ou l'autre en fonction de l'instant.
C'est très bien écrit, de mon point de vue, je me suis vue au milieu de ces immenses espaces vides et froids. Les convictions écologiques de l'auteur se ressentent et c'est également un aspect de cette lecture qui m'a plu.
Commenter  J’apprécie          121
Le voyage d'une vie ! L'Antarctique, comme moi, vous aimeriez sûrement y faire un tour ? Plus tard, quand vous aurez le temps et les moyens (c'est onéreux). Je vais vous livrer un secret, plus tard c'est souvent trop tard. Je n'y suis pas allé et je n'irai pas. Sniff !
Ce joli roman va vous consoler en vous expliquant pourquoi il ne faut pas y aller. D'abord, un touriste (oui ! vous, moi et les autres) c'est sale et ça pollue. Donc chaque touriste qui renonce contribue à préserver l'écosystème (j'ai appris le mot en regardant Nicolas Hublot à la télé, le gars qui pollue comme cent touristes mais pour la bonne cause). Et l'écosystème de l'Antarctique est en danger (si vous connaissez un écosystème qui n'est pas en danger, dites le rapidement, on y enverra en reconnaissance notre copain de la télé). Midge Raymond va vous expliquer tout ça très bien et quand vous aurez terminé son livre, vous serez tombés amoureux des manchots. Je précise que les manchots ne sont pas des pingouins, même si les Anglais les nomment perfidement « penguins », sans doute pour nous abuser encore une fois. Les pingouins peuvent voler et vivent dans l'Arctique alors que les manchots sont cloués sur la banquise ou dans l'eau de l'Antarctique. Les manchots ne sont pas non plus des joueurs de foot même si les Anglais sont toujours dans le coup en ayant inventé le foot. Donc les penguins sont en danger et vous allez encore ajouter à leurs difficultés si vous cassez votre tirelire pour aller les admirer.
Mais Midge est une femme avisée, qui se méfie du touriste et des croisières à crédit, alors pour bien vous décourager, elle va vous raconter le naufrage d'un grand navire de croisière et croyez-moi, après avoir lu ce récit, vous risquez d'être moins chauds pour partir. Pour bien enfoncer le clou ou le pic à glace, elle vous fera commencer la balade dans un coin enchanteur : l'île de la Déception et ne vous cachera rien des ravages du mal de mer et des hallucinations causées par les médicaments destinés à le combattre.
Elle vous expliquera également que, quand vous croyez manger du poisson issu de « la pêche durable », c'est du pipeau. Difficile, dans ces conditions, d'avoir durablement la pêche !
Sérieusement, j'ai passé un bon moment. Cette lecture est loin d'être désagréable. Si vous aimez les histoires d'amour compliquées dans un cadre exotique, allez-y, c'est bien écrit et le récit du naufrage vaut le détour.
Commenter  J’apprécie          110
Deb Gardner étudie les manchots empereurs et les manchots Adélie et pour cela, elle se rend chaque année en Antarctique où elle effectue, depuis plusieurs saisons, des missions de recensement. En échange de son voyage, elle joue d'abord les guides touristiques, avant d'être débarquée quelques temps, toute seule ou avec un coéquipier, sur une des îles...et d'y poursuivre ses recherches.
Cette année, elle se trouve à bord du "Cormoran" lorsqu'elle constate que Keller Sullivan, qu'elle a rencontré quelques années auparavant et qu'elle revoit chaque année, n'est pas à bord. Il a été obligé de se joindre à l'équipage de l'Australis, un énorme bateau de croisière.
Alors qu'elle espérait beaucoup de ce voyage sur le plan affectif, car Keller et elle, vivent une belle, mais épisodique et fragile relation amoureuse, elle apprend en même temps, qu'elle est enceinte et que l'Australis, prisonnier des glaces, se trouve en difficulté avec ses centaines de passagers à bord.
L'équipage du Cormoran n'a pas d'autres choix que celui de se porter au secours du paquebot et de tenter de sauver le maximum de passagers.
Un véritable drame se joue au coeur même des eaux glaciales de l'Antarctique et touche autant les hommes que la nature environnante ...
Deb nous raconte à la fois son histoire d'amour pour ce pays hostile, mais si fascinant, et son amour pour Keller, qui se terminera mal, le lecteur le sait, hélas, dès les premières pages...

