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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lorsque l'on ouvre ce livre, on est déjà averti qu'au final une tragédie aura lieu. Tous les titres de chapitres y font référence et ne sont pas forcément dans un ordre chronologique: exemple : deux jours avant le naufrage, quinze avant le naufrage, puis deux ans avant le naufrage, etcétéri ... etcétéru.
Or donc, avant ce fameux naufrage, Deb et Keller se rencontrent. Leur passion amoureuse est intense à chaque retrouvaille mais sont souvent séparés pour cause de jobs différents. Seule cette passion pour l'antarctique et les manchots les réunit une partie de l'année, celle aussi ou les touristes viennent visiter le dernier continent resté sauvage.
Un livre qui oscille entre amour et écologie. Pas forcément facile de compréhension avec ce découpage aléatoire qui nous oblige à nous replacer dans le contexte sans arrêt. Bizarrement c'est peut-être le seul intérêt du livre, pense pas que si l'histoire avait été linéaire elle m'ait intéressé. L'histoire d'amour, oui bon c'est une histoire d'amour avec les flonflons et les violons. Côté écologie je pense que ceux qui l'ont lu ont bien compris qu'il ne faut pas envahir cette immensité si nous voulons la préserver.
En conclusion : un livre sympa, dépaysant.
Merci aux éditions Stock et à Babelio pour l'envoi de ce livre.
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Keller et Deb se sont rencontrés sur le continent blanc. Au milieu des manchots et des icebergs, sous un ciel bleu, dans cette immensité claire, une nouvelle histoire voit le jour au-delà d'Ushuaia. Tous deux sont des naufragés de la vie et cette rencontre est un nouveau départ, sous le regard de l'amiral Byrd.

« Je me demande si Keller et moi vieillirons aussi bien ensemble, si nous saurons durer dans un monde où tout fond, tout disparaît. »

Ils cherchent à passer le plus de temps possible sur cette terre vierge pour faire des recherches avec des associations écologistes. Afin de financer ces recherches ils deviennent accompagnateurs sur le Cormoran, un bateau transportant des touristes qui souhaitent poser le pieds sur l'Antarctique. Mais un autre bateau de croisière s'approche et les glaces se referment sur les coques comme on écrase une coquille de noix.

« Depuis le naufrage du Titanic il y a plus d'un siècle, les plans et la construction des bateaux se sont beaucoup améliorés (...) La seule chose qui n'a pas changé, c'est la nature humaine, l'ego, la folie, l'hubris, l'excès d'orgueil, et leurs conséquences. Un bateau n'est sûr que si son capitaine, son équipage et leurs choix le sont. »

Ce livre met notamment en lumière les contraintes et conflits que rencontrent les chercheurs qui doivent composer avec leur volonté de protéger l'environnement et le faire découvrir à des touristes pour assurer le financement de leurs expéditions polaires. Deux mondes qui se croisent, incompatibles et qui ont cependant besoin l'un de l'autre.

La composante écologique de ce roman est très importante, toutefois, j'ai été surtout touchée par l'histoire des deux principaux protagonistes : Deb et Keller. Une jolie histoire d'amour, de passionnés pour ce « dernier continent. » L'auteur crée par de multiples retours en arrière (peut être un peu trop, j'aurais préféré une construction plus linéaire) une ambiance qui nous permet d'entrer dans la psychologie des personnages et de bien comprendre ce qui leur plait tant sur la banquise, ensemble.

«  (...) une folie à deux née de notre goût pour ce continent et de notre amour mutuel, qui nous rapproche l'un de l'autre, mais nous éloigne du monde réel que représentent les passagers, leurs opinions, moeurs, dénis, vérités. Nous dérivons de plus en plus loin de lui, au point que nous ne pouvons plus du tout vivre en son sein. »

Un bon roman qui tient le lecteur dans un état d'inquiétude dès le début de la lecture et jusqu'à la dernière page. L'écriture est fluide et agréable. Je remercie Babélio et Masse critique ainsi que les Éditions Stock pour ce cadeau qui donne une bouffée d'air frais et vivifiant, avant l'hiver.
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Je remercie vivement Babelio et les Editions Stock pour m'avoir permis de découvrir ce roman à travers une masse critique privilégiée.

Deb est une spécialiste des manchots. Tous les ans, elle se rend en Antarticque pour les étudier. Ce sont des oiseaux très fragiles. Ils souffrent du réchauffement climatique, mais aussi du tourisme qui vient fragiliser leur environnement.

Lors d'une de ses recherches en Antarticque, Deb rencontrera Keller. Ce sera un chassé-croisé. A chaque fin de mission, ils se quittent pour se retrouver l'année d'après.