Voilà un livre émouvant à plus d'un titre.
Émouvant... parce qu'il apporte une connaissance précise de l'équilibre fragile de ce continent qui risque à tout instant de disparaître, si les hommes ne prennent pas les bonnes décisions pour la planète.
Émouvant... parce que le lecteur en découvrant les moeurs des manchots, découvrent aussi la précarité de leurs conditions de vie, leur fragilité, et le mal que leur fait le tourisme de masse, et en particulier les Tours-Operators, qui n'hésitent pas à braver les interdits et à s'aventurer dans les zones protégées, pour satisfaire une clientèle de plus en plus avide de sensations fortes...et inconnues.
Le lecteur est bien sûr profondément touché par le récit du naufrage dans ce milieu hostile et froid, un milieu qui ne fait de cadeaux à personne et, où le moindre faux-pas peut provoquer la mort.
Tout d'abord, j'ai été subjuguée par la description des paysages, de la mer, des icebergs et de ce désert de glace.
Puis j'ai eu peur un instant que l'idylle entre Deb et Keller vire trop "fleur bleue" et gâche le décor...mais cela n'a pas été le cas, car au-delà de l'histoire d'amour entre les deux héros, qui se croisent chaque année, se quittent à chaque fin de mission, s'aiment mais ne vivent presque jamais ensemble, ce roman s'attache à décrire avec réalisme la précarité de ce continent et nous donne toutes les clés pour en comprendre l'enjeu.
L'auteur nous fait pénétrer grâce à son écriture précise et fluide dans l'ambiance et le silence...
Les gens qui viennent là ont tous des blessures à panser, des drames à oublier, une envie pressante de changer de vie, voire de trouver une nouvelle raison de vivre et les scientifiques n'échappent pas à la règle. Tous sont des écorchés vifs capables de tout...mais à la différence des scientifiques qui ont l'expérience et la connaissance de la fragilité du milieu et ne font pas n'importe quoi, les touristes sont prêts à partir à l'aventure, quitte à mettre les autres inutilement en danger...

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
Commenter  J’apprécie          110
Deb est chercheuse et étudie les manchots en Antarctique. Keller fait la plonge sur une base (puis d'autres choses...). Sans surprise, ils se rencontrent et tombent amoureux entre deux comptages de colonies de manchots. On suit alors leurs chassés-croisés sur la banquise jusqu'à l'épisode tragique du naufrage d'un paquebot vers lequel tend l'ouvrage dès le départ.


Au delà d'une histoire d'amour somme toute banale, c'est surtout l'Antarctique qui prend ici le rôle de personnage principal. On y découvre les colonies de manchots, leur fonctionnement selon les espèces, les recherches qui leurs sont consacrées mais aussi, et surtout, les effets de la pollution, du réchauffement climatique et autres invasions de touristes. Si le ton peut parfois paraître légèrement moralisateur sur le sujet, principalement du à la répétition des mêmes récriminations de Deb tout au long du roman, on découvre un monde glacé fascinant. Les descriptions de la banquise sont saisissantes et on en arrive même à en trembler de froid par moment.


La construction du roman avec ces chapitres faisant des aller-retour constants dans le temps est par contre, à mon sens, une fausse bonne idée. Autant dans le début du roman, j'ai trouvé la progression de la relation entre Deb et Keller par ce biais dans l'ensemble bien menée, autant sur la fin, quand finalement le fameux naufrage se produit, la coupure engendrée par ces retours en arrière nuit à la fluidité du récit. On se retrouve 20 ans en arrière, pour des souvenirs pas forcément très pertinents ou intéressants d'ailleurs, tandis que le drame vers lequel on se dirige depuis les premières lignes est mis sur pause. Plutôt que d'entretenir un suspens, certes inexistant, pour aller crescendo dans ce drame, ce procédé casse en fait totalement le rythme du récit.


Mon dernier continent reste néanmoins un roman agréable à lire qui vaut surtout le détour pour les descriptions détaillées de l'Antarctique et de ses manchots. Midge Raymond a su nous embarquer sur la banquise en compagnie de Deb, ce qui est quand même l'essentiel...
Commenter  J’apprécie          80
SUPER Magnifique
Quel beau roman !!
Les pages se tournent toutes seules , les personnages sont sympas , Trés bone description de ce paysage qui est quand même austère on est bien sous la couette au chaud mais on a envie de partir en ANTARTIQUE. Avec des termes simples j'en ai beaucoup appris sur la faune et la flore de ce continent
Et pour notre plaisir c'est une aussi une bonne leçon de vie restons humbles.
je vous note quelquees extrais difficils à choisir les passages En un mot et un seul lisez le

.
Commenter  J’apprécie          60
Je suis sûre qu'un sondage portant sur le meilleur décor pour accueillir une histoire d'amour ne mentionnerait même pas l'Antarctique... Et pourtant. C'est bel et bien ce continent que choisit Midge Raymond pour nous parler d'amour. Au milieu des manchots et des icebergs, dans des paysages aux multiples tonalités de blanc et de bleu. Un décor malheureusement menacé par la curiosité d'un monde qui a fait du tourisme de masse une habitude aussi néfaste qu'envahissante. Roman écolo donc. Mais un roman d'amour, un vrai.