L'Antarticque a le don d'attirer les gens qui ne sont pas heureux dans leur vie ou qui espère soulager les malheurs que la vie leur a infligés, perte d'un être cher par exemple, divorce ou rupture avec sa famille.

Si vous voulez connaître l'évolution des liens entre Deb et Keller et savoir ce qu'il s'est passé lors du naufrage, alors il ne vous reste plus qu'à lire le livre.

On peut être un peu déconcerté par les chapitres qui n'ont aucune chronologie. Mais cela se lit bien. J'ai appris bien des choses sur les manchots, c'est ce que je retiendrai de ma lecture.

Par contre, j'en ai un peu assez que l'on stigmatise les non-végétariens. Ils sont responsables de tous les maux de la planète et se font vilipender parce qu'ils mangent du poisson ou de la viande.

Maintenant, je suis pour le respect de l'environnement et de son rythme.
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Décidément, il semblerait que l'Antarctique soit un véritable club de rencontre, qui l'eût cru ? Pas moi en tout cas. Mais bon, après deux preuves par le livre, force est de constater que l'étude des manchots et autres pingouins a un second effet kiss cool plutôt inattendu… On trouve donc l'amour sur la banquise. Eh oui, pour briser la glace, enfilez votre tenue en Gore-tex, vos moufles et embarquez pour le dernier continent !
Le coup de foudre de Deb et Keller au pays des Adélie m'a fortement évoqué une de mes lectures récentes : La mémoire des embruns de Karen Viggers. On retrouve un peu les mêmes ingrédients dans les deux livres : une scientifique étudiants les oiseaux des glaces, un homme un peu (ou beaucoup) cabossé par la vie qui travaille sur la base plutôt dans le domaine logistique mais qui rêve de devenir chercheur, il devient son assistant et ♪ chabada bada. Drôle de coïncidence n'est ce pas ? A mon avis il y a un truc avec les pingouins, ils doivent produire un gaz à effet de coeur….
Belle transition pour évoquer l'autre sujet du livre : l'écologie. Midge Raymond ne parle donc pas uniquement d'amour. Ou alors pas uniquement de l'amour entre une femme et un homme. Non, elle parle aussi de l'amour pour la nature, de la passion dévorante que semble provoquer ce continent blanc qui a le pouvoir de transformer radicalement ceux qui s'en approchent. Bon, ça je veux bien le croire. J'imagine qu'on doit se sentir tout petit face à une telle grandeur. C'est la nature puissance 1000. Sauf qu'elle est aussi extrêmement fragile et que - c'est bien connu - c'est souvent des petites bêtes qu'il faut se méfier. Alors voilà, l'homme a beau se sentir (et être) tout petit face à ces icebergs, cet océan de glace, cette faune sauvage, c'est bien lui et uniquement lui qui est responsable de sa disparition progressive, c'est lui qui saccage tout, y compris quand ça part d'un bon sentiment.
Tout ça c'est très bien, je ne peux que partager ce point de vue. Mais maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Pour tout dire, j'ai trouvé ce livre un peu trop fleur bleue, c'est une gentille histoire d'amour qui surfe sur l'engouement actuel de la vague de glace. Ce n'est pas désagréable à lire, pas du tout, c'est fluide, léger et on se retrouve à la fin avant même d'avoir enlevé son bonnet. Par contre - à mes yeux - le reste est un décor, un joli décor certes, mais un décor seulement. En effet, concernant le message écolo, pardonnez-moi mais c'est d'une lourdeur ! J'aime bien quand les choses sont dites avec davantage de subtilité, j'aime bien qu'on puisse lire entre les lignes, je déteste qu'on me fasse la morale comme à une classe de maternelle, et ici on nous le serine depuis le début “Nous ne sommes pas les bienvenus en Antarctique”. Ça m'agace, vraiment ! On n'a pas besoin de se faire répéter toutes les 10 lignes que “c'est pas bien ce qu'on fait”, les livres ont justement le pouvoir de faire prendre conscience autrement, de distiller des idées profondes sans avoir besoin d'adopter ce ton. Se contenter de faire pleurer dans les chaumières sur le triste sort des bébés phoques, pingouins et cie n'a jamais mené bien loin et ne mènera jamais bien loin. L'auteur se sert de ce ressort pour dramatiser sa love story et c'est tout. D'accord c'est un choix aussi respectable qu'un autre, sauf qu'il faut arrêter de vouloir attribuer une autre dimension à ce livre et ne pas confondre le Cormoran de cette histoire avec le Rainbow Warrior.
Ceci dit, j'ai apprécié le découpage narratif, cette manière de faire des aller-retour dans le temps en se rapprochant de plus en plus du noeud dramatique, même si on devine assez rapidement où l'auteur va en venir. Ça aussi c'est dommage d'ailleurs, je m'attendais à trouver une autre dimension au personnage de Keller notamment, je pensais qu'il aurait un autre rôle dans ce qui arrive à ce gros méchant paquebot. Je sais pas moi, un petit sabordage de derrière les fagots ou quelque chose du genre. Ça aurait pu ajouter un peu de sel sur la glace, un peu de noir sur ce blanc et donner un peu plus de consistance au message.
Pour conclure, je dirai que si vous avez envie de lire une belle et tragique histoire d'amour, c'est par ici que ça se passe. Pour le reste, à vous de voir.

J'ai oublié de préciser que j'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique, c'est une première pour moi, merci Babelio :)
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Vous rêvez d'une escapade en Antarctique sans danger, sans souffrir du froid, sans devoir supporter la promiscuité imposée par le tourisme de masse, sans exploser le bilan carbone et surtout sans risquer de détruire un fragile écosystème. Partez donc pour le continent blanc en restant tranquillement dans votre fauteuil ( ou votre lit, c'est encore mieux ) avec le roman de Midge Raymond.
En compagnie de Deborah, une naturaliste chargée du recensement des manchots, laissez-vous entraîner dans une croisière aussi inoubliable que mouvementée qui mêle amour et écologie...
Mon dernier continent est un roman grand public, facile à lire mais séduisant par son thème et sa construction originale qui tiennent le lecteur en état d'alerte du début jusqu'à la fin.
Toute l'astuce de l'auteur est d'avoir éclaté son récit en plusieurs périodes qui, en ne se respectant pas l'ordre chronologique, installent une tension dramatique efficace. Toutes ces périodes ont comme point de repère une catastrophe annoncée dès le prologue. Ce procédé judicieux tient en haleine le lecteur qui doit reconstituer lui même le puzzle des événements.
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Je remercie tout d'abord les éditions Stock pour leur envoi ainsi que Babelio qui l'a permis grâce à cette opération Masse Critique.

Je ne serais pas allée naturellement vers ce roman, malgré sa très jolie couverture, notamment puisque qu'on connaît la fin dès le début, mais lorsque l'on m'a proposé de le lire j'ai été très attirée par l'approche écologique...et je me suis lancée.

Pour le coup, pour quelqu'un de déjà sensibilisé, cet aspect du roman tourne un peu en rond...à part lire et relire que c'est un continent vulnérable aux germes que l'on y amène, qu'il ne faut pas perturber les manchots et que beaucoup trop de touristes viennent troubler sa quiétude et son écosystème, je n'ai pas appris beaucoup de choses.

Par contre, Midge Raymond décrit très bien ce continent, le lecteur sentirait presque le froid extrême et arriverait presque à voir ces paysages en camaïeu de blancs.
J'ai eu l'impression d'entendre le silence pesant de la solitude sur cet immense continent sauvage, j'ai eu peur de ces gigantesques icebergs dangereux surtout quand on ne les voit pas et j'aurais presque eu froid sous mon plaid (oui parce que c'est un livre à lire sous un plaid !).

L'histoire d'amour est évidemment très clichée mais les personnages, et leur passé que l'on découvre peu à peu, sont très attachants. Ajoutons à cela l'atmosphère fraîche et puissante que j'ai déjà évoquée et le tour est joué, c'est un succès !

Une bonne lecture d'hiver !
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Traduit par Carole Hanna

J'ai repéré par hasard ce roman dont je n'avais jamais entendu parler. Un roman qui se passe en terre australe, en Antarctique, très précisément, c'était pour moi !

Deb est une scientifique qui a dédié sa vie à l'étude des manchots, ceux de toutes les espèces qu'on trouve sur le continent blanc du pôle sud. Chaque été, la jeune femme emmène les touristes fortunés et en mal de sensation visiter cette terre qui lui est chère, mais tellement fragile. Un moyen pour financer la recherche. Chaque année, de plus en plus de personnes font la traversée en bateau pour visiter l'Antarctique, mettant toujours davantage en péril le fragile écosystème. Deb est tout à fait conscience de la contradiction qu'il y a d'emmener des touristes et la volonté de préserver l'environnement. Mais sa passion pour les manchots fait le reste. Et puis, chaque année, elle retrouve un autre passionné en la matière, Keller, dont elle est amoureuse. Deb est célibataire, avec des hauts et des bas et une vie sentimentale qui est plutôt un naufrage. A l'image de ce qui va réunir les deux personnages, dans ce roman qui fini comme le Titanic .