L'histoire de Deb et de Keller prend naissance au large d'Ushuaia, dans un décor d'icebergs où ils se rendent chaque année, au cours de l'été austral pour étudier les manchots empereurs et les manchots Adélie. Deux trentenaires qui trouvent ici un refuge, loin des bruits du monde qui les agressent pour des raisons différentes. Passionnée depuis l'enfance par les oiseaux, Deb a toujours préféré leur compagnie à celle de ses congénères. Marqué par un terrible drame, Keller a choisi de rompre avec sa vie d'avocat new-yorkais et de partir sur les traces de grands explorateurs dont il admire le parcours. Ces deux-là, épris de solitude, fascinés par l'immensité blanche et la beauté de l'Antarctique, ces deux-là vont se reconnaître, s'apprivoiser et finir par former un drôle de couple, réuni pendant quelques semaines par an dans leur campement, poursuivant leurs vies séparément pendant le reste de l'année. Jusqu'au naufrage, annoncé depuis les premières pages, drame annoncé mais dont on ne découvre les conséquences qu'à la toute fin du livre.

Car le drame est inévitable. La romancière nous raconte comment, pour financer leurs missions d'étude et notamment leur transport, les chercheurs acceptent d'accompagner des touristes embarqués sur les bateaux qui font la navette parmi la multitude d'ilots du continent de glace. Comment ils voient cette activité croitre dangereusement. Comment ils assistent, impuissants à l'arrivée dans les parages d'un bateau de croisière bien trop gros pour pouvoir se mouvoir avec suffisamment d'agilité parmi les icebergs... D'un côté Deb et Keller, passionnés, puristes dont l'esprit est avant tout dirigé vers la sauvegarde du continent et de ses habitants. de l'autre, des hordes d'envahisseurs à jumelles, dont la seule motivation est de pouvoir dire qu'ils ont "fait l'Antarctique".

On apprend énormément de choses sur cette région et le voyage est magnifique. Guidés par Deb, on apprivoise petit à petit ce petit monde glacial et merveilleux que l'on aimerait voir laissé en paix et surtout préservé. Et puis l'émotion gagne peu à peu, tandis que la relation entre Deb et Keller évolue et qu'on les voit se débattre entre l'envie d'être ensemble tout le temps et la nécessité de rester fidèles à leurs convictions, à leurs identités. Relation magnifique où aucun ne veut entraver l'autre. Et je défie quiconque de ne pas verser sa petite larme à la fin.

Un premier roman très convaincant, une plume qui parvient à nous faire sentir le froid, un voyage agréablement dépaysant. Un roman d'aventures et une très belle histoire d'amour au service d'un propos vraiment utile qui est aussi un cri du coeur pour alerter sur les ravages des croisières de masse. Et si on laissait une fois pour toutes les manchots en paix ? Si on arrêtait de détruire notre planète ?
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
Commenter  J’apprécie          60
Mon dernier continent c'est l'histoire d'amour brûlante et givrée d'un couple de glace.
Un couple de glace qui dérive sur le continent blanc et changeant, terriblement inquiétant comme la devise d'Ushuaia "La fin du monde, Le début de tout", "Fin del mundo, Principio de todo."
C'est la rencontre de la très sérieuse et scientifique Deb Gardner et du sensuel Keller qui sublime cette proposition d'ailleurs et de voyage glacé en nous faisant traverser tous les états de la glace et de l'amour, packs, floes, glaçons, sarrazins et autres frasils d'émotion.
C'est aussi la prise de conscience de la répercussion de notre pollution sur la planète, en commençant par les désastres qui s'opèrent dans ces pôles.
On commence le livre en se disant - Je n'irai jamais là-bas, il fait bien trop froid , puis on se dit - Ben pourquoi pas, c'est abordable pour tous, et enfin - Je veux y aller absolument, voir de mes yeux ces métamorphoses de paysages , ces banquises qui s'effondrent par ma faute, ces oiseaux et ces animaux singuliers qui risquent de disparaître par ma faute aussi.
Commenter  J’apprécie          50



Lecteurs (259) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5270 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}