J'ai beaucoup apprécié la dimension écologique de ce livre, l'attention que porte Midge Raymond sur la nécessité absolue de préserver le fragile Antarctique et sa population de manchots. Un roman d'ailleurs, où l'on en apprend un rayon sur toutes les espèces de manchots : les manchots Adélie, les manchots à jugulaire, les manchots empereur etc.
J'ai détesté ces touristes qui viennent piétiner l'Antarctique juste pour dire "J'y suis allé", au mépris le plus souvent de toute consigne de sécurité.

Je me suis un peu attachée à l'héroïne au début, mais au fur et à mesure, j'ai trouvé que le personnage manquait d'épaisseur : trop mièvre à mon goût. Elle a une fâcheuse tendance aussi à sauter sur tout gente masculine qui se présente, un peu comme si elle avait le feu où vous voyez... Ca devient risible et ridicule. le must étant celui avec qui elle couche une nuit, après lui avoir sauvé la vie, pour le retrouver mort le lendemain matin parce qu'il se suicide. Je ne savais pas trop si je devais rire ou pleurer, mais j'ai finalement beaucoup souri devant l'incongruité de la chose.
La dimension bluette mièvre prend trop le dessus dans l'histoire et finit par tout gâcher. En achetant le livre, je n'avais d'ailleurs pas trop fait attention au titre, c'est dommage !
J'ai terminé ma lecture un peu comme le naufrage de l'histoire, façon Titanic-glou-glou !

L'autre problème c'est le découpage temporel complètement chamboulé qui fait qu'on ne sait plus où on en est. Genre "Une semaine avant le naufrage"; puis "Quatre ans avant le naufrage" ; "Dix mois avant le naufrage " . D'habitude ce genre de procédé ne me pose pas de problème. Mais ici, on finit par ne plus trop savoir où on en est.

Reste le sympathique voyage en Antarctique.

Un roman qui plaira aux amateurs de voyages glacés et de bluette midinette triste.
Un livre qui sensibilise aux dangers du réchauffement climatique et du tourisme de masse sur le fragile écosystème de l'Antarctique. C'est ce qui fait la force de ce roman, qui souffre cependant d'un manque de profondeur pour son intrigue et ses personnages.
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Roman où l'on se retrouve sur un continent mal connu. On est coincé entre la beauté des lieux et sa dureté. On y trouve aussi l'amour dans le même état : beau mais dur à la fois.
Autant j'ai apprécié la visite guidée des lieux avec son cortège de controverses (préservation et tourisme) autant j'ai trouvé l'histoire de nos héros plate. En fait je me suis un peu ennuyée car finalement il n'y a pas beaucoup d'action.
Ce fut donc une lecture mi-figue mi-raisin.
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Un avis mitigé sur ce roman, qui, malgré une description incroyable de l'Antarctique et de ses pingouins comme si on y était, ne m'a pas emportée plus que ça. de nombreux retours dans le passé de l'héroïne ont cassé le rythme du récit, d'autant que l'on peut revenir 20 ans en arrière. L'histoire d'amour entre les 2 personnages principaux reste secondaire à mon sens. On assiste à une sorte de "Titanic" lors de la description du naufrage. Je n'ai pas trop accroché sur les personnages non plus. Je m'attendais à un autre scénario. Cela dit, ce roman se laisse lire et certains passages sont émouvants concernant les pingouins.
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un voyage dépaysant dans l'Antarctique.
Une histoire d'amour sur fond de glaciers.
Nous suivons l'histoire d'amour de deb et Keller deux scientifiques qui étudient les manchots dans l'antarctique.
Tous les ans, ils se retrouvent sur ce continent blanc. Mais un jour leur fragile équilibre est menacé lorsque Keller n'apparaît pas à bord du bateau qui doit les conduire au centre de recherche.
J'ai passé un agréable moment avec ce roman. J'ai particulièrement aimé la description des paysages et de la faune de ce continent blanc.
L'ecriture est simple et se lit vite.
Cependant, la construction du récit est décousue, car on suit différentes étapes de l'histoire d'amour des personnages mais pas dans l'ordre chronologique. Cela confère un aspect peu fluide au récit à mon goût.
Cependant les émotions des personnages sont bien décrites et l'ensemble est émouvant.
On passe un bon moment mais attention, rien d'extraordinaire non plus. Parfait pour décompresser, je recommande tout de même ce roman car il vous promet quelques heures d'évasion...
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